U17, Coupe de France Jour J : Refaites-nous le coup des "bras cassés" !



C'est tout ce que l'on peut espérer en ce jour de finale. Car après tout, plus qu'un roster d'un talent pur jamais vu de la première à la douzième joueuse, c'est sans doute cette part d'insouciance, de détachement mais aussi de volonté et de cohésion qui a fait que Manon LEBRE, Laura FISCHER, Anaïs DELLA PIETRA, Camille VIALA, Yohana EWODO, Thaïs FOUILLAT-BERGER, Rachel ALCOVERO, Claire BADY et Inès SEQUEIRA (sans oublier Maéva DE FALCO qui a elle aussi participé aux tours précédents et Darlène VILULA, blessée) sont présentes ce week-end à Paris pour la finale de leur Coupe de France U17.

Alors oui c'est une finale et même si Camille VIALA n'oubliait pas hier de rappeler qu'il fallait "profiter" de l'évènement et "se faire plaisir", il n'est pas interdit de se souvenir également qu'"une finale, ça ne se joue pas : ça se gagne". Pourtant, on sait qu'une finale ne se joue pas forcément sur les mêmes paramètres qu'un match "normal" : l'enjeu, l'expérience (ou l'absence d’expérience) de ce type de match, la pression, le nom prestigieux de l'adversaire, le fabuleux écrin de Bercy... Autant de facteurs qui peuvent faire basculer la rencontre d'un côté ou de l'autre, y compris du côté où l'on ne l'attend pas. Souvenez-vous du plateau de Toulouse - pour ceux qui y étaient c'est-à-dire les joueuses, Julie MASSON, une paire de parents et moi-même : qui l'aurait cru à l'époque ? Pas plus moi que vous-mêmes, les Filles ! Et pourtant, ce n'est ni Toulouse, ni Voiron, ni Lyon qui pénétrera sur le parquet tout à l'heure mais bel et bien le BLMA.

Voilà des scènes de joie (ici lors de la qualification pour la finale) que l'on espère revoir ce dimanche
Si sur le coup de 11h30 les vents ont tourné et le résultat ne nous est pas favorable, ce n'est pas moi qui vous en voudrai. Quoi qu'il arrive. Ce que vous avez fait est déjà énorme.
Si sur le coup de 11h30 vous réalisez cet exploit d'inscrire le nom du BLMA à la suite du back-to-back de Lyon au palmarès de cette compétition, alors je crois que la terre pourra s'arrêter de tourner. Dans mon petit coin, je ne me lassrai pas de profiter de ces instants magiques, tout en n'oubliant pas d'observer tous ceux que l'on ne voit jamais les dimanches après-midi qui seront les premiers à venir poser sur la photo. Comme le disait John Fitzgerald KENNEDY qui ne connaissait pourtant pas le BLMA : "La victoire a cent pères, mais la défaite est orpheline". Mais qu'importe : que le bonheur sera beau !
Quoi qu'il arrive, les larmes risquent de couler sur nos joues comme sur les vôtres. Ce moment est le votre, drôle d'équipe de "bras cassés" ; rendez-le magique !

Dimanche 1 Mai 2016
Dominique B.

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