Ce 4.158ème article depuis la création de ce blog n'a pas été - "n'est pas", devrais-je même dire - le plus facile à faire... D'abord parce qu'il a été diablement difficile à caler mais surtout parce qu'il est générateur d'un torrent d'émotions pour votre serviteur. Il faut dire que Linda BOUSBAA c'est à la fois un énorme talent, un joli palmarès chez les Jeunes, le minibus de Nice et Laure ECARD à qui je pense chaque week-end de basket sans exception depuis ce terrible mois d'avril 2008 mais aussi une carrière inversement proportionnelle à son talent. Hors du terrain, Linda c'est aussi et surtout 10 ans d'une belle rencontre et d'une belle amitié. Je suis donc particulièrement heureux et fier de l'accompagner ici dans le début de sa nouvelle vie, de faire avec elle, pour elle et pour ceux qui voudront bien lire ces lignes, ce flash-back sur sa première vie.
• Linda, il paraît que tu as quelque chose à annoncer ?
Tout à fait Dom, il est temps pour moi de prendre ma retraite et de mettre un terme à ma carrière sportive.
• Tu sais que nous ne sommes pas le 1er avril et qu’il ne faut pas me faire de blague sur ce sujet hein ?
Oui, oui je suis au courant, on est bien en novembre. Et justement, je prends bientôt un an de plus (NDR : Linda fêtera ses 27 ans la semaine prochaine). Il faut donc penser à la suite...
• Pourquoi fais-tu cette annonce maintenant, à ce moment de l’année et de la saison ?
Dans un premier temps j’attendais de donner des réponses à certains clubs. Après, j’ai été en discussion avec un club de la région pour ne faire que les entraînements, je voulais donc valider ce point... ou pas. Et au-delà de tout ça, j’étais débordée par la reprise des cours, mes examens et mon travail. Du coup je n’ai pas eu le temps de le faire avant !
• Cette idée d’arrêter t’avait-elle déjà traversé l’esprit ?
Oh que oui !
• Qu’est-ce qui t’a fait basculer cette fois-ci ? Tu n’as pas eu de propositions ?
Si, si j’ai bien eu des propositions mais il faut savoir que maintenant je suis mariée, donc installée. Du coup, j'ai fait le choix de ne pas bouger de la région du limousin. Des clubs d’autres régions ont pris contact avec moi, y compris des clubs de Ligue 2, mais ce n’était pas possible pour moi de partir la région.
Mais ce qui m’a vraiment fait basculer, c'est tout simplement mon année passée à Feytiat. On va dire que c'est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Pour faire simple, on m’a reproché de ne pas m’entraîner le matin parce que j’allais étudier alors que nous avions bien validé ce point ensemble lorsqu’ils sont venus me chercher. Et puis je n’étais pas la seule à faire des études ! Toute l’année a été très compliquée pour moi car au final je partais déjà avec une épine dans le pied et chaque prétexte était bon pour ne pas me faire confiance. Par choix du coach, je suis arrivée en tant qu’ailière alors que j’ai toujours été meneuse. Pour autant le défi ne me faisait pas peur du tout mais essayer d’avoir la confiance du coach quand au final le problème est tout autre devient très compliqué ! A peine recrutée, il savait déjà qu’il ne comptait pas me conserver et cela malgré ce que j’ai pu prouver et reprouver tout au long de la saison…
• Est-ce un arrêt total du basket ou simplement un arrêt du basket professionnel ? Autrement dit, arrêtes-tu totalement la balle orange ?
C’est un arrêt du basket professionnel. Mais impossible d’arrêter totalement, la balle orange restera toujours ma passion. A ce jour pourtant, je n’y touche plus du tout à ce ballon et pour le moment je n’en ressens ni le besoin, ni l’envie. Il faut dire que j’ai mon diplôme à valider cette année. Donc oui j’arrête totalement mais on ne sait pas de quoi demain sera fait. Aller m’entraîner avec un club, je ne suis pas contre (c’était d’ailleurs une discussion avancée que j’ai eue avec un des clubs de la région) ou même toucher la balle comme ça, par plaisir avec des amies, ne me semble pas impossible.
• Linda, il paraît que tu as quelque chose à annoncer ?
Tout à fait Dom, il est temps pour moi de prendre ma retraite et de mettre un terme à ma carrière sportive.
• Tu sais que nous ne sommes pas le 1er avril et qu’il ne faut pas me faire de blague sur ce sujet hein ?
Oui, oui je suis au courant, on est bien en novembre. Et justement, je prends bientôt un an de plus (NDR : Linda fêtera ses 27 ans la semaine prochaine). Il faut donc penser à la suite...
• Pourquoi fais-tu cette annonce maintenant, à ce moment de l’année et de la saison ?
Dans un premier temps j’attendais de donner des réponses à certains clubs. Après, j’ai été en discussion avec un club de la région pour ne faire que les entraînements, je voulais donc valider ce point... ou pas. Et au-delà de tout ça, j’étais débordée par la reprise des cours, mes examens et mon travail. Du coup je n’ai pas eu le temps de le faire avant !
• Cette idée d’arrêter t’avait-elle déjà traversé l’esprit ?
Oh que oui !
• Qu’est-ce qui t’a fait basculer cette fois-ci ? Tu n’as pas eu de propositions ?
Si, si j’ai bien eu des propositions mais il faut savoir que maintenant je suis mariée, donc installée. Du coup, j'ai fait le choix de ne pas bouger de la région du limousin. Des clubs d’autres régions ont pris contact avec moi, y compris des clubs de Ligue 2, mais ce n’était pas possible pour moi de partir la région.
Mais ce qui m’a vraiment fait basculer, c'est tout simplement mon année passée à Feytiat. On va dire que c'est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Pour faire simple, on m’a reproché de ne pas m’entraîner le matin parce que j’allais étudier alors que nous avions bien validé ce point ensemble lorsqu’ils sont venus me chercher. Et puis je n’étais pas la seule à faire des études ! Toute l’année a été très compliquée pour moi car au final je partais déjà avec une épine dans le pied et chaque prétexte était bon pour ne pas me faire confiance. Par choix du coach, je suis arrivée en tant qu’ailière alors que j’ai toujours été meneuse. Pour autant le défi ne me faisait pas peur du tout mais essayer d’avoir la confiance du coach quand au final le problème est tout autre devient très compliqué ! A peine recrutée, il savait déjà qu’il ne comptait pas me conserver et cela malgré ce que j’ai pu prouver et reprouver tout au long de la saison…
• Est-ce un arrêt total du basket ou simplement un arrêt du basket professionnel ? Autrement dit, arrêtes-tu totalement la balle orange ?
C’est un arrêt du basket professionnel. Mais impossible d’arrêter totalement, la balle orange restera toujours ma passion. A ce jour pourtant, je n’y touche plus du tout à ce ballon et pour le moment je n’en ressens ni le besoin, ni l’envie. Il faut dire que j’ai mon diplôme à valider cette année. Donc oui j’arrête totalement mais on ne sait pas de quoi demain sera fait. Aller m’entraîner avec un club, je ne suis pas contre (c’était d’ailleurs une discussion avancée que j’ai eue avec un des clubs de la région) ou même toucher la balle comme ça, par plaisir avec des amies, ne me semble pas impossible.
Les débuts niçois, Montpellier et le reste...
• Revenons quelques années en arrière… Je crois que tu quittes ta famille très tôt, vers 13 ans il me semble. Qu’est-ce qui t’a décidé à partir ?
L’envie de réussir, la passion. Je suis originaire de Nancy et il n'y a qu'un gros club masculin. En féminin, il n'y avait ni Centre de Formation, ni club professionnel. C’était donc dans la continuité du Pôle que de partir en Centre de Formation. Tu vas me dire que j’aurais pu partir plus près de chez moi ? Ce n’est pas faux mais avant de me décider je voulais faire le tour des clubs qui m’ont contactée, pouvoir voir par moi-même et ainsi faire le bon choix. Mais ça en fait de la route de l’Est au Nord, puis au Sud ! Malgré les kilomètres, mes parents m’ont toujours soutenue et m’ont proposé de faire le tour des clubs en plus des journées de détections ouvertes. J’ai donc fait le choix d’aller à Nice. Et non ce n’est pas le cadre de la ville ni le climat (bien qu’on l'apprécie une fois là-bas) qui m’ont fait prendre ce choix mais bien le club qui m’a plu ainsi que les coaches et la structure.
Je tiens d’ailleurs à remercier mes parents qui ont toujours été là pour moi, qui m’ont laissé partir alors que ce n’était pas simple en tant que parents de laisser partir sont enfant de 13 ans si loin. Je les remercie pour tout leur amour et l’éducation qu’ils m’ont donnée. Merci à eux d’avoir fait partie de cette belle aventure, pas simple fût-elle, d'avoir été toujours présents. En un mot : des parents en or.
• Est-ce que cela a été difficile à gérer pour toi ces premières années loin de tes parents ?
Ce n’était pas facile c’est sûr. Tu es loin de chez toi et tu dois assumer mais c’était mon choix et j’étais contente d’être là où j’avais décidé d’être. Le plus dur, c’était le soir. La journée, à 13 ans, tu es au collège. Moi j’étais en demi-pension, je ne rentrais donc que le soir et c’est à ce moment-là que j'ai réalisé que je ne rentrerais plus avant la période des fêtes. Mais grâce aux personnes que j’ai rencontrées là-bas, mes coéquipières, les parents, les coachs, en fait tout simplement grâce à ma deuxième famille, j’ai vite pris le rythme et l’habitude.
• Sur le plan sportif, tout s’est plutôt bien passé puisque ces premières années ont été également celles des Equipes de France jeunes avec un sommet en 2007 et la médaille d’or en U16 mais aussi une médaille d’argent U18 en 2009 et des 4ème et 5ème places U20 en 2010 et 2011. Que te reste-t-il de ces campagnes en Equipe de France ?
De supers souvenirs, de très belles rencontres, des moments incroyables de partage et une fierté de porter le maillot bleu et d’être Capitaine de son équipe nationale. Mais il me reste surtout tout ce que cela apporte dans le fond pour affronter la vie : de la force mentale, une capacité d’adaptation, une facilité de communication, de l’engagement, un surpassement de soi. Ne jamais rien lâcher…
L’Equipe de France, c’est la plus belle école de la vie. J'en garde un souvenir inoubliable car tu y arrives comme une enfant et tu en ressors plus forte que jamais en tant qu’adulte. Un grand merci à mon pays !
• Entre temps, à la rentrée 2008-2009, tu arrives au BLMA et tu y restes 2 ans. Il faut pourtant attendre la fin de la saison 2009-2010 pour que l’on te donne ta chance au bénéfice de la blessure d’Alexia PLAGNARD… et que tu la saisisses. Ton meilleur moment sur le plan sportif ?
Mon meilleur moment, c’est malheureusement ce moment où L'on décide de me faire enfin confiance... même si c'est par obligation. J'ai choisi de mettre le basket en priorité, de faire des sacrifices toute ma vie pour ça, pour vivre ce genre de moments. Pour être sur un terrain, entourée de joueuses expérimentées aussi talentueuses soient-elles les unes ou les autres. Pour apprendre encore face à de grandes joueuses et mettre en œuvre sur le terrain tout ce que j’avais déjà appris. Pour avoir tout simplement la chance de prouver ce dont j'étais capable, a fortiori durant des plays-off. C'était un super moment sportif pour moi, une récompenser pour tout le travail que j’avais fourni.
• Pourtant, pour de bonnes ou de moins bonnes raisons, tu ne restes pas. Le Président de l’époque décide de faire jouer les règlements fédéraux, de te bloquer pendant 2 ans et vous partez en procès. C’est un peu le début d’une longue errance avec 8 clubs en 8 ans. A froid, après toutes ces années, regrettes-tu cette décision ?
Je ne peux pas parler de ce sujet pour le moment malheureusement... Mais je ne peux pas parler de regret à propos de cette décision car au moment où j’ai voulu partir j’avais de meilleures propositions. Je savais que le club ne me donnerais jamais ma chance et que là d’autres clubs allaient me la donner. Mais effectivement si j’avais su d'une manière ou d'une autre que cela allait me pourrir ma vie sportive, réellement me bloquer et m’empêcher d’aller vers ces propositions, évidemment je serais restée. A contre-cœur tout de même mais je serais restée. Alors si je dois parler de regret, ce serais plutôt le regret de ne pas avoir eu vraiment ma chance…
• Entre les mauvais choix, le manque de chance, les blessures ou un entourage qui ne t’a pas forcément toujours bien conseillé, où places-tu les responsabilités ?
Sur moi-même. Je ne tiens personne responsable, si ce n’est une personne de Montpellier qui a évidemment une grosse part dans tout ça. Pour le reste, c’était mes choix. Bons ou mauvais, ils ont été chacun dans le but de réaliser mon rêve tant bien que mal.
L’envie de réussir, la passion. Je suis originaire de Nancy et il n'y a qu'un gros club masculin. En féminin, il n'y avait ni Centre de Formation, ni club professionnel. C’était donc dans la continuité du Pôle que de partir en Centre de Formation. Tu vas me dire que j’aurais pu partir plus près de chez moi ? Ce n’est pas faux mais avant de me décider je voulais faire le tour des clubs qui m’ont contactée, pouvoir voir par moi-même et ainsi faire le bon choix. Mais ça en fait de la route de l’Est au Nord, puis au Sud ! Malgré les kilomètres, mes parents m’ont toujours soutenue et m’ont proposé de faire le tour des clubs en plus des journées de détections ouvertes. J’ai donc fait le choix d’aller à Nice. Et non ce n’est pas le cadre de la ville ni le climat (bien qu’on l'apprécie une fois là-bas) qui m’ont fait prendre ce choix mais bien le club qui m’a plu ainsi que les coaches et la structure.
Je tiens d’ailleurs à remercier mes parents qui ont toujours été là pour moi, qui m’ont laissé partir alors que ce n’était pas simple en tant que parents de laisser partir sont enfant de 13 ans si loin. Je les remercie pour tout leur amour et l’éducation qu’ils m’ont donnée. Merci à eux d’avoir fait partie de cette belle aventure, pas simple fût-elle, d'avoir été toujours présents. En un mot : des parents en or.
• Est-ce que cela a été difficile à gérer pour toi ces premières années loin de tes parents ?
Ce n’était pas facile c’est sûr. Tu es loin de chez toi et tu dois assumer mais c’était mon choix et j’étais contente d’être là où j’avais décidé d’être. Le plus dur, c’était le soir. La journée, à 13 ans, tu es au collège. Moi j’étais en demi-pension, je ne rentrais donc que le soir et c’est à ce moment-là que j'ai réalisé que je ne rentrerais plus avant la période des fêtes. Mais grâce aux personnes que j’ai rencontrées là-bas, mes coéquipières, les parents, les coachs, en fait tout simplement grâce à ma deuxième famille, j’ai vite pris le rythme et l’habitude.
• Sur le plan sportif, tout s’est plutôt bien passé puisque ces premières années ont été également celles des Equipes de France jeunes avec un sommet en 2007 et la médaille d’or en U16 mais aussi une médaille d’argent U18 en 2009 et des 4ème et 5ème places U20 en 2010 et 2011. Que te reste-t-il de ces campagnes en Equipe de France ?
De supers souvenirs, de très belles rencontres, des moments incroyables de partage et une fierté de porter le maillot bleu et d’être Capitaine de son équipe nationale. Mais il me reste surtout tout ce que cela apporte dans le fond pour affronter la vie : de la force mentale, une capacité d’adaptation, une facilité de communication, de l’engagement, un surpassement de soi. Ne jamais rien lâcher…
L’Equipe de France, c’est la plus belle école de la vie. J'en garde un souvenir inoubliable car tu y arrives comme une enfant et tu en ressors plus forte que jamais en tant qu’adulte. Un grand merci à mon pays !
• Entre temps, à la rentrée 2008-2009, tu arrives au BLMA et tu y restes 2 ans. Il faut pourtant attendre la fin de la saison 2009-2010 pour que l’on te donne ta chance au bénéfice de la blessure d’Alexia PLAGNARD… et que tu la saisisses. Ton meilleur moment sur le plan sportif ?
Mon meilleur moment, c’est malheureusement ce moment où L'on décide de me faire enfin confiance... même si c'est par obligation. J'ai choisi de mettre le basket en priorité, de faire des sacrifices toute ma vie pour ça, pour vivre ce genre de moments. Pour être sur un terrain, entourée de joueuses expérimentées aussi talentueuses soient-elles les unes ou les autres. Pour apprendre encore face à de grandes joueuses et mettre en œuvre sur le terrain tout ce que j’avais déjà appris. Pour avoir tout simplement la chance de prouver ce dont j'étais capable, a fortiori durant des plays-off. C'était un super moment sportif pour moi, une récompenser pour tout le travail que j’avais fourni.
• Pourtant, pour de bonnes ou de moins bonnes raisons, tu ne restes pas. Le Président de l’époque décide de faire jouer les règlements fédéraux, de te bloquer pendant 2 ans et vous partez en procès. C’est un peu le début d’une longue errance avec 8 clubs en 8 ans. A froid, après toutes ces années, regrettes-tu cette décision ?
Je ne peux pas parler de ce sujet pour le moment malheureusement... Mais je ne peux pas parler de regret à propos de cette décision car au moment où j’ai voulu partir j’avais de meilleures propositions. Je savais que le club ne me donnerais jamais ma chance et que là d’autres clubs allaient me la donner. Mais effectivement si j’avais su d'une manière ou d'une autre que cela allait me pourrir ma vie sportive, réellement me bloquer et m’empêcher d’aller vers ces propositions, évidemment je serais restée. A contre-cœur tout de même mais je serais restée. Alors si je dois parler de regret, ce serais plutôt le regret de ne pas avoir eu vraiment ma chance…
• Entre les mauvais choix, le manque de chance, les blessures ou un entourage qui ne t’a pas forcément toujours bien conseillé, où places-tu les responsabilités ?
Sur moi-même. Je ne tiens personne responsable, si ce n’est une personne de Montpellier qui a évidemment une grosse part dans tout ça. Pour le reste, c’était mes choix. Bons ou mauvais, ils ont été chacun dans le but de réaliser mon rêve tant bien que mal.
18 octobre 2008 - 1er avril 2018 : près de 10 ans séparent ces deux photos de Linda à son arrivée au BLMA et sous son dernier maillot de Feytiat
Montpellier, la ville des derniers souvenirs avec Laure...
• On est bien obligé d’évoquer Nice, le minibus et Laure… En 2010, tu me disais « Je pense toujours à elle et me bat pour elle ». Comment vois-tu les choses maintenant ?
Rien n'a changé, cette phrase fait toujours partie de moi... Laure est dans mon cœur et elle le restera toujours…
• Ne penses-tu pas que la disparition de Laure ait pu avoir une influence négative sur ta carrière, qu’inconsciemment tu t’es peut-être interdit de faire la grosse carrière que tu méritais ?
Je ne me suis pas interdit de faire la carrière que je méritais, en tout cas pas consciemment. Après, c’est sur que ça m’a fragilisée. Et avec le recul oui, la perte de Laure a été un traumatisme pour moi. Le contexte autour de ce drame ne m’a pas aidée. Être seule et loin de chez soi dans ce genre de moment est vraiment compliqué... On s’enferme dans sa douleur sans s’en rendre compte, sans se laisser le temps de réellement cicatriser car on doit penser "carrière" et "avancer" malgré tout. Alors mon corps a parlé pour moi avec des blessures diverses.
Pour autant je reste persuadée que si on m’avait laissé partir de Montpellier, j’aurais su et pu rebondir. Le plus dur était d’évoluer dans cette ville où elle avait joué pour la dernière fois, remplie des derniers souvenir avec elle et de son dernier souffle… Au final, en plus du deuil venait se mélanger la frustration, la frustration de travailler sans jamais être récompensée, sans avoir la chance de prouver. Un mélange négatif qui n’aide pas. Et si j’avais pu partir là où je devais partir, j’aurais pu réellement tourner cette page et remplacer cette frustration par du positif et continuer de faire des sacrifices pour de bonnes raisons.
• Sauf erreur de ma part tu es maintenant mariée. Et donc retraitée. Doit-on s’attendre à un heureux évènement prochainement ?
La vie nous le dira...
• Si un jour ton fils ou ta fille, autour de ses 13 ans, te demande de partir dans un Centre de Formation, quelle sera ta réaction ?
Avant je t’aurais dit que je n’espérais pas qu’il fasse du basket, qu’il souhaite s’exiler pour essayer de vivre de sa passion. Maintenant, avec recul, je l’accepterais et je le soutiendrais. Mais je ne pourrais pas m’empêcher de le mettre en garde, car si on dit "le travail paie", cela ne dépend malheureusement pas que de toi comme tu l’a évoqué. Il y a aussi une partie chance, rencontrer les bonnes personnes au bon moment, être bien entouré, etc... Tous ces facteurs jouent beaucoup et c’est important de le savoir. Dans le cas contraire, on ne s’en prend qu’à soit en cas d’échec alors que on n'est pas seul dans tout ça…
Rien n'a changé, cette phrase fait toujours partie de moi... Laure est dans mon cœur et elle le restera toujours…
• Ne penses-tu pas que la disparition de Laure ait pu avoir une influence négative sur ta carrière, qu’inconsciemment tu t’es peut-être interdit de faire la grosse carrière que tu méritais ?
Je ne me suis pas interdit de faire la carrière que je méritais, en tout cas pas consciemment. Après, c’est sur que ça m’a fragilisée. Et avec le recul oui, la perte de Laure a été un traumatisme pour moi. Le contexte autour de ce drame ne m’a pas aidée. Être seule et loin de chez soi dans ce genre de moment est vraiment compliqué... On s’enferme dans sa douleur sans s’en rendre compte, sans se laisser le temps de réellement cicatriser car on doit penser "carrière" et "avancer" malgré tout. Alors mon corps a parlé pour moi avec des blessures diverses.
Pour autant je reste persuadée que si on m’avait laissé partir de Montpellier, j’aurais su et pu rebondir. Le plus dur était d’évoluer dans cette ville où elle avait joué pour la dernière fois, remplie des derniers souvenir avec elle et de son dernier souffle… Au final, en plus du deuil venait se mélanger la frustration, la frustration de travailler sans jamais être récompensée, sans avoir la chance de prouver. Un mélange négatif qui n’aide pas. Et si j’avais pu partir là où je devais partir, j’aurais pu réellement tourner cette page et remplacer cette frustration par du positif et continuer de faire des sacrifices pour de bonnes raisons.
• Sauf erreur de ma part tu es maintenant mariée. Et donc retraitée. Doit-on s’attendre à un heureux évènement prochainement ?
La vie nous le dira...
• Si un jour ton fils ou ta fille, autour de ses 13 ans, te demande de partir dans un Centre de Formation, quelle sera ta réaction ?
Avant je t’aurais dit que je n’espérais pas qu’il fasse du basket, qu’il souhaite s’exiler pour essayer de vivre de sa passion. Maintenant, avec recul, je l’accepterais et je le soutiendrais. Mais je ne pourrais pas m’empêcher de le mettre en garde, car si on dit "le travail paie", cela ne dépend malheureusement pas que de toi comme tu l’a évoqué. Il y a aussi une partie chance, rencontrer les bonnes personnes au bon moment, être bien entouré, etc... Tous ces facteurs jouent beaucoup et c’est important de le savoir. Dans le cas contraire, on ne s’en prend qu’à soit en cas d’échec alors que on n'est pas seul dans tout ça…
Générique de fin
• Quand tu te retournes, quelles sont les personnes qui ont été les plus importantes pour toi ?
Incontestablement toutes ces personnes magnifiques que j’ai rencontrées, qui ont fait de ces années à Nice un souvenir exceptionnel et qui sont rentrées dans mon cœur pour toujours. Je tiens d’ailleurs à les remercier. Je pense aux familles BERTHUEL, DONIVARD, FOIRET (une pensée particulière à Thierry qui repose en paix), MIGUET, GOFFIN, ECARD (grosse pensée à Laure), QUATTROCHI et PRIBELLA, OLIVETTI, ETCHEGOIN, CERUTTI, ALLONCLE, NICOISE et encore bien d’autres, ce serait trop long pour tous les citer. Je pense également à mes ami(e)s de classe ou encore à toutes mes coéquipières ; Wilka, Lauraine, Marie, Marine, Alison, Doudou, Cécilia, Laure, Elsa, Sarah… Merci à vous tous pour chaque moment qu’on a vécu ensemble, pour tout ce que vous avez fait pour moi. Merci d’avoir été ma deuxième famille. Du fond du cœur, je ne vous oublierai jamais.
Je ne veux pas non plus oublier évidemment Dominique BENTEJAC. Tu le connais ? :) Je tiens à te remercier pour ton soutient durant toutes ses années, tes supers articles et photos et surtout pour ton amitié. Une super personne dont le club devrait plus prendre soin et remercier pour son travail de l’ombre si bien fait. Un grand merci également à tous les supporters avec qui j'ai pu sympathiser avec une pensée spéciale pour Dédé et Hervé ainsi qu'Odette.
Évidemment je ne peux pas oublier Eric LE PAPE qui a été une super rencontre, un pilier pour le club de Montpellier. Il n'y est malheureusement plus mais force est de constater tout le travail qu’il a fourni. Et si ce Centre de Formation était si bien encadré et que les jeunes avaient leur place dans un gros club ça, c’est grâce à lui. Et Guy PRAT (et sa famille) que je salue ? Quel coach, aussi fort en tant que joueur qu’entraîneur ! Grâce à lui, le regret d’être passé dans ce club est moindre car je ne suis pas venue pour rien : j’ai tellement appris à ses côtés que je l’en remercie encore aujourd’hui, tant pour ses conseils que pour la personne qu’il est, humain, gentil, juste, compétant... Un régal et une chance d’avoir travaillé avec lui.
Sans oublier JuJu !! Ha sacré Juju ! Plus passionné que lui au final, il n'y a pas ! Merci à lui pour ses longues discutions au sujet de Laure qui me faisaient énormément de bien, pour sa bonne humeur et sa disponibilité.
Et puis mes chères amies Jess DE COLO, Martine BARBA et Penda LY que j'ai connue à Feytiat (comme quoi même lors de passages semés d’embûches il peut y avoir sur ton chemin de supers rencontres).
• Au final, quel bilan tires-tu de tout cela ?
Ma carrière de sportive de haut-niveau a été une très bonne expérience. J'ai pu vivre de ma passion, faire de belles rencontres. J'ai vécu des moments uniques et j'ai représenté mon pays en portant le maillot de l'Equipe de France. J'ai eu aussi des moments difficiles et j'ai du affronter des situations complexes. Il y a donc eu du bon et du moins bon, du plaisir et de la douleur. Mais cela m'a permis d'être la personne que je suis aujourd'hui et j'en suis fière.
• SI tu devais ne remercier qu’une seule personne, qui cela serait-il et pourquoi ?
Mon mari. Il est un exemple pour moi par sa force mentale, sa motivation et sa volonté à réussir dans tout ce qu’il entreprend. Il a su assumer son métier de cadre tout en jouant au volley à haut niveau et il continue de jouer à bon niveau malgré un métier très prenant. Et si aujourd’hui j’ai repris ma vie en main et j’ai pu vivre plus sereinement mes derniers moments de basket, c’est bien grâce à lui, grâce à son état d’esprit toujours positif. Avoir un homme aussi bon que lui à mes côtés m’a aidé à surmonter les épreuves, à me battre, à ne jamais rien lâcher, à positiver, à relativiser et à avancer. Pour tout ça je lui serai éternellement reconnaissante. Il m’a permis de guérir les blessures du passé et de remplacer cette frustration induite par ma carrière par de la joie, du bonheur et de l’avenir. Merci à toi mon mari…
• Inutile de te dire que si tu souhaites faire le ménage chez toi et qu’il te reste quelques-uns de tes maillots, je veux bien venir les chercher immédiatement ! Maintenant je te laisse le dernier mot, Linda…
Ce sera avec plaisir que je ferai le ménage alors ;)
Je tiens à te remercier une fois de plus pour toutes tes interviews, c’était un réel plaisir pour moi. Surtout je tiens à saluer ta patience pour celle-ci qui a été un parcours du combattant pour toi car entre le travail et les cours j’avoue que j’ai pris un peu beaucoup de temps ^^
Je souhaite aussi remercier toute ma famille pour son soutient et plus particulièrement ma sœur Nedjoua qui m’a appris toutes les bases du basket et m'a transmis cette passion du ballon orange. J’en garde de supers souvenirs même si je suis contente de ne plus l’avoir en tant que coach parce que je peux te dire qu’elle ne rigole pas ! Mais au moins j’ai acquis du mental dès mon plus jeune âge grâce à elle (en même temps, pas le choix lol. Mais c’était une super coach ^^).
Je n’oublie pas aussi mes débuts, là où j’ai commencé, au club de Vandœuvre-lès-Nancy. Je souhaite remercier toutes les personnes qui ont fait partie de mon apprentissage. Merci à Stéphane MOLZ, qui a pris le relais après ma sœur, mon deuxième entraîneur, ainsi que Patrice et son père. Merci aussi à ceux qui m'ont fait découvrir et aimer les sélections Meurthe et Moselle Daniel LADINI puis Lorraine, ainsi qu’a Stanislas HACQUARD qui m’a formée durant mes années Pôle Espoir accompagné de Bernard MASSON, Margaux LAUTIER, Mélanie MANGIN, Stéphanie DUBOIS, Stéphane AGBENINOU et aussi Alexandra WOLF. Sans oublier Mohammed MARRAKCHI qui fait vivre et évoluer le basket féminin. Merci à vous tous de m’avoir transmis votre passion et votre savoir-faire.
Je ne peux évidemment pas oublier les coachs de l’Equipe de France. Merci à Grégory ALAIN de m’avoir fait confiance lors de ma première sélection et toutes celles qui ont suivi. Merci également à Jérôme FOURNIER et Alain JARDEL ainsi qu'à tout les staffs kinés (même ceux qui m’ont fait cracher mes poumons !) et aux préparateurs physiques Alban LEBIGOT et Gregory MORATA. Merci à vous tous pour cette expérience unique et enrichissante. Merci également à François GOMEZ que j'ai eu la chance d'avoir en club et qui surtout m'a toujours beaucoup soutenue.
Pour finir encore un énorme merci à mes parents pour leur dévouement auprès de chacun de leurs enfants. Entre ceux qui étaient au foot, au volley et au basket, autant te dire que c’était la course tous les week-ends ! Un énorme merci à ma belle-famille également, qui m’a soutenue aussi dans mes épreuves. Entre le sport et la reconversion, j'ai eu un super équilibre. Entre ma belle-mère (plus cultivée qu'elle, il n'y a pas) et mon beau-père (ancien sportif de haut niveau et entraîneur de l’équipe nationale d’Algérie de volley mais aussi directeur d’une école), j’ai vite compris d’où venait la force de mon mari. Alors merci à vous tous, la famille, d’avoir embelli ma vie par vos rires, vos conseils et votre soutient…
Linda, qu'ajouter à tout cela que tu ne saches déjà ? Je n'oublie rien, du pire comme ce Monaco-Feytiat duquel j'étais rentré pétrifié par ce que j'avais vu à deux soirées particulières à Limoges, l'une lors d'un dîner à la pizzeria, l'autre chez toi... Je n'oublierai jamais non plus ce regard que nous avons échangé à la fin de ce match Limoges-Feytiat que tu avais réussi malgré la défaite et dans lequel je pense que nous nous sommes dit tant de choses... Un grand merci pour ta confiance et bonne chance pour le reste de ta vie mais tu le sais : je ne serai sans doute pas très loin !
Incontestablement toutes ces personnes magnifiques que j’ai rencontrées, qui ont fait de ces années à Nice un souvenir exceptionnel et qui sont rentrées dans mon cœur pour toujours. Je tiens d’ailleurs à les remercier. Je pense aux familles BERTHUEL, DONIVARD, FOIRET (une pensée particulière à Thierry qui repose en paix), MIGUET, GOFFIN, ECARD (grosse pensée à Laure), QUATTROCHI et PRIBELLA, OLIVETTI, ETCHEGOIN, CERUTTI, ALLONCLE, NICOISE et encore bien d’autres, ce serait trop long pour tous les citer. Je pense également à mes ami(e)s de classe ou encore à toutes mes coéquipières ; Wilka, Lauraine, Marie, Marine, Alison, Doudou, Cécilia, Laure, Elsa, Sarah… Merci à vous tous pour chaque moment qu’on a vécu ensemble, pour tout ce que vous avez fait pour moi. Merci d’avoir été ma deuxième famille. Du fond du cœur, je ne vous oublierai jamais.
Je ne veux pas non plus oublier évidemment Dominique BENTEJAC. Tu le connais ? :) Je tiens à te remercier pour ton soutient durant toutes ses années, tes supers articles et photos et surtout pour ton amitié. Une super personne dont le club devrait plus prendre soin et remercier pour son travail de l’ombre si bien fait. Un grand merci également à tous les supporters avec qui j'ai pu sympathiser avec une pensée spéciale pour Dédé et Hervé ainsi qu'Odette.
Évidemment je ne peux pas oublier Eric LE PAPE qui a été une super rencontre, un pilier pour le club de Montpellier. Il n'y est malheureusement plus mais force est de constater tout le travail qu’il a fourni. Et si ce Centre de Formation était si bien encadré et que les jeunes avaient leur place dans un gros club ça, c’est grâce à lui. Et Guy PRAT (et sa famille) que je salue ? Quel coach, aussi fort en tant que joueur qu’entraîneur ! Grâce à lui, le regret d’être passé dans ce club est moindre car je ne suis pas venue pour rien : j’ai tellement appris à ses côtés que je l’en remercie encore aujourd’hui, tant pour ses conseils que pour la personne qu’il est, humain, gentil, juste, compétant... Un régal et une chance d’avoir travaillé avec lui.
Sans oublier JuJu !! Ha sacré Juju ! Plus passionné que lui au final, il n'y a pas ! Merci à lui pour ses longues discutions au sujet de Laure qui me faisaient énormément de bien, pour sa bonne humeur et sa disponibilité.
Et puis mes chères amies Jess DE COLO, Martine BARBA et Penda LY que j'ai connue à Feytiat (comme quoi même lors de passages semés d’embûches il peut y avoir sur ton chemin de supers rencontres).
• Au final, quel bilan tires-tu de tout cela ?
Ma carrière de sportive de haut-niveau a été une très bonne expérience. J'ai pu vivre de ma passion, faire de belles rencontres. J'ai vécu des moments uniques et j'ai représenté mon pays en portant le maillot de l'Equipe de France. J'ai eu aussi des moments difficiles et j'ai du affronter des situations complexes. Il y a donc eu du bon et du moins bon, du plaisir et de la douleur. Mais cela m'a permis d'être la personne que je suis aujourd'hui et j'en suis fière.
• SI tu devais ne remercier qu’une seule personne, qui cela serait-il et pourquoi ?
Mon mari. Il est un exemple pour moi par sa force mentale, sa motivation et sa volonté à réussir dans tout ce qu’il entreprend. Il a su assumer son métier de cadre tout en jouant au volley à haut niveau et il continue de jouer à bon niveau malgré un métier très prenant. Et si aujourd’hui j’ai repris ma vie en main et j’ai pu vivre plus sereinement mes derniers moments de basket, c’est bien grâce à lui, grâce à son état d’esprit toujours positif. Avoir un homme aussi bon que lui à mes côtés m’a aidé à surmonter les épreuves, à me battre, à ne jamais rien lâcher, à positiver, à relativiser et à avancer. Pour tout ça je lui serai éternellement reconnaissante. Il m’a permis de guérir les blessures du passé et de remplacer cette frustration induite par ma carrière par de la joie, du bonheur et de l’avenir. Merci à toi mon mari…
• Inutile de te dire que si tu souhaites faire le ménage chez toi et qu’il te reste quelques-uns de tes maillots, je veux bien venir les chercher immédiatement ! Maintenant je te laisse le dernier mot, Linda…
Ce sera avec plaisir que je ferai le ménage alors ;)
Je tiens à te remercier une fois de plus pour toutes tes interviews, c’était un réel plaisir pour moi. Surtout je tiens à saluer ta patience pour celle-ci qui a été un parcours du combattant pour toi car entre le travail et les cours j’avoue que j’ai pris un peu beaucoup de temps ^^
Je souhaite aussi remercier toute ma famille pour son soutient et plus particulièrement ma sœur Nedjoua qui m’a appris toutes les bases du basket et m'a transmis cette passion du ballon orange. J’en garde de supers souvenirs même si je suis contente de ne plus l’avoir en tant que coach parce que je peux te dire qu’elle ne rigole pas ! Mais au moins j’ai acquis du mental dès mon plus jeune âge grâce à elle (en même temps, pas le choix lol. Mais c’était une super coach ^^).
Je n’oublie pas aussi mes débuts, là où j’ai commencé, au club de Vandœuvre-lès-Nancy. Je souhaite remercier toutes les personnes qui ont fait partie de mon apprentissage. Merci à Stéphane MOLZ, qui a pris le relais après ma sœur, mon deuxième entraîneur, ainsi que Patrice et son père. Merci aussi à ceux qui m'ont fait découvrir et aimer les sélections Meurthe et Moselle Daniel LADINI puis Lorraine, ainsi qu’a Stanislas HACQUARD qui m’a formée durant mes années Pôle Espoir accompagné de Bernard MASSON, Margaux LAUTIER, Mélanie MANGIN, Stéphanie DUBOIS, Stéphane AGBENINOU et aussi Alexandra WOLF. Sans oublier Mohammed MARRAKCHI qui fait vivre et évoluer le basket féminin. Merci à vous tous de m’avoir transmis votre passion et votre savoir-faire.
Je ne peux évidemment pas oublier les coachs de l’Equipe de France. Merci à Grégory ALAIN de m’avoir fait confiance lors de ma première sélection et toutes celles qui ont suivi. Merci également à Jérôme FOURNIER et Alain JARDEL ainsi qu'à tout les staffs kinés (même ceux qui m’ont fait cracher mes poumons !) et aux préparateurs physiques Alban LEBIGOT et Gregory MORATA. Merci à vous tous pour cette expérience unique et enrichissante. Merci également à François GOMEZ que j'ai eu la chance d'avoir en club et qui surtout m'a toujours beaucoup soutenue.
Pour finir encore un énorme merci à mes parents pour leur dévouement auprès de chacun de leurs enfants. Entre ceux qui étaient au foot, au volley et au basket, autant te dire que c’était la course tous les week-ends ! Un énorme merci à ma belle-famille également, qui m’a soutenue aussi dans mes épreuves. Entre le sport et la reconversion, j'ai eu un super équilibre. Entre ma belle-mère (plus cultivée qu'elle, il n'y a pas) et mon beau-père (ancien sportif de haut niveau et entraîneur de l’équipe nationale d’Algérie de volley mais aussi directeur d’une école), j’ai vite compris d’où venait la force de mon mari. Alors merci à vous tous, la famille, d’avoir embelli ma vie par vos rires, vos conseils et votre soutient…
Linda, qu'ajouter à tout cela que tu ne saches déjà ? Je n'oublie rien, du pire comme ce Monaco-Feytiat duquel j'étais rentré pétrifié par ce que j'avais vu à deux soirées particulières à Limoges, l'une lors d'un dîner à la pizzeria, l'autre chez toi... Je n'oublierai jamais non plus ce regard que nous avons échangé à la fin de ce match Limoges-Feytiat que tu avais réussi malgré la défaite et dans lequel je pense que nous nous sommes dit tant de choses... Un grand merci pour ta confiance et bonne chance pour le reste de ta vie mais tu le sais : je ne serai sans doute pas très loin !