Le Monténégro qualifie la Slovaquie, l'Italie qualifiée et la Russie dehors!

Dernière journée avec donc, pour les derniers de chaque poule, la valise du retour... Chaque match compte encore dans ces poules A et B de Vannes!

Monténégro et Ukraine ne parviennent que peu à se départager lors de cette première mi-temps: -6 à 2-8 (3ème) et 8-14 en faveur des premières et +5 à 17-22 (14ème) en faveur des secondes. Et si l'Ukraine a pu faire la course en tête jusqu'à la 12ème, la bascule s'est opérée sur deux lancers francs signés Jelena DUBLJEVIC. C'est par l'extérieur que vient la solution pour les monténégrines puisque la peinture est archi-dominée par leurs adversaires avec 18 points à 8 à la pause. Snezana ALEKSIC et Ana BALETIC signent ainsi le 7-0 qui permet à leur équipe de prendre le pilotage de cette rencontre, exception faite d'un court retour des ukrainiennes à 29-30 sur une réussite d'Olga DUBROVINA. La mi-temps est atteinte sur la marque de 31-30, une plutôt bonne affaire pour les partenaires d'Iva PEROVANOVIC tournant uniquement à 30% contre 45% dans le camp d'en face.
Les débats sont encore serrés jusqu'à la 28ème, jusu'à ce 8-0 portant la marque de 45-43 à 53-43 (5 points pour Jelena DUBLJEVIC et un primé pour Snezana ALEKSIC). Les ukrainiennes ne se relèveront pas de cette série. Bien au contraire, un 9-2 plus tard à l'entame de la dernière période donnera même +17 aux monténégrines, écart maximal. En s'inclinant finalement 72-60, les coéquipières d'une Alina IAGUPOVA enfin un peu plus raisonnable dans ses choix quittent la compétition mais qualifient la Slovaquie pour laquelle le match contre la Turquie ne comptera pas.

Montenegro 72 - Ukraine 60 ( 16-19, 15-11, 22-13 et 19-17)

D'ailleurs cette rencontre sans enjeu entre deux qualifiés laisse présager d'un beau match. Que nenni! On assiste au contraire à un match de bien faible niveau, la faute surtout à une Slovaquie hors de rythme et sans aucune réussite. Pourtant, les digues slovaques tiennent bon jusqu'à la 10ème, l'équipe de Klaudia LUKACOVICOVA parvenant même à se porter en tête à 5-6, 7-8 ou 9-10. Malheureusement, tout a une fin et en cumulant les échecs pendant plus de 5 minutes à l'entame de la deuxième période et en ne marquant qu'une seule et unique fois en 7' les slovaques laissent le champ libre à leurs adversaire du jour. On constate ainsi une marque de 27-16 à la 18ème lorsque Bahar CAGLAR convertit sa tentative. Et lorsque Klaudia LUKACOVICOVA réussit elle aussi son panier, ce n'est que le premier sur 6 tentatives et cela ne fait que 20 points à la pause. Insuffisant pour espérer quoi que ce soit...
La deuxième période est du même tonneau: les slovaques ne sont pas très loin en terme de points (une grosse dizaine dira-t'on), mais quand on marque aussi peu c'est un océan. Du coup, la Turquie déroule sans forcer son talent et s'impose finalement 66-48. A noter quelques choix surprenant du sélectionneur slovaque à un moment où le sort du match n'était pas encore hypothéqué...

Turquie 66 - Slovaquie 48 (12-12, 20-8, 19-18 et 15-10)
> Les photos de la rencontre par ici...

Dieu que cette Russie manque d'imagination et d'inspiration... Elle ne doit d'ailleurs qu'à la seule Marina KUZINA, à 4/4 dont 2/2 derrière l'arc, de se porter en tête à la 10ème. Car pour le jeu, on repassera. La pseudo-meneuse américaine Epiphanny PRINCE est d'ailleurs pointée à 0/1 et 1 balle perdue à cet instant de la rencontre. Côté italien, on a du mal à franchir la zone mise en place par les russes mais on devine déjà une chose: c'est Giorgia SOTTANA qui est vraisemblablement charger d'alimenter le score quand elle est sur le terrain.
L'entame du deuxième quart est marqué par un 0-5 signé de la seule Giorgia SOTTANA qui oblige Alfredas VAINAUSKAS à poser son premier temps-mort après 1'30 de jeu à peine (20-18). Efficace puisque derrière c'est un 7-0 en faveur des russes qui leur permet de reprendre un peu d'avance (5 points pour Evgenia BELYAKOVA et 2 pour Nadezhda GRISHAEVA). Les italiennes réagissent alors mais la pluie de 3-points qui s'abat sur elles depuis le début de la rencontre (6/12 contre 2/9) rend les choses compliquées. On atteint la mi-temps sur la marque de 35-30 et tout, y compris une sortie de route prématurée de la Russie, reste possible...
La seconde période voit les russes concéder un 0-10 entre la 20ème et la 26ème: les italiennes sont maintenant en tête à 37-40! Il faut dire que Marina KUZINA ne marque plus, ce qui complique considérablement les affaires des russes. Il faudra d'ailleurs un bon passage signé cette fois PRINCE pour remettre de l'essence dans le moteur, l'américaine apportant cette fois 10 points et 5 rebonds dans cette dernière période. Le sort des deux équipes va se jouer sur quelques points, non pas pour la victoire qui échappe définitivement à l'Italie lorsque les derniers tirs de Giorgia SOTTANA rebondissent sur l'arceau mais pour la qualification finale.
Au buzzer, plus personne parmi les joueuses ne sait quoi penser. On discute, on palabre et même du côté des médias il faut de longues minutes pour connaître la suite des évènements...

Russie 72 - Italie 66 (20-11, 15-19, 12-16 et 25-20)

Il reste maintenant, pour que la fête soit totale - comprenez que les russes rentrent à la maison! - à l'Espagne de triompher de la valeureuse Suède. Et pour tout vous dire, après avoir été "tous suédois; 24 heures plus tôt, nous voilà "tous espagnols". A regret tant ces nordiques nous ont épatés, mais espagnols le temps d'un match.
Et mince: c'est la Suède, toujours sur son petit nuage, qui prend un départ canon! 4-2, 11-4 et 16-6 après 8 minutes de jeu! Diable... Les jumelles ELDEBRINK, Louice HALVARSSON et Stefanie YDERSTÖM sont lancées comme des balles! Il faut attendre les 2 dernières minutes pour voir enfin les espagnoles réagir par CASAS, NICHOLLS aux lancers et VALDEMORO. 0-6 et 16-12 au tableau à l'atteinte de la 10ème.
Mais voilà: la flamme suédoise ne s'éteint pas et la machine repart: 20-12 et même 29-20 à l'issue d'un 7-0 signé ELDEBRINK de loin, EGNELL aux lancers et AILI. Voilà les russes remises en course et les italiennes en train de préparer leurs valises. Et dans le petit monde des amateurs de basket, c'est la plus grande frustration que de devoir souhaiter la défaite de ces suédoises. Une sorte de cas de conscience, quoi...
La croisée des destins se fera à 30-30 sur une égalisation de Marta XARGAY. Il y aura bien un dernier avantage pour les suédoises à 32-30, mais ce sera la dernière fois. Sancho LYTTLE abat un travail titanesque avec 17 points, 17 rebonds et 4 contres! Il faut d'ailleurs plus de 5 minutes aux nordiques pour parvenir à percer enfin le filet adverse et l'écart est fait! En 10 minutes, les coéquipières de Louice HALVERSSON ne marqueront que 2 petits points contre 17 dans le camp d'en face: 42-66.

> Les photos de la rencontre par ici...

Suède 49 - Espagne 73 (16-12, 14-18, 10-19 et 9-24)

N'hésitez pas à partager la joie des italiennes et leurs remerciements aux joueuses espagnoles!