KO debout



Finalement, le grand moment d’émotion de cet après-midi de finale restera l'annonce par Gaëlle SKRELA du départ de Sandra DIJON, la grande poste 5 latto-montpelliéraine prenant alors le micro pour nous informer de son choix de poursuivre encore sa carrière sous d'autres cieux (mais sans dire lesquels) avant de craquer dans les bras du Maire venu la remercier. Un grand bravo et mille mercis à Sandra pour sa carrière sous le maillot du BLMA, carrière qu'elle a achevée ce soir sur les bords du Lez au terme d'une rencontre qui l'a vu compiler la meilleure évaluation de son équipe.

L'ultime salut de Sandra DIJON au public lattois
De match en revanche, il n'y en eut pas. Pas bien longtemps en tout cas. Car que faut-il pour espérer battre Bourges? Trois conditions au moins: être soi-même au top, avoir un peu de réussite et un arbitrage au niveau. Force est de constater que ce soir aucune de ces trois conditions n'a été remplie.
Le BLMA a pourtant mené 6-4 (Edwige LAWSON puis Sandra DIJON par deux fois), mais déjà les premiers signes d'inquiétude apparaissent: Fati SACKO n'est visiblement pas dedans pour le moment (0/2 et 1 balle perdue) et les arbitres, notamment Hugues THEPENIER, décident de ne pas siffler le quart de la moitié des fautes commises par Bourges. Dans le camp d'en face, Jennifer DIGBEU égalise à 6-6, prélude à un 0-7 conclu par un missile de Cathy JOENS. Les championnes de France mènent 6-11 et on ne les reverra plus...
Dans le 2ème quart, l'écart descendra une fois à -3 sur un panier de Fati SACKO (20-23) mais c'est plutôt entre -7 et -10 (20-30) que se situera la moyenne. A noter que visiblement la défense est victime de courants d'air, Emmeline NDONGUE réussissant par 4 fois consécutives à se retrouver toute seule en bas de la raquette avec un tout petit effort à faire pour déposer la balle dans l'arceau. A 25-32 à la mi-temps, on ne voit pas beaucoup de solutions de dessiner...

Au retour des vestiaires, l'écart atteint d'entrée son plus haut à -12 (25-37) sur deux coups de patte de NDONGUE et DUMERC de loin. Les Gazelles n'ont alors de Gazelles plus que le nom et les Tangos déroulent: 0-6 et 27-43. Les locales viennent de rester muettes plus de 4' quand enfin Virginie BREMONT prend le dessus sur une Romane BERNIES tout juste entrée en jeu. La suite n'a plus grande importance, même si on se surprendra à rêver l'espace d'un instant à un impossible retour, aux alentours de la 35ème et sur un 6-0 signé Gaëlle SKRELA puis Sandra DIJON par deux fois. 43-50 au tableau. Le temps-mort intelligemment posé par Valérie GARNIER mettra fin aux derniers espoirs des hôtes de cette soirée: Bourges s'impose tranquillement 47-59 et accule le BLMA à un exploit dès jeudi prochain pour poursuivre son rêve.

Entre les erreurs défensives, les hésitations en attaque (à l'image de Gaëlle ou Diandra qui se créent le passage, n'ont plus qu'à aller au double pas...et finalement ressortent le ballon), les fautes non sifflées et les lancers manqués (0/5 puis 3/8 à la mi-temps), voilà déjà de quoi nos 3 conditions initiales mises à mal. Et comme en face on s'est promenés, il n'y a pas eu débat. Dommage tout de même que les sempiternelles jérémiades et gesticulations inutiles de Céline DUMERC viennent sans cesse polluer son brillant jeu en Ligue alors que ce n'est comme par hasard pas le cas dans les compétitions internationales.. Je suis fan, je le reste, mais c'est insupportable!
Sans aucun doute la fatigue de la série compliquée contre Challes a-t'elle joué un rôle. Le BLMA a perdu une manche mais pas encore la guerre et nous serons jeudi soir dans le Cher pour voir cela!

> Lisez l'article d'Hervé LE FELLIC dans Le Berry...

BLMA 47 - Bourges 59 (12-17, 13-15, 8-15 et 14-12)
> Les stats de la rencontre par ici...

Dimanche 29 Avril 2012
Dominique B.

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