La journée basket a débuté avec le match Lituanie vs Monténégro. Après leurs défaites plus ou moins inattendues hier, les deux formations devaient tenter de se remettre dans le bon sens afin de gagner le droit de disputer la "finale pré-TPO" contre la Croatie puisque le vainqueur de cette rencontre sera qualifié pour le TPO.
C'est chose faite pour le petit Monténégro qui s'impose 68-59 à l'issue d'un match très disputé qui aura connu 7 changements de leader et 10 égalités. Au sein de cette formation, on aura bien entendu remarqué Iva PEROVANOVIC (18 points, 5 rebonds, 2 passes et 8 fautes provoquées), Anna DE FORGE et surtout Jelena SKEROVIC avec une ligne de stats impressionnante: 13 points à 4/8, 6 rebonds, 4 passes, 6 fautes provoquées et 7 interceptions!
Lituanie 59 - Monténégro 68 (12-14, 17-15, 24-16 et 6-23)
> Les stats par ici...
Il y a maintenant une demi-finale d'Euro à disputer entre la Russie et la République Tchèque. C'est pour cela, puis pour le France vs Turquie, que 400 spectateurs grand maximum ont fait le déplacement.
Les russes sont le plus vite en action avec des tirs essentiellement extérieurs. Un premier écart est marqué à la 4ème avec un 2-9 puis 5-14. Elena DANILOCHKINA se fait déjà remarquer avec 8 points à 3/3. Le reste de cette première mi-temps est conforme à ces premières impressions: DANILOCHKINA tourne maintenant à 4/4 aux tirs mais KORSTINE, STEPANOVA et OSIPOVA ont apporté leur pierre à l'édifice, cette fois dans la peinture. En face, on tourne bien à 46% mais les pertes de balle sont nombreuses: 7 déjà contre 2 seulement. Et contrairement aux russes qui disposent de plus de solutions, on ne marque que sous le cercle.
De retour sur le terrain, on croit les tchèques bien prêtes de craquer: 15 points de retard à 28-43 en moins de 1'30. Fort heureusement, BURGROVA, VITECKOVA et BURGROVA à nouveau relance la machine à 35-43. Les tchèques sont revenues en course mais sans toutefois parvenir à réduire l'écart de manière significative. Faute de cela, elles subissent un nouvel éclat de 0-12 en fin de quart, portant ainsi la marque à 37-59, plus gros écart de la rencontre. A +25 (47-73), l'affaire tourne même à la démonstration. Boris SOKOLOVSKY ouvre même son banc à Evgenia BELYAKOVA (8' de jeu cumulées depuis le début de cet Euro) puis à Natalya MYASOEDOVA (17' de jeu cumulées). La fin de la rencontre n'a d'autre intérêt que de figer l'écart final:
Un banc supérieur (39 points à 18), plus de points marqués sur pertes de balle (25 contre 4) ou contre-attaques (12 contre 7): tout était russe ce soir. Y compris la qualification pour la finale...
République Tchèque - Russie (18-22, 8-17, 17-22 et 10-24)
C'est chose faite pour le petit Monténégro qui s'impose 68-59 à l'issue d'un match très disputé qui aura connu 7 changements de leader et 10 égalités. Au sein de cette formation, on aura bien entendu remarqué Iva PEROVANOVIC (18 points, 5 rebonds, 2 passes et 8 fautes provoquées), Anna DE FORGE et surtout Jelena SKEROVIC avec une ligne de stats impressionnante: 13 points à 4/8, 6 rebonds, 4 passes, 6 fautes provoquées et 7 interceptions!
Lituanie 59 - Monténégro 68 (12-14, 17-15, 24-16 et 6-23)
> Les stats par ici...
Il y a maintenant une demi-finale d'Euro à disputer entre la Russie et la République Tchèque. C'est pour cela, puis pour le France vs Turquie, que 400 spectateurs grand maximum ont fait le déplacement.
Les russes sont le plus vite en action avec des tirs essentiellement extérieurs. Un premier écart est marqué à la 4ème avec un 2-9 puis 5-14. Elena DANILOCHKINA se fait déjà remarquer avec 8 points à 3/3. Le reste de cette première mi-temps est conforme à ces premières impressions: DANILOCHKINA tourne maintenant à 4/4 aux tirs mais KORSTINE, STEPANOVA et OSIPOVA ont apporté leur pierre à l'édifice, cette fois dans la peinture. En face, on tourne bien à 46% mais les pertes de balle sont nombreuses: 7 déjà contre 2 seulement. Et contrairement aux russes qui disposent de plus de solutions, on ne marque que sous le cercle.
De retour sur le terrain, on croit les tchèques bien prêtes de craquer: 15 points de retard à 28-43 en moins de 1'30. Fort heureusement, BURGROVA, VITECKOVA et BURGROVA à nouveau relance la machine à 35-43. Les tchèques sont revenues en course mais sans toutefois parvenir à réduire l'écart de manière significative. Faute de cela, elles subissent un nouvel éclat de 0-12 en fin de quart, portant ainsi la marque à 37-59, plus gros écart de la rencontre. A +25 (47-73), l'affaire tourne même à la démonstration. Boris SOKOLOVSKY ouvre même son banc à Evgenia BELYAKOVA (8' de jeu cumulées depuis le début de cet Euro) puis à Natalya MYASOEDOVA (17' de jeu cumulées). La fin de la rencontre n'a d'autre intérêt que de figer l'écart final:
Un banc supérieur (39 points à 18), plus de points marqués sur pertes de balle (25 contre 4) ou contre-attaques (12 contre 7): tout était russe ce soir. Y compris la qualification pour la finale...
République Tchèque - Russie (18-22, 8-17, 17-22 et 10-24)
Quid des Bleues maintenant? Après nous avoir enfin offert leur meilleur visage il y a 24 heures contre la Lituanie, qu'en sera-t'il ce soir?
Pour la première fois sauf erreur de ma part, GRUDA et YACOUBOU sont dans le "5" de départ de Pierre VINCENT. Sur la première attaque, YILMAZ mystifie GRUDA, mais LEPRON se montre percutante et efficace au cercle deux fois consécutivement. 5-2. C'est maintenant NEVLIN qui pose problème avec trois réussites consécutives. Ajoutez-y les deux de YILMAZ et VARDARLY et vous aurez un 0-10 obligeant le coach tricolore à prendre un temps-mort. Les entrées de BEIKES, MIYEM et LAWSON ne changent pas radicalement la donne:c'est la défense qui donne des signes de faiblesse et qui laisse trop de possibilités de tirs aux turques, 17 en un quart-temps. Les tirs primées de GOMIS et LAWSON permettent de rester au contact.
Les tricolores connaissent ensuite une mauvaise passe leur coûtant un 0-8 entre la 14ème et la 17ème minute. Le débours est alors à son maximum: -9 à 22-31 puis -10 à 26-36. NEVLIN continue tranquillement son match (14 points à 7/9 en 17') et il faut que ce soit Céline DUMERC qui s'arrache sur un 2+1 pour que l'écart ne soit pas plus important à la mi-temps.
Réputées pour leur jeu plutôt physique, les turques étonnent depuis le quart contre le Monténégro: elles pratiquent également un beau jeu de passe, très rapide. Souhaitons seulement à nos représentantes de ne pas finir dans le même état que le Monténégro: totalement grillé à l'entame de la dernière période.
La défense se durcit au retour du vestiaires et en 5' les Bleues ne concèdent que 2 points. L'hémorragie a été semble-t'il stoppée mais il faut maintenant renflouer le navire. Le temps-mort demandé par Pierre VINCENT n'a pas les effets escomptés: 0-5 et 40-49 à l'entame de la 30ème... Une partie du problème a été solutionnée, reste maintenant à concrétiser. A 15/40 dont 11/29 à 2-pts, ça ne suffira pas!
Edwige LAWSON s'y comme la première de loin (45-49) puis Emilie GOMIS à 1/2 aux lancers (46-49). Le même tandem récidivera quelques minutes plus tard pour un 50-51. Voilà bien longtemps que nos intérieures ne marquent plus... Trop longtemps: Sandrine GRUDA à la 18ème, soit plus de 19 minutes!
Puisque la solution ne peut venir que de dehors, c'est GOMIS toujours qui prend ses responsabilités. Les Bleues repassent en tête quelques secondes à 54-53. VARDARLY balance un shoot casse-croûte pour le 54-58 mais GOMIS lui répond (57-58), suivie de DIGBEU (60-58). 60-60 et 22"8 à jouer, possession turque. VARDARLY fait 0/2 et le match va en prolongations!
Alors que l'on croit que Emilie GOMIS va offrir à la France sa finale, Sandrine GRUDA échoue par trois fois consécutivement dont deux sous le cercle. NEVLIN règle l'addition et la Turquie tient sa finale!
France 62 - Turquie 68 a.p. (15-16, 16-22, 11-11, 18-11 et 2-8)
Pour la première fois sauf erreur de ma part, GRUDA et YACOUBOU sont dans le "5" de départ de Pierre VINCENT. Sur la première attaque, YILMAZ mystifie GRUDA, mais LEPRON se montre percutante et efficace au cercle deux fois consécutivement. 5-2. C'est maintenant NEVLIN qui pose problème avec trois réussites consécutives. Ajoutez-y les deux de YILMAZ et VARDARLY et vous aurez un 0-10 obligeant le coach tricolore à prendre un temps-mort. Les entrées de BEIKES, MIYEM et LAWSON ne changent pas radicalement la donne:c'est la défense qui donne des signes de faiblesse et qui laisse trop de possibilités de tirs aux turques, 17 en un quart-temps. Les tirs primées de GOMIS et LAWSON permettent de rester au contact.
Les tricolores connaissent ensuite une mauvaise passe leur coûtant un 0-8 entre la 14ème et la 17ème minute. Le débours est alors à son maximum: -9 à 22-31 puis -10 à 26-36. NEVLIN continue tranquillement son match (14 points à 7/9 en 17') et il faut que ce soit Céline DUMERC qui s'arrache sur un 2+1 pour que l'écart ne soit pas plus important à la mi-temps.
Réputées pour leur jeu plutôt physique, les turques étonnent depuis le quart contre le Monténégro: elles pratiquent également un beau jeu de passe, très rapide. Souhaitons seulement à nos représentantes de ne pas finir dans le même état que le Monténégro: totalement grillé à l'entame de la dernière période.
La défense se durcit au retour du vestiaires et en 5' les Bleues ne concèdent que 2 points. L'hémorragie a été semble-t'il stoppée mais il faut maintenant renflouer le navire. Le temps-mort demandé par Pierre VINCENT n'a pas les effets escomptés: 0-5 et 40-49 à l'entame de la 30ème... Une partie du problème a été solutionnée, reste maintenant à concrétiser. A 15/40 dont 11/29 à 2-pts, ça ne suffira pas!
Edwige LAWSON s'y comme la première de loin (45-49) puis Emilie GOMIS à 1/2 aux lancers (46-49). Le même tandem récidivera quelques minutes plus tard pour un 50-51. Voilà bien longtemps que nos intérieures ne marquent plus... Trop longtemps: Sandrine GRUDA à la 18ème, soit plus de 19 minutes!
Puisque la solution ne peut venir que de dehors, c'est GOMIS toujours qui prend ses responsabilités. Les Bleues repassent en tête quelques secondes à 54-53. VARDARLY balance un shoot casse-croûte pour le 54-58 mais GOMIS lui répond (57-58), suivie de DIGBEU (60-58). 60-60 et 22"8 à jouer, possession turque. VARDARLY fait 0/2 et le match va en prolongations!
Alors que l'on croit que Emilie GOMIS va offrir à la France sa finale, Sandrine GRUDA échoue par trois fois consécutivement dont deux sous le cercle. NEVLIN règle l'addition et la Turquie tient sa finale!
France 62 - Turquie 68 a.p. (15-16, 16-22, 11-11, 18-11 et 2-8)