Ce match du 22 mars, on en rêvait tous depuis le tirage au sort : le BLMA face à l'ultra-grandissime favori Mondeville. Certes ce tirage n'était pas le moyen le plus sûr d'aller en finale mais au moins offrait-il la garantie d'un adversaire d'un niveau comme on en rencontre peu : le Mondeville de Dessislava ANGUELOVA, vous savez, celui qui a remporté ses 10 matchs de première phase avec un écart moyen de... 66 points, celui qui a remporté ses 6 premiers matchs de deuxième phase avec un écart moyen de... 47 points. Bref ! L'adversaire que personne ne voulait rencontrer dans l'espoir de poursuivre sa route mais celui dont à titre personnel je rêvais.
Mais avant de réaliser ce rêve, il fallait déjà que ni l'une ni l'autre des deux équipes ne dérapent dans leur 1/4 de finale du samedi et ce fût le cas. Dans la première rencontre de l'après-midi, les joueuses de Damien LEROUX se sont vu mener la vie dure par leurs homologues de Roche Vendée avant de l'emporter sur un ultime coup de rein en fin de partie alors qu'il faut bien reconnaître que la deuxième rencontre du jour tint plus de l'entraînement collectif que du match tant l'écart entre les joueuses de l'USOM et celles d'Angers, pourtant deuxièmes de leur poule, fût important.
Le match inutile de la loose entre les deux perdants des quarts ayant été annulé - enfin une bonne décision de la FFBB ! - restait donc ce fameux BLMA - Mondeville avec pour objectif une place en finale. Voulait-on du haut-niveau ? C'est peu de dire qu'on en a eu, les deux équipes s'étant hissées à la hauteur que l'on attendait.
De notre côté, les cadres lattoises ont répondu "présent", toutes ensemble comme rarement : India FARCY avec son talent incroyable mais sans ses quelques moments de nonchalance, Elyah KIAVI toujours aussi déterminante et débarrassée de ses sautes d'humeur, Loubna BELABBAS, sorte de Zébulon avec ses rebonds et ses interceptions, Noémie COSTA efficace sans en faire trop et Eléna ZEMOURA, déjà catégorisée dans les cadre malgré son jeune âge. Le reste du roster lui aussi a joué le rôle que l'on attendait de lui : Jade MARMILLOD sur les contres dont elle est définitivement la spécialiste nationale, Romane COSTA pour les quelques minutes de repos données à India fARCY, Lina DIAS avec ses habituels 3 points le plus souvent à un moment décisif, Merveille LOKOKA et Dieyneba NIANG apportant leur physique et Thelma BARBITCH, la petite dernière, ses tirs longue distance dont on avait besoin.
Mais avant de réaliser ce rêve, il fallait déjà que ni l'une ni l'autre des deux équipes ne dérapent dans leur 1/4 de finale du samedi et ce fût le cas. Dans la première rencontre de l'après-midi, les joueuses de Damien LEROUX se sont vu mener la vie dure par leurs homologues de Roche Vendée avant de l'emporter sur un ultime coup de rein en fin de partie alors qu'il faut bien reconnaître que la deuxième rencontre du jour tint plus de l'entraînement collectif que du match tant l'écart entre les joueuses de l'USOM et celles d'Angers, pourtant deuxièmes de leur poule, fût important.
Le match inutile de la loose entre les deux perdants des quarts ayant été annulé - enfin une bonne décision de la FFBB ! - restait donc ce fameux BLMA - Mondeville avec pour objectif une place en finale. Voulait-on du haut-niveau ? C'est peu de dire qu'on en a eu, les deux équipes s'étant hissées à la hauteur que l'on attendait.
De notre côté, les cadres lattoises ont répondu "présent", toutes ensemble comme rarement : India FARCY avec son talent incroyable mais sans ses quelques moments de nonchalance, Elyah KIAVI toujours aussi déterminante et débarrassée de ses sautes d'humeur, Loubna BELABBAS, sorte de Zébulon avec ses rebonds et ses interceptions, Noémie COSTA efficace sans en faire trop et Eléna ZEMOURA, déjà catégorisée dans les cadre malgré son jeune âge. Le reste du roster lui aussi a joué le rôle que l'on attendait de lui : Jade MARMILLOD sur les contres dont elle est définitivement la spécialiste nationale, Romane COSTA pour les quelques minutes de repos données à India fARCY, Lina DIAS avec ses habituels 3 points le plus souvent à un moment décisif, Merveille LOKOKA et Dieyneba NIANG apportant leur physique et Thelma BARBITCH, la petite dernière, ses tirs longue distance dont on avait besoin.
De l'autre côté du terrain, Dessislava ANGUELOVA avait la possibilité de faire "redescendre" ses U18 ayant évolué toute la saison ou presque avec les Pros en L2 puisqu'aussi bien Adèle DETCHART, Louise BUSSIERE, Nahan NIARE qu'Aminata GUEYE étaient encore éligibles dans la catégorie. Excusez du peu ! Mais vous la connaissez, "Dessi" : pas le genre de la maison ! C'est donc avec une armée de petites jeunes que l'USOM s'est présenté, des petites jeunes de talent comme Pauline LANFANT, Anaëlle DUTAT, Alex-Anne DESCHAMPS ou encore Yaye Daba SYLLA, sans parler de la capitaine Zoée HACHE. Du jeune, mais du lourd !
La bataille a été dure et âpre dès la première seconde et jamais les deux équipes n'ont été séparées du plus de 5 points dans un sens ou dans l'autre au tableau d'affichage. Quel régal ! Invitée par Damien LEROUX au titre de Capitaine emblématique de sa génération, Rachel ALCOVERRO ne pouvait qu'apprécier. Julien "Juju", du voyage lui aussi - c'est son voyage annuel pour les grandes occasions - était déjà proche de lâcher sa première larme d'émotion.
Et puis vint cette dernière minute attaquée alors que les deux équipes étaient une nouvelle fois à égalité, ce moment où tout pouvait encore basculer d'un côté ou de l'autre...
Excusez-moi... Attendez... On me dit que je suis en plein délire. Que non, cette rencontre n'a pas eu lieu, que ce foutu virus est arrivé avant ce match rêvé ? Que j'ai tout imaginé pendant cette 6ème journée de confinement ?
Oui c'est vrai, j'avoue. Les seules choses de vraies dans les lignes qui précède, ce sont les chiffres incroyables de Mondeville et l'envie que j'avais de cette rencontre. Elle n'aura pas lieu, sans doute jamais. En tout cas pas dans cette configuration. C'est un crève-cœur mais comme je le disais hier, il y a aussi bien plus grave. Mais il n'est pas interdit de rêver non plus pendant quelques minutes !
#RestezChezVous, #PrenezSoinDeVous
BLMA XX - Mondeville XX (xx-xx, xx-xx, xx-xx, xx-xx)
Pour le BLMA : ...
Pour Mondeville : ...
NDR : Toutes mes excuses bien entendu envers les personnes nommées, Dessislava et Damien en premier lieu, a qui j'ai prété des intentions qu'ils n'avaient peut-être pas. Egalement aux équipes de Roche Vendée et d'Angers que j'ai imaginées battues en quart alors que bien entendu rien n'était joué. Juste un petit moment de basket-fiction...
La bataille a été dure et âpre dès la première seconde et jamais les deux équipes n'ont été séparées du plus de 5 points dans un sens ou dans l'autre au tableau d'affichage. Quel régal ! Invitée par Damien LEROUX au titre de Capitaine emblématique de sa génération, Rachel ALCOVERRO ne pouvait qu'apprécier. Julien "Juju", du voyage lui aussi - c'est son voyage annuel pour les grandes occasions - était déjà proche de lâcher sa première larme d'émotion.
Et puis vint cette dernière minute attaquée alors que les deux équipes étaient une nouvelle fois à égalité, ce moment où tout pouvait encore basculer d'un côté ou de l'autre...
Excusez-moi... Attendez... On me dit que je suis en plein délire. Que non, cette rencontre n'a pas eu lieu, que ce foutu virus est arrivé avant ce match rêvé ? Que j'ai tout imaginé pendant cette 6ème journée de confinement ?
Oui c'est vrai, j'avoue. Les seules choses de vraies dans les lignes qui précède, ce sont les chiffres incroyables de Mondeville et l'envie que j'avais de cette rencontre. Elle n'aura pas lieu, sans doute jamais. En tout cas pas dans cette configuration. C'est un crève-cœur mais comme je le disais hier, il y a aussi bien plus grave. Mais il n'est pas interdit de rêver non plus pendant quelques minutes !
#RestezChezVous, #PrenezSoinDeVous
BLMA XX - Mondeville XX (xx-xx, xx-xx, xx-xx, xx-xx)
Pour le BLMA : ...
Pour Mondeville : ...
NDR : Toutes mes excuses bien entendu envers les personnes nommées, Dessislava et Damien en premier lieu, a qui j'ai prété des intentions qu'ils n'avaient peut-être pas. Egalement aux équipes de Roche Vendée et d'Angers que j'ai imaginées battues en quart alors que bien entendu rien n'était joué. Juste un petit moment de basket-fiction...