Ne venez pas ce soir: ils s'en fichent!



"BLMA vs Nantes: sans doute la meilleure finale que pouvait espérer cette pseudo-compétition qu'est le Challenge Round. D'un côté une équipe ayant déçu toute la saison mais qui vient d'éliminer Calais puis assez aisément Villeneuve d'Ascq et qui n'a d'autre moyen de se qualifier en Coupe d'Europe; de l'autre une équipe ambitieuse menée par Laurent BUFFARD, ce qui suffit en soi-même pour imaginer l'envie qui doit habiter les joueuses de gagner quelque chose dès cette saison".
Voilà ce que j'avais prévu d'écrire au sujet de la première manche qui opposera les deux équipes mardi au Palais des Sports. En plus, il s'agit quoi qu'il arrive du dernier match à domicile de la saison. Une fête, quoi.
Oui mais... Car il y a un "mais": c'était avant de lire les déclarations d'après-match de Valéry DEMORY, vendredi après la qualification:
« Ce n'est pas une obligation. Si nous ne sommes pas en coupe d'Europe, mon président ne va pas m'engueuler. Si nous y sommes, il ne va pas m'engueuler non plus ! »
Autrement dit: on s'en fout! On s'en tape! Trois semaines maintenant que le coach des Gazelles se répand dans la presse pour exprimer sa non-motivation, son ras-le-bol, son manque d'emprise sur le groupe. Jusque-là, ses déclarations ne dépassaient pas forcément la barrière du département, mais quand elles sont maintenant proférées en conférence de presse d'après-match dans le Nord, c'est presque insultant: pour les supporters qui payent leur place (moi par exemple, j'aime bien le rappeler!), pour les partenaires et pire encore pour l'adversaire battu.

Si Pauline semble encore en vouloir, Valéry DEMORY lui, a annoncé la couleur!
On aurait éventuellement pu parler un peu de jeu, de la revanche qui devrait nous habiter face à cette équipe de Nantes qui est probablement celle qui nous a fait quitter le Top 4 après sa victoire éclatante sur les bords du Lez; du jeu amélioré de Sylvie G. quand elle est repositionnée en poste 2 derrière les deux meneuses que sont Linda et Alexia; d'un éventuel reste de professionnalisme et d'envie qui pourrait encore habiter quelques unes de nos joueuses...
La coupe est pleine maintenant, et une question jusque là éludée commence à sourdre: et si c'était un coach dont nous avions besoin?

-> L'article du Midi Libre par le talentueux Pierre DUPERRON

Dimanche 2 Mai 2010
Dominique B.

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