C'est donc pour la "meilleure des mauvaises places", la 5ème, que Grégory HALIN et ses demoiselles vont lutter ce dimanche après-midi. Contrairement à hier qui nous voyait proposer un remake du match contre la Grande-Bretagne, l'adversaire du jour nous est inédit: l'Ukraine. Quelques remarques préliminaires au sujet de cette équipe:
> sa meilleure rebondeuse, avec plus de 10 prises par rencontre, n'est autre que l'arrageoise Olesia MALASHENKO;
> elle possède avec Alina IAGUPOVA une joueuse multi-disciplinaire: top-scoreuse à plus de 17 points par match, meilleure passeuse avec près de 6 passes et plus forte chippeuse/contreuse avec un cumul par rencontre de 4 prises;
> elle a inquiété sérieusement les espagnoles, menant jusqu'à +6 à 5' de la fin en quarts;
De quoi donc aborder cette dernière ligne droite avec circonspection...
Mises sur de bons rails par Touty GANDEGA et Linda BOUSBAA (4 points chacune), les tricolores se portent rapidement en tête 8-2 puis 12-6. Mais un 4-10 concédé aux deux joueuses dont on disait qu'il fallait se méfier (lire plus haut) ramenait les ukrainiennes en tête 14-16.
Isabelle STRUNC montre le bout de son nez dès l'entame du deuxième quart avec 5 points consécutifs, ce qui a pour effet de porter les tricolores à nouveau en tête. Elles le resteront d'ailleurs toute la période, seul une égalisation à 30-30 signée MALASHENKO faisant planer un petit doute. Mais comme elle l'avait débutée, STRUNC termine la période par un primé: 33-30.
> sa meilleure rebondeuse, avec plus de 10 prises par rencontre, n'est autre que l'arrageoise Olesia MALASHENKO;
> elle possède avec Alina IAGUPOVA une joueuse multi-disciplinaire: top-scoreuse à plus de 17 points par match, meilleure passeuse avec près de 6 passes et plus forte chippeuse/contreuse avec un cumul par rencontre de 4 prises;
> elle a inquiété sérieusement les espagnoles, menant jusqu'à +6 à 5' de la fin en quarts;
De quoi donc aborder cette dernière ligne droite avec circonspection...
Mises sur de bons rails par Touty GANDEGA et Linda BOUSBAA (4 points chacune), les tricolores se portent rapidement en tête 8-2 puis 12-6. Mais un 4-10 concédé aux deux joueuses dont on disait qu'il fallait se méfier (lire plus haut) ramenait les ukrainiennes en tête 14-16.
Isabelle STRUNC montre le bout de son nez dès l'entame du deuxième quart avec 5 points consécutifs, ce qui a pour effet de porter les tricolores à nouveau en tête. Elles le resteront d'ailleurs toute la période, seul une égalisation à 30-30 signée MALASHENKO faisant planer un petit doute. Mais comme elle l'avait débutée, STRUNC termine la période par un primé: 33-30.
Au retour des vestiaires, l'avance des Bleuettes montent un court instant à +13, 43-30, sur un 10-0 cumulé à cheval. Mais c'est maintenant aux ukrainiennes de connaître leur temps fort et aux françaises de rester muettes près de 4 minutes. De 4"-30 la marque passe à 47-44 et le doute qui s'installe à nouveau. Dominantes au rebond, les petites Bleues ne parviennent pourtant pas à se créer des situations de lancers francs: avec seulement 6 fautes concédées par les ukrainiennes, c'est un total famélique de 3 lancers qui seront tentés (STRUNC 1 et MOREL 2)! Et réussis, fort heureusement.
Le dernier quart verra les "locales" d'un soir compter 6 unités d'avance à 54-48 et 7' à jouer. Mais IAGUPOVA relance la machine et l'Ukraine se porte à nouveau en tête dans le money-time: 56-57 puis 56-59 à 60" du terme. Heureusement, Hhadydia MINTE sort de sa boîte son unique 3-points de la rencontre (59-59), mais cela reste insuffisant puisque l'Ukraine passe à nouveau devant à 59-60 puis 61-62 (O. CHEK). C'est finalement Isabelle STRUNC qui portera le coup de grâce à 2" du terme, la dernière tentative signée IAGUPOVA échouant au buzzer.
Les jeunes filles de Grégory HALIN, venues en Serbie sans réel objectif pour cause d'effectif décimé et rajeuni, terminent finalement sur deux victoires leur permettant de valider une 5ème place. En finale, l'Espagne s'impose 62-53 face à la Russie et devient ainsi médaille d'or. La Pologne complète le podium de cette compétition.
France 63 - Ukraine 62 (14-16, 19-14, 14-14, 16-18)
> Les statistiques par ici...
> Linda BOUSBAA: 4 points à 2/13 en 32' de jeu, 3 rebonds, 4 balles perdues et 3 passes
> Isabelle STRUNC: 14 points à 6/16 en 37' de jeu, 2 rebonds et 3 passes
> Olesia MALASHENKO: 21 points à 9/13 en 35' de jeu, 8 rebonds, 1 passe et 2 interceptions
Le dernier quart verra les "locales" d'un soir compter 6 unités d'avance à 54-48 et 7' à jouer. Mais IAGUPOVA relance la machine et l'Ukraine se porte à nouveau en tête dans le money-time: 56-57 puis 56-59 à 60" du terme. Heureusement, Hhadydia MINTE sort de sa boîte son unique 3-points de la rencontre (59-59), mais cela reste insuffisant puisque l'Ukraine passe à nouveau devant à 59-60 puis 61-62 (O. CHEK). C'est finalement Isabelle STRUNC qui portera le coup de grâce à 2" du terme, la dernière tentative signée IAGUPOVA échouant au buzzer.
Les jeunes filles de Grégory HALIN, venues en Serbie sans réel objectif pour cause d'effectif décimé et rajeuni, terminent finalement sur deux victoires leur permettant de valider une 5ème place. En finale, l'Espagne s'impose 62-53 face à la Russie et devient ainsi médaille d'or. La Pologne complète le podium de cette compétition.
France 63 - Ukraine 62 (14-16, 19-14, 14-14, 16-18)
> Les statistiques par ici...
> Linda BOUSBAA: 4 points à 2/13 en 32' de jeu, 3 rebonds, 4 balles perdues et 3 passes
> Isabelle STRUNC: 14 points à 6/16 en 37' de jeu, 2 rebonds et 3 passes
> Olesia MALASHENKO: 21 points à 9/13 en 35' de jeu, 8 rebonds, 1 passe et 2 interceptions