Un an déjà ! Un an après ce si sympathique Final 4 de Reichshoffen organisé de main de maître par une super équipe - salut amical à Olivier LETZELTER - un an déjà après la défaite surprise de Lyon mais surtout un an déjà après le titre non moins surprise de Roche Vendée, incontestablement mon "coup de cœur" de la saison 2016-2017. Dieu que le temps passe vite ! A 3 jours maintenant de désigner un nouveau Champion de France entre Lyon (toujours présent), Mondeville, Bourges ou Charleville, il était hors de question pour moi de ne pas "fermer la porte" de cette formidable aventure des vendéennes. Et pour cela, qui de mieux que Meg PEDROSO ?
• Meg bonjour ! Si je te dis « Reichshoffen », « Saint-Amand Hainaut » et « 14 mai 2017 », ça te fait penser à quoi ?
Bonjour ! Comment pourrais-je oublier cette date Dominique ? Je pense tout de suite au Final 4 Cadettes et à notre incroyable titre de Champion de France U18 2017 !
• Un an après, que te reste t’il de ce grand week-end ?
Un an après il me reste encore plein de choses de ce week-end, à commencer par l'émotion qu'on a pu avoir pendant ces deux jours. Mais ce que je retiens le plus, c'est cette formidable équipe avec qui on a je pense fabriqué notre plus beau souvenir d'enfance.
• Qu’as-tu fait de ta médaille ?
Ma médaille, je l'ai encadrée avec mon T-shirt "Championne de France". J'ai décidé de faire ça car ça sera peut-être la seule et je veux donc en avoir un merveilleux souvenir.
• Quand vous avez commencé cette saison, avez-vous reparlé de ce titre ? Y avez-vous encore pensé ou bien était-il déjà totalement digéré et oublié ?
On ne va pas se le cacher mais bien-sûr que oui on en a reparlé ! Pour nous c'était tellement incroyable que la Roche-sur-Yon soit Champion de France... Cétait une sorte d'exploit donc forcément un tel événement ne s'oublie pas et ne s'oubliera jamais.
• Nous sommes quasiment un an après jour pour jour et pour 3 jours encore vous êtes Champion de France U18. SI tu devais donner un conseil ou dire quelque chose à une des filles qui va devenir Championne de France et qui ne l’a encore jamais été, que lui dirais-tu ?
Je lui dirais de vivre le moment présent, au jour le jour et de ne jamais rien lâcher. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer et c'est ce qui fait la magie de ce sport. Ça peut aller tellement vite...
• Un pronostic entre Mondeville, Charleville, Lyon et Bourges ?
Mondeville et Charleville, je ne pourrai te dire car je n'ai pas eu l'occasion de jouer contre elles. J'ai pu voir Mondeville performer en Coupe de France U17 et même si je sais que ce n'est pas la même chose, je pense que Mondeville à quelque chose à jouer. Concernant Lyon et Bourges, j'ai eu l'occasion de jouer contre les deux équipes mais elles ont un jeu complètement différent donc là je préfère ne pas m'avancer.
• A titre personnel, tu as connu une saison raccourcie puisque tu t’es fait les croisés début février. Je suppose que c’est pour ça que Roche Vendée a connu une 2ème phase « compliquée » (6ème et 1-9) après une belle première phase terminée à la première place (8-2) lol ?
Je ne pense pas que mon absence y soit pour quelque chose si elles ont perdu les matchs ! Après je pense que ça a forcément joué sur le moral certes, mais on ne peut pas dire que c'est pour ça qu'elles ont perdu : elles peuvent jouer sans moi, ça il n'y a pas de doute ! C'est vrai que c'est compliqué de s'adapter car il faut que des postes 2 passent au poste 1 donc oui il y a eu beaucoup de changement dans les postes et ça n'est pas forcément été facile. Mais ce n'est pas grâce a moi qu'on gagne. Même si le fait que je sois partie n'a pas facilité la tâche, elles peuvent le faire sans moi !
• Meg bonjour ! Si je te dis « Reichshoffen », « Saint-Amand Hainaut » et « 14 mai 2017 », ça te fait penser à quoi ?
Bonjour ! Comment pourrais-je oublier cette date Dominique ? Je pense tout de suite au Final 4 Cadettes et à notre incroyable titre de Champion de France U18 2017 !
• Un an après, que te reste t’il de ce grand week-end ?
Un an après il me reste encore plein de choses de ce week-end, à commencer par l'émotion qu'on a pu avoir pendant ces deux jours. Mais ce que je retiens le plus, c'est cette formidable équipe avec qui on a je pense fabriqué notre plus beau souvenir d'enfance.
• Qu’as-tu fait de ta médaille ?
Ma médaille, je l'ai encadrée avec mon T-shirt "Championne de France". J'ai décidé de faire ça car ça sera peut-être la seule et je veux donc en avoir un merveilleux souvenir.
• Quand vous avez commencé cette saison, avez-vous reparlé de ce titre ? Y avez-vous encore pensé ou bien était-il déjà totalement digéré et oublié ?
On ne va pas se le cacher mais bien-sûr que oui on en a reparlé ! Pour nous c'était tellement incroyable que la Roche-sur-Yon soit Champion de France... Cétait une sorte d'exploit donc forcément un tel événement ne s'oublie pas et ne s'oubliera jamais.
• Nous sommes quasiment un an après jour pour jour et pour 3 jours encore vous êtes Champion de France U18. SI tu devais donner un conseil ou dire quelque chose à une des filles qui va devenir Championne de France et qui ne l’a encore jamais été, que lui dirais-tu ?
Je lui dirais de vivre le moment présent, au jour le jour et de ne jamais rien lâcher. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer et c'est ce qui fait la magie de ce sport. Ça peut aller tellement vite...
• Un pronostic entre Mondeville, Charleville, Lyon et Bourges ?
Mondeville et Charleville, je ne pourrai te dire car je n'ai pas eu l'occasion de jouer contre elles. J'ai pu voir Mondeville performer en Coupe de France U17 et même si je sais que ce n'est pas la même chose, je pense que Mondeville à quelque chose à jouer. Concernant Lyon et Bourges, j'ai eu l'occasion de jouer contre les deux équipes mais elles ont un jeu complètement différent donc là je préfère ne pas m'avancer.
• A titre personnel, tu as connu une saison raccourcie puisque tu t’es fait les croisés début février. Je suppose que c’est pour ça que Roche Vendée a connu une 2ème phase « compliquée » (6ème et 1-9) après une belle première phase terminée à la première place (8-2) lol ?
Je ne pense pas que mon absence y soit pour quelque chose si elles ont perdu les matchs ! Après je pense que ça a forcément joué sur le moral certes, mais on ne peut pas dire que c'est pour ça qu'elles ont perdu : elles peuvent jouer sans moi, ça il n'y a pas de doute ! C'est vrai que c'est compliqué de s'adapter car il faut que des postes 2 passent au poste 1 donc oui il y a eu beaucoup de changement dans les postes et ça n'est pas forcément été facile. Mais ce n'est pas grâce a moi qu'on gagne. Même si le fait que je sois partie n'a pas facilité la tâche, elles peuvent le faire sans moi !
Meg PEDROSO, tout sourire
• Comment vas-tu physiquement depuis ton opération une quinzaine de jours après ta blessure ?
Physiquement je vais bien, je récupère assez rapidement et bien donc je suis satisfaite pour l'instant. Mais ça n'a pas été toujours facile, ça demande beaucoup de travail pour récupérer, que cela soit chez le kiné ou bien personnellement.
• Et moralement ?
Moralement ça a été beaucoup plus difficile. Ce qui a été le plus dur je pense, ce n'est pas d'accepter le blessure : une fois que j'ai eu le résultat de l'IRM, je ne pouvais que l'accepter pour pouvoir avancer. Ce qui a été difficile, c'est que ce n'est pas une blessure que je me suis faite toute seule mais lors d'un choc. Mais pour moi ce qui a été le plus dur, c'est de ne pas avoir eu le choix d'abandonner mon équipe. Même si je sais que ce n'est pas de ma faute, ça a été très difficile pour moi - et ça l'est encore. J'aurais aimé pourvoir les aider pendant la deuxième phase mais malheureusement je n'ai pas pu. Peut-être que ça n'aurait rien changé dans les résultats mais au moins je n'aurais pas eu le sentiment de les abandonner comme je l'ai aujourd'hui.
• En profites-tu pour faire des choses que tu ne faisais pas avant ?
Oui bien-sûr, ce n'est pas par ce que j'ai un genou en moins que je me suis arrêté de m'entraîner. Au contraire, j'en profite pour faire d'autres choses, notamment de la muscu ou du gainage ou bien évidemment me remuscler la jambe. Ou encore le tir. Il y a beaucoup plus de chose à travailler qu'on ne peut l'imaginer.
• Il paraît que ce genre de blessure longue durée permet de voir si le basket manque vraiment. Alors, verdict ?
Le verdict n'est pas une surprise car bien évidement cela me manque énormément ! Je suis passée de faire du basket tous les jours à 0 fois par semaine, donc forcément ça fait un gros vide. Mais j'en reviendrai plus forte.
• Il parait aussi que cela fait grandir, que cela permet de découvrir certaines choses. Qu’as-tu appris ou qu’apprends-tu sur toi-même ou sur la vie depuis que tu es blessée ?
Oui forcément cela fait grandir. Après moi je ne suis pas encore au stade de reprendre le basket donc je n'ai pas encore totalement tout appris. Mais c'est sûr que j'ai appris sur moi-même, sur mon caractère dans une situation comme celle-ci. Ce n'est pas parce que je me suis fait les croisés que je me suis arrêtée de vivre, ça c'est sûr, mais il y a eu quand même un moment d'adaptation. Cela m'a permis de me rapprocher de Johann, mon coach. Il m'a demandé d'être avec lui sur le banc et je suis passée de joueuse à assistant coach en U18, du coup on parle beaucoup. Forcément je n'ai pas le même lien avec lui qu'avant et c'est tant mieux pour moi car ça me permet de voir autre chose au basket, notamment le coaching. Et ça m'intéresse.
• Je te laisse le dernier mot, Meg…
Tout d'abord je voudrais dire aux finalistes du Final 4 U18 "bonne chance à toutes et que la meilleure équipe gagne" ! Mais je voudrais aussi remercier tous ceux qui me soutiennent pour ma blessure, que cela soit mes parents, mes amis, mon équipe, les parents de mon équipe, mon coach, mon kiné, mon médecin, mais aussi mon club et certaines joueuses de mon club qui se reconnaîtront forcément. C'est aussi grâce à eux si je récupère bien et vite car ils ont toujours été là pour moi. Et une toute dernière chose : le meilleur moyen de prouver aux autres qu'on est fort, c'est mentalement.
Une page va donc se tourner, que ce soit donc pour ce titre qui va changer de main ou ce genou qui va se consolider. Patience, travail, bon été et rendez-vous la saison prochaine, Meg !
Physiquement je vais bien, je récupère assez rapidement et bien donc je suis satisfaite pour l'instant. Mais ça n'a pas été toujours facile, ça demande beaucoup de travail pour récupérer, que cela soit chez le kiné ou bien personnellement.
• Et moralement ?
Moralement ça a été beaucoup plus difficile. Ce qui a été le plus dur je pense, ce n'est pas d'accepter le blessure : une fois que j'ai eu le résultat de l'IRM, je ne pouvais que l'accepter pour pouvoir avancer. Ce qui a été difficile, c'est que ce n'est pas une blessure que je me suis faite toute seule mais lors d'un choc. Mais pour moi ce qui a été le plus dur, c'est de ne pas avoir eu le choix d'abandonner mon équipe. Même si je sais que ce n'est pas de ma faute, ça a été très difficile pour moi - et ça l'est encore. J'aurais aimé pourvoir les aider pendant la deuxième phase mais malheureusement je n'ai pas pu. Peut-être que ça n'aurait rien changé dans les résultats mais au moins je n'aurais pas eu le sentiment de les abandonner comme je l'ai aujourd'hui.
• En profites-tu pour faire des choses que tu ne faisais pas avant ?
Oui bien-sûr, ce n'est pas par ce que j'ai un genou en moins que je me suis arrêté de m'entraîner. Au contraire, j'en profite pour faire d'autres choses, notamment de la muscu ou du gainage ou bien évidemment me remuscler la jambe. Ou encore le tir. Il y a beaucoup plus de chose à travailler qu'on ne peut l'imaginer.
• Il paraît que ce genre de blessure longue durée permet de voir si le basket manque vraiment. Alors, verdict ?
Le verdict n'est pas une surprise car bien évidement cela me manque énormément ! Je suis passée de faire du basket tous les jours à 0 fois par semaine, donc forcément ça fait un gros vide. Mais j'en reviendrai plus forte.
• Il parait aussi que cela fait grandir, que cela permet de découvrir certaines choses. Qu’as-tu appris ou qu’apprends-tu sur toi-même ou sur la vie depuis que tu es blessée ?
Oui forcément cela fait grandir. Après moi je ne suis pas encore au stade de reprendre le basket donc je n'ai pas encore totalement tout appris. Mais c'est sûr que j'ai appris sur moi-même, sur mon caractère dans une situation comme celle-ci. Ce n'est pas parce que je me suis fait les croisés que je me suis arrêtée de vivre, ça c'est sûr, mais il y a eu quand même un moment d'adaptation. Cela m'a permis de me rapprocher de Johann, mon coach. Il m'a demandé d'être avec lui sur le banc et je suis passée de joueuse à assistant coach en U18, du coup on parle beaucoup. Forcément je n'ai pas le même lien avec lui qu'avant et c'est tant mieux pour moi car ça me permet de voir autre chose au basket, notamment le coaching. Et ça m'intéresse.
• Je te laisse le dernier mot, Meg…
Tout d'abord je voudrais dire aux finalistes du Final 4 U18 "bonne chance à toutes et que la meilleure équipe gagne" ! Mais je voudrais aussi remercier tous ceux qui me soutiennent pour ma blessure, que cela soit mes parents, mes amis, mon équipe, les parents de mon équipe, mon coach, mon kiné, mon médecin, mais aussi mon club et certaines joueuses de mon club qui se reconnaîtront forcément. C'est aussi grâce à eux si je récupère bien et vite car ils ont toujours été là pour moi. Et une toute dernière chose : le meilleur moyen de prouver aux autres qu'on est fort, c'est mentalement.
Une page va donc se tourner, que ce soit donc pour ce titre qui va changer de main ou ce genou qui va se consolider. Patience, travail, bon été et rendez-vous la saison prochaine, Meg !