France - Russie 55 - 47 (29 - 28)
L'équipe de France débutait la rencontre au sommet de l'Europe contre l'équipe de la Russie encore une fois sans Marion LABORDE, pendant que chez les Russes la capitaine et "nouvelle" meneuse Svetlana ABROSIMOVA manquait à l'appel visiblement à cause de la blessure à l'arcade subi lors du match de la veille contre la Biélorussie. Elena DANILOCHKINA, la meneuse de la Chevakata de Vologda, la remplaçait pour cette rencontre.
Le cinq type de Pierre Vincent avec Dumerc, Beikes, Gomis, Gruda et Ndongue affrontait alors les filles de Boris Sokolovskiy qui alignait Danilochkina, Korstine, Arteshina, Vidmer et Osipova. La Russie demarrait très fort par Olga Arteshina avec un tir à trois points et deux actions à l'intérieur où elle faisait profiter son avantage de taille vis-à-vis d'une Clémence Beikes impuissante pour marquer 8 points en 3 minutes et un 10-2 en faveur de son équipe. Pierre Vincent réagissait et mettait Jennifer Digbeu contre Arteshina, ce qui stoppait l'hémorragie. Les deux sélectionneurs faisait rapidement tourner leur effectif avec les entrées de Stepanova d'un côté et Miyem, Yacoubou et Lawson-Wade de l'autre. La France recollait lentement au score dans une recontre très disputée sans les déboires du Canada - France de la veille. Les Russes gardaient l'avantage à 16-13 après le premier quart.
Au début du deuxième quart le score ne bougeait pas ou presque. Aurélie Bonnan était la dernière des onze Françaises à entrer en jeu aprés 14 minutes pour y passer les 3 seules minutes que Pierre Vincent lui accordait ce soir. En deuxième partie du quart, Boris Sokolovskiy jettait sa jeune garde dans le bain avec Evguenia Belyakova et Natalia Myasoedova qui se retrouvaient face au cinq de départ de la France. Coincidence ou pas, c'est pendant cette phase que les Bleues comblaient un nouveau retard de 6 points (17-23). 13 secondes avant la mi-temps, Céline Dumerc volait le ballon des mains de Natalia Keyru et sur son double pas réussi la France passait devant pour la première fois dans le match à 29-28.
C'était un cinq de départ largement remanié avec Lawson-Wade, Miyem, Gruda, Digbeu et Gomis qui débutait le troisième quart. Et c'étaient les "cinq minutes de folie" d'Emilie Gomis dans le bon comme dans le mauvais sens du terme. Inarretable et très en réussite quand elle sort de l'écran en dribble pour armer son tir et aussi redoutable derrière l'arc, elle seule permettait la France de creuser un premier petit écart à 35-30. Mais sur une perte de balle suite à une pénétration mal négociée, Danilochkina plantait un trois points de l'autre coté pour ramener les équipes à égalité: 35-35. Pourtant la Russie commençait à montrer les premiers signes de fatigue et d'usure avec Ilona Korstine qui écopait sa quatrième faute aprés 25 minutes et Maria Stepanova qui commençait à montrer son incompréhension par rapport aux décisions du trio arbitral à l'avis de la grande Maria trop laxiste à l'égard de la défense française. Une zone proposée par les Russes sauvait un peu les meubles, mais les Bleues restaient devant à 41-38 à la fin du troisième quart.
Malgré le petit score, la rencontre restait sur un bon niveau, même si les défenses dominaient largement les débats.
Trois points consévutifs de Sandrine Gruda plus deux lancers d'Edwige Lawson-Wade gonflaient l'écart à 46-38 avec en plus Maria Stepanova qui prenait elle aussi sa quatrième faute. Les Russes ne trouvaient plus la faille, usées par la défense française qui dominait le rebond défensif au moins dans cette phase du jeu. Bien dirigé par Edwige Lawson dans ce moment décisif du match, Emilie Gomis concluait une trés belle circulation du ballon avec un trois points réussi qui donnait 13 points d'avance aux Françaises à 51-38. On sentait bien que les filles de Boris Sokolovskiy ne reviendraient plus dans le match à 4 minutes du terme et seulement 10 points marqués en 16 minutes. Liudmila Sapova sonnait la révolte avec 9 points marqués dans les dernières minutes, mais cela ne suffisait pas et la France remportait aussi le septième match de sa préparation à l'Euro.
La Russie ne déméritait pas, surtout sans Abrosimova, piéce maîtresse de leur effectif. Mais une fois de plus la patience des Bleues et leur défense avec l'impact de Gruda, Ndongue et Yacoubou sous le panier finissait à les user et donner la victoire aux Françaises.
L'équipe de France débutait la rencontre au sommet de l'Europe contre l'équipe de la Russie encore une fois sans Marion LABORDE, pendant que chez les Russes la capitaine et "nouvelle" meneuse Svetlana ABROSIMOVA manquait à l'appel visiblement à cause de la blessure à l'arcade subi lors du match de la veille contre la Biélorussie. Elena DANILOCHKINA, la meneuse de la Chevakata de Vologda, la remplaçait pour cette rencontre.
Le cinq type de Pierre Vincent avec Dumerc, Beikes, Gomis, Gruda et Ndongue affrontait alors les filles de Boris Sokolovskiy qui alignait Danilochkina, Korstine, Arteshina, Vidmer et Osipova. La Russie demarrait très fort par Olga Arteshina avec un tir à trois points et deux actions à l'intérieur où elle faisait profiter son avantage de taille vis-à-vis d'une Clémence Beikes impuissante pour marquer 8 points en 3 minutes et un 10-2 en faveur de son équipe. Pierre Vincent réagissait et mettait Jennifer Digbeu contre Arteshina, ce qui stoppait l'hémorragie. Les deux sélectionneurs faisait rapidement tourner leur effectif avec les entrées de Stepanova d'un côté et Miyem, Yacoubou et Lawson-Wade de l'autre. La France recollait lentement au score dans une recontre très disputée sans les déboires du Canada - France de la veille. Les Russes gardaient l'avantage à 16-13 après le premier quart.
Au début du deuxième quart le score ne bougeait pas ou presque. Aurélie Bonnan était la dernière des onze Françaises à entrer en jeu aprés 14 minutes pour y passer les 3 seules minutes que Pierre Vincent lui accordait ce soir. En deuxième partie du quart, Boris Sokolovskiy jettait sa jeune garde dans le bain avec Evguenia Belyakova et Natalia Myasoedova qui se retrouvaient face au cinq de départ de la France. Coincidence ou pas, c'est pendant cette phase que les Bleues comblaient un nouveau retard de 6 points (17-23). 13 secondes avant la mi-temps, Céline Dumerc volait le ballon des mains de Natalia Keyru et sur son double pas réussi la France passait devant pour la première fois dans le match à 29-28.
C'était un cinq de départ largement remanié avec Lawson-Wade, Miyem, Gruda, Digbeu et Gomis qui débutait le troisième quart. Et c'étaient les "cinq minutes de folie" d'Emilie Gomis dans le bon comme dans le mauvais sens du terme. Inarretable et très en réussite quand elle sort de l'écran en dribble pour armer son tir et aussi redoutable derrière l'arc, elle seule permettait la France de creuser un premier petit écart à 35-30. Mais sur une perte de balle suite à une pénétration mal négociée, Danilochkina plantait un trois points de l'autre coté pour ramener les équipes à égalité: 35-35. Pourtant la Russie commençait à montrer les premiers signes de fatigue et d'usure avec Ilona Korstine qui écopait sa quatrième faute aprés 25 minutes et Maria Stepanova qui commençait à montrer son incompréhension par rapport aux décisions du trio arbitral à l'avis de la grande Maria trop laxiste à l'égard de la défense française. Une zone proposée par les Russes sauvait un peu les meubles, mais les Bleues restaient devant à 41-38 à la fin du troisième quart.
Malgré le petit score, la rencontre restait sur un bon niveau, même si les défenses dominaient largement les débats.
Trois points consévutifs de Sandrine Gruda plus deux lancers d'Edwige Lawson-Wade gonflaient l'écart à 46-38 avec en plus Maria Stepanova qui prenait elle aussi sa quatrième faute. Les Russes ne trouvaient plus la faille, usées par la défense française qui dominait le rebond défensif au moins dans cette phase du jeu. Bien dirigé par Edwige Lawson dans ce moment décisif du match, Emilie Gomis concluait une trés belle circulation du ballon avec un trois points réussi qui donnait 13 points d'avance aux Françaises à 51-38. On sentait bien que les filles de Boris Sokolovskiy ne reviendraient plus dans le match à 4 minutes du terme et seulement 10 points marqués en 16 minutes. Liudmila Sapova sonnait la révolte avec 9 points marqués dans les dernières minutes, mais cela ne suffisait pas et la France remportait aussi le septième match de sa préparation à l'Euro.
La Russie ne déméritait pas, surtout sans Abrosimova, piéce maîtresse de leur effectif. Mais une fois de plus la patience des Bleues et leur défense avec l'impact de Gruda, Ndongue et Yacoubou sous le panier finissait à les user et donner la victoire aux Françaises.
Canada - Biélorussie 61 - 55 (33 - 30)
A l'image de Natalia Marchanka et Tatiana Troina, le Biélorusses étaient tout sourire à l'échauffement, mais ce sont les Canadiennes bien déterminées qui ouvraient les hostilités et menaient rapidement 5-0 puis 9-4. Anatoli Buyalski réagissait et sortait Yelena Leuchanka, une de deux "tours de contrôle", pour aligner une formation plus petite. Et ça marche. Deux tirs à trois points et un coup de défense tout terrain plus tard, la Biélorussie revenait dans le match: 15-15 au terme du premier quart temps.
Ça continue en deuxième quart: les Canadiennes sont très souvent poussées au bout des 24 secondes et ne trouvaient plus les occasions nettes comme au début du match. De l'autre coté coach Buyalski installait une rotation de 9 joueuses et s'appuyait sur une Tatiana Troina très adroite de loin. Son équipe prenait le devant à 26-20 puis 30-26. Mais encore avant la mi-temps tout bascule: les Biélorusses relâchaient la pression, prenaient quelques mauvaises décisions (20 ballons perdus) et subissaient un 0-7. Le Canada passait devant à 33-30 à la mi-temps.
Les Biélorusses commençaient le troisième quart encore avec une formation plus petite: Marchanka, Likhtarovitch, Verameyenka, Troina et Snytsina. Plus concentrées en défense et en attaque, elles renversaient la vapeur et infligeaient un 12-4 aux Canadiennes (42-37). Le jeu physique des filles à la feuille d'érable ne faisait plus le même effet que contre la France. Seulement Tamara Tatham ne se fait décidemment pas d'amis ce week-end...
A l'nstar du deuxième quart, les Biélorusses se relâchaient ensuite. Le Canada cherchait et réussissait les un-contre-un, Thorburn et Smith écartant le jeu et multipliant les écrans. Le Canda repassait ainsi devant à 47-44 à la fin du quart. Ça discutait beaucoup du coté biélorusse, la coordination en défense n'étant pas au mieux pendant cette phase.
Le recadrage des troupes par Analoti Buyalski et la capitaine Natalia Trafimava n'avait pourtant aucun effet. Le niveau de la rencontre se dégradait de plus en plus et c'est le Canada qui s'en sortait mieux. A 57-51 à 3 minutes de la fin on ne voyait pas comment les Biélorusses trouveraient les moyens de renverser encore la tendance. Pourtant elles revenaient à 57-55 après deux lancers d'Anastasia Verameyenka. Mais dans la foulée elle prenait rapidement sa quatriéme et cinquième faute et les Canadiennes ne tremblaient pas aux lancers francs. 61-55 à la fin et c'était les filles d'Allison McNeill qui avaient le grand sourire.
La Biélorussie rendait un image bien pale d'une équipe encore en plein rodage à une semaine de l'Euro. On saura demain lors du match contre la France, quel est leur vrai visage.
Les Canadiennes semblent déjà bien en place pour le championnat des Amériques qui se joue en Colombie fin Septembre. Le vainqueur de ce tournoi gagnera une place aux JO de Londres, les équipes qui arrivent aux places 2 à 4 participeront au tournoi pré-olympique en 2012. Les Etats-Unis déjà qualifiés, ce sont principalement le Brésil et l'Argentine qu'on attend de disputer les places aux JO aux Canadiennes."
A l'image de Natalia Marchanka et Tatiana Troina, le Biélorusses étaient tout sourire à l'échauffement, mais ce sont les Canadiennes bien déterminées qui ouvraient les hostilités et menaient rapidement 5-0 puis 9-4. Anatoli Buyalski réagissait et sortait Yelena Leuchanka, une de deux "tours de contrôle", pour aligner une formation plus petite. Et ça marche. Deux tirs à trois points et un coup de défense tout terrain plus tard, la Biélorussie revenait dans le match: 15-15 au terme du premier quart temps.
Ça continue en deuxième quart: les Canadiennes sont très souvent poussées au bout des 24 secondes et ne trouvaient plus les occasions nettes comme au début du match. De l'autre coté coach Buyalski installait une rotation de 9 joueuses et s'appuyait sur une Tatiana Troina très adroite de loin. Son équipe prenait le devant à 26-20 puis 30-26. Mais encore avant la mi-temps tout bascule: les Biélorusses relâchaient la pression, prenaient quelques mauvaises décisions (20 ballons perdus) et subissaient un 0-7. Le Canada passait devant à 33-30 à la mi-temps.
Les Biélorusses commençaient le troisième quart encore avec une formation plus petite: Marchanka, Likhtarovitch, Verameyenka, Troina et Snytsina. Plus concentrées en défense et en attaque, elles renversaient la vapeur et infligeaient un 12-4 aux Canadiennes (42-37). Le jeu physique des filles à la feuille d'érable ne faisait plus le même effet que contre la France. Seulement Tamara Tatham ne se fait décidemment pas d'amis ce week-end...
A l'nstar du deuxième quart, les Biélorusses se relâchaient ensuite. Le Canada cherchait et réussissait les un-contre-un, Thorburn et Smith écartant le jeu et multipliant les écrans. Le Canda repassait ainsi devant à 47-44 à la fin du quart. Ça discutait beaucoup du coté biélorusse, la coordination en défense n'étant pas au mieux pendant cette phase.
Le recadrage des troupes par Analoti Buyalski et la capitaine Natalia Trafimava n'avait pourtant aucun effet. Le niveau de la rencontre se dégradait de plus en plus et c'est le Canada qui s'en sortait mieux. A 57-51 à 3 minutes de la fin on ne voyait pas comment les Biélorusses trouveraient les moyens de renverser encore la tendance. Pourtant elles revenaient à 57-55 après deux lancers d'Anastasia Verameyenka. Mais dans la foulée elle prenait rapidement sa quatriéme et cinquième faute et les Canadiennes ne tremblaient pas aux lancers francs. 61-55 à la fin et c'était les filles d'Allison McNeill qui avaient le grand sourire.
La Biélorussie rendait un image bien pale d'une équipe encore en plein rodage à une semaine de l'Euro. On saura demain lors du match contre la France, quel est leur vrai visage.
Les Canadiennes semblent déjà bien en place pour le championnat des Amériques qui se joue en Colombie fin Septembre. Le vainqueur de ce tournoi gagnera une place aux JO de Londres, les équipes qui arrivent aux places 2 à 4 participeront au tournoi pré-olympique en 2012. Les Etats-Unis déjà qualifiés, ce sont principalement le Brésil et l'Argentine qu'on attend de disputer les places aux JO aux Canadiennes."