Si nous avions terminé l'année 2020 avec les aventures de Manuella GRAMAGE au Canada, c'est avec celles de Meg PEDROSO à la Roche sur Yon que nous débutons 2021. Une joueuse talentueuse et attachante que je suis depuis le début de son parcours un peu atypique marqué par le passage quasi direct du titre de championne de France U18 à l'effectif professionnel du RVBC, la faute à deux années d'interruption pour cause de blessure.
Salut Meg ! Tout d’abord, bonne année à toi ! Mis à part les grands classiques comme la santé, l’amour des tiens, la fin du Covid-19, la paix dans le monde ou toute autre banalité d’usage, que peut-on te souhaiter d’original pour cette année 2021 qui débute ?
Salut Dominique, bonne année à toi et bonne santé. Je ne sais pas ce qu’on pourrait souhaiter d’original cette année alors je vais rester sur le classique et souhaiter à tout le monde une bonne année et une bonne santé.
Comment as-tu passé ce réveillon sous couvre-feu ?
Pour ma part, j'ai passé le réveillon essentiellement avec mes coéquipières. Nous avons commencé dès 13 heures par manger une petite raclette avec l’équipe. Ca a duré assez longtemps puisque nous avons fini vers 18H et qu'ensuite chacune avait préparé son petit truc pour le soir. Ayant un match le samedi 2 janvier, difficile de faire la fête jusqu'à pas d’heure ! Nous avons été raisonnables.
Avant cela, il y a eu les fêtes de Noël. Ça se passe comment Noël chez les Pedroso?
Noël chez les Pedroso ça se passe en famille dans la joie et la bonne humeur. Le jour-même on a fêté ça avec ma famille (mon papa, ma maman, ma petite sœur, mon frère et sa copine). Ensuite, comme j’ai la chance que ma toute famille habite dans la même ville, j’ai pu voir mes grands-parents, tontons, tatas et cousins-cousines.
Le Père Noël a-t-il été généreux avec toi ? Quel genre de cadeaux aimes-tu ?
Je n’ai pas à me plaindre, le Père Noël a encore été généreux cette année. Mais bon, je suis sage donc c’est mérité :) Je ne suis pas trop difficile j’aime tout ce qui à un rapport avec le basket. Cette j’ai eu une Nintendo Switch avec un jeu Mario Kart et croyez-moi, je compte bien gagner contre Caroline HERIAUD cette année !
As-tu été vraiment sage ou comme toute ado qui se respecte il y a deux ou trois choses qu’il vaut mieux que nous ne sachions pas ?
Comme tous les ados il y a plusieurs choses qu’il ne vaut mieux ne pas savoir. Il suffirait de demander à mes amis mais je préfère éviter : ils auraient peut-être trop de truc à dire.
Parlons un peu de basket maintenant ? Combien de temps vous a-t-on accordé pour la coupure ?
Nous avons eu une semaine ou nous étions vraiment en repos et une autre avec reprise cardio. Nous avons repris le basket collectivement au bout de 2 semaines.
Quel a été ton programme pendant la coupure ?
La première semaine du 14 au 20 décembre a été très reposante pour moi, elle m'a fait énormément de bien. Ensuite la deuxième semaine - pendant les fêtes donc - je suis allé courir et shooter. Ensuite la reprise est vite arrivée.
Comment ton intégration chez les Pros s’est-elle déroulée ?
Mon intégration avec les pros s'est très bien passée et à été assez rapide donc je suis très contente. Les filles m’ont fait confiance assez vite ce qui m’a permis d’être moi-même dès le début.
Si je ne me trompe pas, tu es rentrée 4 fois en jeu (2 fois 1’30 et 2 fois entre 8 et 10 minutes). Tu as déclaré récemment à Ouest-France que quand tu entrais en jeu, tu te disais qu’il fallait que tu démontres à ton coach qu’il pouvait avoir confiance en toi. Ne coures-tu pas le risque de te mettre trop de pression ?
J’ai plein de choses à apprendre et à améliorer et que ça soit moi, mes coéquipières ou bien les coachs on le sait que je vais faire des erreurs. Mais c'est ça apprendre, je ne peux pas arriver et savoir tout faire en un claquement de doigt. L’erreur fait parti de l'apprentissage donc échouer ne pourra que contribuer à me faire grandir si je le gère bien.
N’est-ce pas trop frustrant quand tu ne joues pas du tout ?
Bien sûr que si ! Forcément j’aimerais rentrer et jouer, toutes les joueuses veulent jouer. Mais il ne faut pas oublier que c’est le plus haut niveau féminin français donc il faut les mériter les minutes ! Et cela prend du temps et du travail.
Je suppose que du coup tu ne joues plus beaucoup avec les Espoirs. Pas trop difficile d’abandonner les copines ?
En effet, je ne joue plus ou quasiment plus avec les Espoirs. Mais par rapport aux copines, la grande majorité de mes potes sont parties l’année dernière. Il en reste quelques-unes certes, mais la plupart des filles qui jouent en Espoir cette année n’ont pratiquement jamais joué avec moi.
Salut Meg ! Tout d’abord, bonne année à toi ! Mis à part les grands classiques comme la santé, l’amour des tiens, la fin du Covid-19, la paix dans le monde ou toute autre banalité d’usage, que peut-on te souhaiter d’original pour cette année 2021 qui débute ?
Salut Dominique, bonne année à toi et bonne santé. Je ne sais pas ce qu’on pourrait souhaiter d’original cette année alors je vais rester sur le classique et souhaiter à tout le monde une bonne année et une bonne santé.
Comment as-tu passé ce réveillon sous couvre-feu ?
Pour ma part, j'ai passé le réveillon essentiellement avec mes coéquipières. Nous avons commencé dès 13 heures par manger une petite raclette avec l’équipe. Ca a duré assez longtemps puisque nous avons fini vers 18H et qu'ensuite chacune avait préparé son petit truc pour le soir. Ayant un match le samedi 2 janvier, difficile de faire la fête jusqu'à pas d’heure ! Nous avons été raisonnables.
Avant cela, il y a eu les fêtes de Noël. Ça se passe comment Noël chez les Pedroso?
Noël chez les Pedroso ça se passe en famille dans la joie et la bonne humeur. Le jour-même on a fêté ça avec ma famille (mon papa, ma maman, ma petite sœur, mon frère et sa copine). Ensuite, comme j’ai la chance que ma toute famille habite dans la même ville, j’ai pu voir mes grands-parents, tontons, tatas et cousins-cousines.
Le Père Noël a-t-il été généreux avec toi ? Quel genre de cadeaux aimes-tu ?
Je n’ai pas à me plaindre, le Père Noël a encore été généreux cette année. Mais bon, je suis sage donc c’est mérité :) Je ne suis pas trop difficile j’aime tout ce qui à un rapport avec le basket. Cette j’ai eu une Nintendo Switch avec un jeu Mario Kart et croyez-moi, je compte bien gagner contre Caroline HERIAUD cette année !
As-tu été vraiment sage ou comme toute ado qui se respecte il y a deux ou trois choses qu’il vaut mieux que nous ne sachions pas ?
Comme tous les ados il y a plusieurs choses qu’il ne vaut mieux ne pas savoir. Il suffirait de demander à mes amis mais je préfère éviter : ils auraient peut-être trop de truc à dire.
Parlons un peu de basket maintenant ? Combien de temps vous a-t-on accordé pour la coupure ?
Nous avons eu une semaine ou nous étions vraiment en repos et une autre avec reprise cardio. Nous avons repris le basket collectivement au bout de 2 semaines.
Quel a été ton programme pendant la coupure ?
La première semaine du 14 au 20 décembre a été très reposante pour moi, elle m'a fait énormément de bien. Ensuite la deuxième semaine - pendant les fêtes donc - je suis allé courir et shooter. Ensuite la reprise est vite arrivée.
Comment ton intégration chez les Pros s’est-elle déroulée ?
Mon intégration avec les pros s'est très bien passée et à été assez rapide donc je suis très contente. Les filles m’ont fait confiance assez vite ce qui m’a permis d’être moi-même dès le début.
Si je ne me trompe pas, tu es rentrée 4 fois en jeu (2 fois 1’30 et 2 fois entre 8 et 10 minutes). Tu as déclaré récemment à Ouest-France que quand tu entrais en jeu, tu te disais qu’il fallait que tu démontres à ton coach qu’il pouvait avoir confiance en toi. Ne coures-tu pas le risque de te mettre trop de pression ?
J’ai plein de choses à apprendre et à améliorer et que ça soit moi, mes coéquipières ou bien les coachs on le sait que je vais faire des erreurs. Mais c'est ça apprendre, je ne peux pas arriver et savoir tout faire en un claquement de doigt. L’erreur fait parti de l'apprentissage donc échouer ne pourra que contribuer à me faire grandir si je le gère bien.
N’est-ce pas trop frustrant quand tu ne joues pas du tout ?
Bien sûr que si ! Forcément j’aimerais rentrer et jouer, toutes les joueuses veulent jouer. Mais il ne faut pas oublier que c’est le plus haut niveau féminin français donc il faut les mériter les minutes ! Et cela prend du temps et du travail.
Je suppose que du coup tu ne joues plus beaucoup avec les Espoirs. Pas trop difficile d’abandonner les copines ?
En effet, je ne joue plus ou quasiment plus avec les Espoirs. Mais par rapport aux copines, la grande majorité de mes potes sont parties l’année dernière. Il en reste quelques-unes certes, mais la plupart des filles qui jouent en Espoir cette année n’ont pratiquement jamais joué avec moi.
Meg PEDROSO, tout sourire il y a quelques semaines
On se souvient que tu t’es fait les croisés deux années de suite en 2018 et 2019. As-tu pensé un moment à abandonner le basket ?
Je vais te répondre sincèrement : oui j’y ai pensé. Bien sûr, je dirais même. Je me suis posé cette question dans ma tête un million de fois : "est ce que je dois arrêter le basket ?" Et finalement je n’ai pas abandonné parce que certaines personnes m’ont aidé à relever la tête. J’en profite encore aujourd'hui pour les remercier, pour remercier toutes les personnes qui m’ont fait confiance et qui on cru en moi. Mais une fois la tête relevée et les doutes envolés, cela ne dépendait plus que de moi.
Sans négliger ton mérite à être arrivée au niveau auquel tu es, c’est toujours plus « facile » quand on est dans son club de toujours. Es-tu toujours - comme tu me l’avais dit il y a quelques années - prête à partir ailleurs pour continuer à progresser, comme Natalia FARKASOVA par exemple ?
Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve mais en tout cas c’est sur que si pour continuer à progresser je dois partir de la Roche je le ferai.
Toujours dans la même interview dans Ouest-France, tu disais « j’apporte de la joie dans le groupe ». On a d’ailleurs pu le vérifier sur les images des vestiaires après la victoire face à Charleville. C’est ça aussi « faire du Meg » comme te disent tes copines ?
Oui voilà. Meg c’est ça : c’est être là dans les bons comme dans les mauvais moments, c’est faire vivre un groupe, apporter de la joie de la bonne humeur, rigoler, ambiancer, chanter, danser, rester positif. Ce n'est pas que le basket la vie d’un groupe. Il y a tout le reste, il y tous les à-côtés et c'est très important.
Tout le monde s’accorde pour parler de ton « caractère bien trempé ». Ça se traduit par quoi par exemple ?
Déjà il faut savoir que mon caractère n’est pas le même sur le terrain et en dehors. Sur un terrain je peux être quelqu’un de très borné, je suis là pour apprendre pour gagner et je déteste l’injustice. Je suis une battante et je ne lâche rien jusqu’à la dernière seconde.
L’IRSS, c’est juste pour avoir une carte d’étudiante ou tu as un vrai projet ? As-tu choisi entre travailler dans le sport ou avec des enfants
Alors non c’est un vrai projet j’aimerai obtenir le BPJEPS APT (activités pour tous) et AF (activités de la forme). Mais je ne vais pas te cacher que lier études et basket professionnel est très compliqué. Au bout du compte, je pense travailler dans le sport et avec les enfants comme ça c'est réglé.
Le basket dans le groupe pro, les études… Et le grand amour dans tout ça, tu arrives à trouver de la place ?
C’est compliqué de trouver de la place pour tout car il faut faire des choix et certains choix entraînent certaines conséquences notamment en amour... Mais j’espère au plus profond de moi pouvoir lier le tout bientôt.
Reichshoffen, son Final 4 et votre titre de Champion de France U18, c’était en mai 2017. En quoi as-tu changé depuis ce jour-là ?
J’ai grandi, j’ai appris . Mais ce n’est pas pour autant que j’ai changé de personnalité.
C’est la tradition, je te laisse le dernier mot Meg…
Je te remercie Dominique pour avoir pensé à moi pour cette interview. En espérant te revoir prochainement dans une salle remplie de spectateurs.
Merci Meg, croisons les doigts pour cela effectivement... En attendant, toujours à huis-clos malheureusement, l'actualité sportive continue pour le RVBC de Meg qui recevra le TGB dès samedi.
Je vais te répondre sincèrement : oui j’y ai pensé. Bien sûr, je dirais même. Je me suis posé cette question dans ma tête un million de fois : "est ce que je dois arrêter le basket ?" Et finalement je n’ai pas abandonné parce que certaines personnes m’ont aidé à relever la tête. J’en profite encore aujourd'hui pour les remercier, pour remercier toutes les personnes qui m’ont fait confiance et qui on cru en moi. Mais une fois la tête relevée et les doutes envolés, cela ne dépendait plus que de moi.
Sans négliger ton mérite à être arrivée au niveau auquel tu es, c’est toujours plus « facile » quand on est dans son club de toujours. Es-tu toujours - comme tu me l’avais dit il y a quelques années - prête à partir ailleurs pour continuer à progresser, comme Natalia FARKASOVA par exemple ?
Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve mais en tout cas c’est sur que si pour continuer à progresser je dois partir de la Roche je le ferai.
Toujours dans la même interview dans Ouest-France, tu disais « j’apporte de la joie dans le groupe ». On a d’ailleurs pu le vérifier sur les images des vestiaires après la victoire face à Charleville. C’est ça aussi « faire du Meg » comme te disent tes copines ?
Oui voilà. Meg c’est ça : c’est être là dans les bons comme dans les mauvais moments, c’est faire vivre un groupe, apporter de la joie de la bonne humeur, rigoler, ambiancer, chanter, danser, rester positif. Ce n'est pas que le basket la vie d’un groupe. Il y a tout le reste, il y tous les à-côtés et c'est très important.
Tout le monde s’accorde pour parler de ton « caractère bien trempé ». Ça se traduit par quoi par exemple ?
Déjà il faut savoir que mon caractère n’est pas le même sur le terrain et en dehors. Sur un terrain je peux être quelqu’un de très borné, je suis là pour apprendre pour gagner et je déteste l’injustice. Je suis une battante et je ne lâche rien jusqu’à la dernière seconde.
L’IRSS, c’est juste pour avoir une carte d’étudiante ou tu as un vrai projet ? As-tu choisi entre travailler dans le sport ou avec des enfants
Alors non c’est un vrai projet j’aimerai obtenir le BPJEPS APT (activités pour tous) et AF (activités de la forme). Mais je ne vais pas te cacher que lier études et basket professionnel est très compliqué. Au bout du compte, je pense travailler dans le sport et avec les enfants comme ça c'est réglé.
Le basket dans le groupe pro, les études… Et le grand amour dans tout ça, tu arrives à trouver de la place ?
C’est compliqué de trouver de la place pour tout car il faut faire des choix et certains choix entraînent certaines conséquences notamment en amour... Mais j’espère au plus profond de moi pouvoir lier le tout bientôt.
Reichshoffen, son Final 4 et votre titre de Champion de France U18, c’était en mai 2017. En quoi as-tu changé depuis ce jour-là ?
J’ai grandi, j’ai appris . Mais ce n’est pas pour autant que j’ai changé de personnalité.
C’est la tradition, je te laisse le dernier mot Meg…
Je te remercie Dominique pour avoir pensé à moi pour cette interview. En espérant te revoir prochainement dans une salle remplie de spectateurs.
Merci Meg, croisons les doigts pour cela effectivement... En attendant, toujours à huis-clos malheureusement, l'actualité sportive continue pour le RVBC de Meg qui recevra le TGB dès samedi.