Alors que tout le petit monde du basket s'est réjoui des éventuelles retombées médiatiques des exploits olympiques de nos "Braqueuses", il en est encore qui, comme le village d'Astérix, résistent encore à l'emballement. Moi par exemple! Car si je souhaite bien entendu que mon sport préféré bénéficie d'un minimum de ressources, je ne souhaite surtout pas le voir atteint par la gangrène qui a atteint bien d'autres sports avant lui: l'argent. Vous voulez des exemples? Le foot en premier lieu, ce serait trop long. Le rugby aussi avec la célèbre agression de la table de nuit et la grève de l'entrainement et maintenant le handball avec les derniers évènements en date du MAHB-gate. Ne soyons pas naïf non plus: les excès existent aussi à petit niveau même sans argent. Mais ils ne sont pas de même nature et statistiquement forcément moins nombreux.
Thierry BALESTRIERE, président de la Ligue, s’enorgueillissait récemment qu'il n'y ait plus maintenant de budgets de LFB inférieur à 1 million d'euros. C'est effectivement très bien. Celui du BLMA avoisine le double. Mince, 1 à 2 millions d'euros pour 10 à 12 joueuses et un staff adapté, c'est bien non? Alors pas plus, juste histoire de ne pas sombrer dans certains travers. Et cela donnera également un minimum de chances à nos jeunes joueuses de se faire une place au sein des rosters nationaux. On ne gagnera plus l'EuroLeague se sitôt? Pas grave!
Thierry BALESTRIERE, président de la Ligue, s’enorgueillissait récemment qu'il n'y ait plus maintenant de budgets de LFB inférieur à 1 million d'euros. C'est effectivement très bien. Celui du BLMA avoisine le double. Mince, 1 à 2 millions d'euros pour 10 à 12 joueuses et un staff adapté, c'est bien non? Alors pas plus, juste histoire de ne pas sombrer dans certains travers. Et cela donnera également un minimum de chances à nos jeunes joueuses de se faire une place au sein des rosters nationaux. On ne gagnera plus l'EuroLeague se sitôt? Pas grave!
Je citerai à cet égard, comme je le fais si régulièrement, ce que disait André GARCIA, journaliste de France Télévision avec qui j'ai eu la chance de partager de passionnants petits-déjeuners lors des Championnats du Monde au Brésil en 2006: "je me battrai pour que mon sport passe à la télé une fois par an...mais pas plus!"
Je ne pourrai pas dire mieux et nous pourrons ainsi continuer à nous rendre dans les salles avec les enfants, en sifflotant et les mains dans les poches sans avoir à subir de fouilles intempestives...ni assister comme cette année à la première bagarre entre deux filles dans les tribunes de Coubertin.
Je ne pourrai pas dire mieux et nous pourrons ainsi continuer à nous rendre dans les salles avec les enfants, en sifflotant et les mains dans les poches sans avoir à subir de fouilles intempestives...ni assister comme cette année à la première bagarre entre deux filles dans les tribunes de Coubertin.