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Julien CHESNEAU (Nantes Rezé Basket): "Investir sur l'humain est important"



C'est un peu la semaine nantaise sur le www.lattesmontpellier-basket.com et je sens que je vais avoir encore quelques réflexions! C'est pourtant ce que l'on appelle le "hasard du calendrier" puisqu'en même temps que le Lyon - Nantes Rezé Basket de dimanche dernier le NRB mettait en ligne une troisième vidéo toute aussi excellente que les deux premières.
Je ne pouvais donc pas manquer l'occasion - qui me titillait d'ailleurs depuis une ou deux saisons - d'aller poser quelques questions à Julien CHESNEAU, grand ordonnateur de cette communication. Par bonheur l'homme est bavard et plein de bonnes idées.

• Commençons tout d’abord par un petit mot de présentation. Qui est Julien CHESNEAU ?
Le responsable communication du Nantes Rezé Basket, au club depuis 8ans. Avec Yuliya ANDREYEVA (10 ans au club) je pense que nous faisons désormais office de « commodes Louis XV » du NRB . J’ai suis passé par pas mal de missions dans ce club. J’ai d’abord été responsable développement, je me suis occupé des partenariats (j’étais très mauvais) puis de la gestion administrative et financière avant de me spécialiser dans la communication. Sur un plan plus personnel, j’ai 36 ans et je suis marié et papa de deux beaux garçons qui font ma fierté.

• Quel a été votre parcours - études puis professionnel - avant d’atterrir au NRB ?
J’ai un Bac Littéraire, ce qui me sert aujourd’hui dans la rédaction de mes articles ou des supports que je peux avoir à créer pour le club. Bon, par contre, ça aurait dû me servir à faire moins de fautes d’orthographe, mon péché mignon. Mais je devais dormir pendant ces cours là! Ensuite j’ai fait une maîtrise STAPS mention management du sport avant de terminer avec une année de Master à l’École de Commerce Audencia à Nantes, toujours dans le management du sport.
Pour ce qui est du professionnel, j’ai travaillé dans un skatepark comme assistant évènementiel, j’ai été assistant commercial pour Adidas sur les présentations de nouvelles collections aux professionnels, j’ai également été vendeur chez Décathlon. J’ai connu aussi beaucoup de petits boulots qui n’ont rien à voir avec le sport mais qui m’ont fait manger et comprendre pourquoi je voulais prendre du plaisir dans mon métier.


• A titre personnel, jouez-vous au basket ?
J’ai joué oui, mais mes études m’ont obligé à faire un choix. Parfois ça me manque mais je crois que je ne suis pas fait pour la compétition. Les joueurs que je fréquentais se prenaient trop au sérieux et ça a fini par me lasser. J’ai entraîné aussi, ce qui m’a énormément plu. J’aime manager et je m’y retrouvais avec les jeunes. Je pense que j’y reviendrai un jour.

• Vous êtes annoncé comme « Responsable Communication du Nantes Rezé Basket ». Travaillez-vous seul ou avec une équipe ?
Même si je suis seul à travailler sur la communication je ne peux pas dire que je travaille seul. Je suis quelqu’un qui aime échanger. De ce fait je demande beaucoup l’avis de mes deux collègues, Cyrille AUBERT (responsable administratif et financier) et François DEMARIA (responsable commercial). Leur avis me sert à réajuster ce que je produis. J’ai également travaillé pendant près de quatre ans avec Maxime GOURICHON. Nous n’avons pas pu le garder à cause de nos ennuis financiers et c’est bien dommage. On faisait du bon boulot ensemble et je pense qu’on aurait pu développer de supers projets s’il était resté. C’est un bon mec doublé d’un bon professionnel. J’ai également eu pendant deux ans une stagiaire, Charline BODET, avec qui j’ai vraiment aimé travailler. Pendant deux ans avec Maxime et Charline on a eu une petite équipe qui a permis au NRB de vraiment bien développer sa communication. Aujourd’hui je suis de nouveau seul.

• Si vous deviez la résumer, quelle serait votre philosophie générale en matière de communication ?
Vaste question ... Je dirais : chercher à innover tout le temps en s’inspirant des meilleurs, ne pas se fixer de limites et essayer d’être le plus professionnel possible. J’ai coutume de regarder ce que font les autres notamment aux USA, où pour moi ils sont largement devant nous. Mais je m’inspire aussi de ce que peuvent faire des personnes comme Mickaël DESJARDINS et Tommy HOMBERT du PB86 en termes de montage vidéo. Ils sont pour moi les précurseurs de l’utilisation de la vidéo dans le basket français. J’aimerais bien les rencontrer un jour pour échanger avec eux.

• La communication du NRB est bien entendu tournée vers l’extérieur: la presse, les supporters, les partenaires. Pensez-vous également qu’elle puisse avoir un rôle à l’intérieur du club ?
Bien entendu, même si comme nous restons un « petit » club, la comm’ interne est plus restreinte. Comme je le disais, nous échangeons beaucoup entre nous, c’est le départ de la communication. Depuis cette année nous nous sommes vraiment rapprochés de la partie amateur du club. C’est une volonté forte de la nouvelle équipe dirigeante. Elle représente près de 300 licenciés. Il y aura certainement des choses à faire dans leur sens.

• Avez-vous déjà planifié toute la saison ou agissez-vous en fonction des évènements, du calendrier ?
J’essaie d’avoir un plan de communication en début de saison. Il va dépendre du budget dont je dispose mais il y a quelques « indispensables » comme le clip de début de saison que je souhaite faire chaque année ou les visuels pour les différentes affiches. Après, c’est vrai que malgré ce plan, le quotidien vient souvent perturber ce que j’ai pu prévoir. Parfois j’ai l’opportunité d’en faire plus parce qu’on a un match imprévu (en coupe d’Europe par exemple), parfois je dois me restreindre parce que le budget ne le permet plus. La saison passée par exemple a été extrêmement frustrante car j’ai dû faire avec très peu de moyens financiers. Comparé à l’année 2012-2013 où j’ai pu me faire plaisir, j’ai dû abandonner des projets novateurs comme « Entre deux » par exemple.

• Observez-vous ce que font les autres clubs?
Bien sûr. C’est important de regarder ce que peuvent faire les autres, déjà parce que toute initiative est bonne à relayer puis parce que la concurrence crée l’émulation.

• En dehors de Nantes mais en restant dans le basket féminin, quel est pour vous le club qui fait du bon travail en matière de communication?
Je sais que Charleville, avec Guillaume CRETY qui a débuté comme moi en 2006 de mémoire, a été assez actif. Villeneuve fait du bon boulot, tout comme Lyon qui commence à faire des vidéos. A Montpellier je sais qu’Edwige LAWSON aimerait faire des choses. Même Bourges se met à faire des vidéos. Nos voisins d’Angers aussi travaillent dans ce sens. J’aurais du mal à les départager et ce n’est surtout pas à moi de le faire. On sent que les Présidents commencent à prendre conscience de l’importance de la communication: tant mieux. Le basket féminin en a besoin pour exister et pour sortir de notre base fan habituelle. On a la chance d’avoir beaucoup de nos "Braqueuses" dans le championnat de France, il faut nous appuyer sur leurs charismes pour faire parler de la LFB.


Julien CHESNEAU (Nantes Rezé Basket): "Investir sur l'humain est important"
• En matière de choix de communication, disposez-vous de votre totale autonomie ou vos choix et vos publications doivent-ils être validés par un comité ou un Bureau ?
Je fais valider mes supports par ma direction. J’ai un vice-président qui est délégué à la communication, ce qui permet d’aller assez vite. Je n’ai jamais eu à me plaindre depuis que je suis au club. Thierry FRERE m’a toujours laissé carte blanche, c’est d’ailleurs lui qui a décidé de créer mon poste de responsable de communication. La nouvelle direction va dans le même sens. Il y a de l’échange, chacun donne son avis et écoute ceux des autres. Je propose et c’est la direction qui tranche mais jamais sans en avoir discuté avec moi. Je suis assez ouvert à la critique, car je pense qu’elle fait avancer, donc tout se passe bien.

• De même en matière budgétaire disposez-vous de votre propre budget « comm » ou est-il intégré plus généralement dans le budget du club ?
Un peu des deux. J’ai une subvention du Conseil Général de Loire Atlantique qui me permet de décider ce que je mets dedans. Je le gère seul, même si encore une fois je fais valider mes dépenses auparavant par le responsable financier et la direction. Par contre, il y a des dépenses qui entrent dans le budget communication globale, à commencer par mon salaire ou l’impression des supports de communication (affiches, programmes...).

• Vous travaillez avec une société de production. Est-ce vous qui pilotez totalement cette société ou dispose t’elle de sa propre autonomie au niveau des scénarios ?
Je travaille avec Dagoba Films depuis maintenant cinq saisons. C’est une véritable alchimie. Nicolas BELLANGER et Albin BLANCHERE, qui sont les deux dirigeants, sont vraiment à l’écoute. Parfois c’est moi qui amène mes idées, parfois c’est eux. On travaille en amont sur le scénar, ils apportent leur point de vue de professionnels du métier et moi mes connaissances du club et du basket. On échange énormément. Si on pouvait, on en ferait beaucoup plus mais j’ai des contraintes économiques qui m’en empêchent. J’aimerais beaucoup à terme essayer de créer une WebTV avec eux. Ce qui est sûr, c’est que je leur dois beaucoup: les plus belles vidéos ont été faites avec eux et ils ont en plus pris le temps de m’apprendre les ficelles du métier ce qu’ils n’étaient pas obligé de faire.

• Vous mettez en ligne plusieurs vidéos par an. Vu la qualité de ces productions, cela doit prendre un peu de temps. Les Filles jouent-elles le jeu facilement ?
Oh oui ça prend du temps !! Entre l’écriture du scénar, le tournage, le derushage, le montage et la mise en ligne sur les différents supports ... La plupart du temps on sous-estime tout ce temps-là. La difficulté est que je suis autodidacte mais plus j’avance dans le temps plus je maîtrise les outils et le savoir-faire, donc je vais de plus en plus vite.
Pour les Filles, j’ai énormément de chance : elles sont adorables. Toujours souriantes, dispos et très pros. La plupart me connait bien donc elles savent qu’elles peuvent me faire confiance. Je ne diffuserai jamais quelque chose qui pourrait les desservir. Elles sont d’autant plus remarquables que je rentre un peu dans leur intimité en déplacement. Montrer l’envers du décor c’est une chose mais il faut qu’elles m’acceptent pour cela. Je connais Yuliya, Sarah, Aurélie, Isis et Claire depuis longtemps maintenant, c’est un atout. J’ai toujours eu la chance d’avoir des groupes de joueuses super abordables et humbles. C’est le cas encore cette saison. Même chose pour les coachs et notamment Manu COEURET qui est toujours super dispo et prêt à m’aider. Il me facilite souvent la tâche. Si la communication du club marche c’est grâce à eux. Si je filmais des sportifs avec des égos surdimensionnés ça ne fonctionnerait pas... De toute façon j’ai besoin de m’entendre avec les gens avec qui je travaille.


• A ce niveau-là, percevez-vous une différence entre les joueuses françaises et les joueuses étrangères ou entre les plus « anciennes » et les plus jeunes ?
Oui et non. C’est beaucoup plus simple de faire comprendre à une française ce qu’on attend d’elle. La barrière de la langue, même si je parle l’anglais, peut être un souci. Maintenant, je suis souvent tombé sur des joueuses humainement géniales. Cayla FRANCIS par exemple était toujours souriante. Emy PODRUG et Maggi SKUBALLA ne se prennent pas la tête et se prêtent au jeu toujours avec le sourire. C’est du bonheur de bosser avec ces trois-là.
Pour ce qui est des jeunes et anciennes c’est différent. Les jeunes ont toujours un peu plus envie de se voir, c’est normal. Les anciennes ont dépassé ce stade. Même si ça leur fait de bons souvenirs, elles savent que c’est important pour le club donc elles le font notamment dans ce sens. Ce sont des vraies pros. Je m’appuie beaucoup sur les anciennes. Déjà parce que ce sont elles qui sont devant la caméra et que je pense important qu’elles se retrouvent dans le projet et deuxièmement parce qu’elles sont plus d’expérience que moi dans le sport pro. Elles sont donc toujours de bons conseils. Après à moi d’être intelligent dans mes sollicitations, je ne vais pas toujours voir la même. Caro AUBERT les saisons précédentes ou Aurélie BONNAN sont des joueuses avec qui j’ai beaucoup échangé; c’est encore le cas avec Aurélie cette année. Ce qui est important c’est qu’elles et Manu ont toujours un gentil mot quand les vidéos leurs plaisent. Elles savent dire quand ça ne va pas mais savent aussi venir me dire quand elles aiment. C’est important pour moi que les premiers intéressés soient satisfaits.


• Cet été, lorsque le club a été en difficulté, avez-vous craint que la communication fasse les frais des mesures d’économie ?
Bien sûr. C’est toujours la communication qui trinque en cas de difficultés financières. Ça ne me choque pas d’ailleurs. Même si je n’approuve pas forcément, ce n’est pas illogique qu’on garde le budget pour certains impératifs comme le « sportif ». Sans les sportives il n’y a pas de club. Je ne considère pas mon poste comme sauvé d’ailleurs. Si nous n’arrivons pas à relever la tête financièrement je sais que mon poste est en danger. Là encore ce n’est pas illogique. Aujourd’hui, combien de clubs féminins ont des responsables de communication ? Si c’est régulier dans le foot masculin ce n’est pas automatique chez nous. Je me considère donc comme chanceux. Je ne dois rien à personne car le boulot et le poste c’est moi qui en ai fait ce que c’est aujourd’hui mais je connais aussi la précarité de ma situation.

• Que pouvez-vous dire à ceux qui pensent que quand un club est en difficulté le plus urgent est peut-être une joueuse supplémentaire que de la communication de qualité ?
Que le sportif est une chose mais qu’il ne faut pas tout brader non plus. Investir sur l’humain est important. Je prends le cas de Nantes : nous avons 8 clubs pros et dans ces 8 là il y a le FCN et le HBCN qui cannibalisent peut-être 85% des partenariats privés et de l’attention médiatique. Les 6 autres doivent se partager le reste du gâteau. Si nous n’avions pas cette politique de communication, les médias ne parleraient pas de nous, les partenaires et le grand public n’auraient donc pas connaissance de nous et donc, invariablement, nous irions droit dans le mur. Je me dis donc qu’investir dans la communication est un moyen, certes très abstrait mais assez rapide pour attirer l’attention des potentiels partenaires privés. Notre clip de présentation cumule pour le moment plus de 7.000 vues... Comment un partenaire peut ignorer ça ? Je conclurai en disant que si la communication ne servait à rien une ligue comme la NBA ou des marques comme Nike n’investiraient pas des millions de dollars dedans. CQFD.


Julien CHESNEAU (Nantes Rezé Basket): "Investir sur l'humain est important"
• Nous sommes en début de saison et tout est encore possible sportivement. Si la situation devait se tendre et que le club soit en difficultés sur le plan des résultats (ce que personne ne souhaite bien sûr), changeriez-vous votre politique de communication ?
Non car ce que je veux montrer ce n’est pas les compétences sportives des Filles mais leurs qualités humaines. Elles, et Manu, m’ont épaté la saison passée. Dans la difficulté elles ont gardé la tête haute et ont continué à se battre malgré les soucis financiers. Cette année on a toujours cet état d’esprit. Je veux montrer qu’avant d’être des sportives de haut niveau, les joueuses sont avant tout des filles humbles, dispos et, ce qui n’enlève rien, super drôles.

• Pourriez-vous cesser de communiquer dans un tel cas, de peur par exemple que ce soit mal perçu ?
Vu ce que je viens de dire non. Je pense qu’au contraire il faut continuer à montrer ce que vivent les Filles, même dans la difficulté. Elles subissent une grosse pression au quotidien et pourtant elles arrivent à faire la part des choses. Maintenant, je fais attention à me faire discret quand il faut. Je ne suis pas du style à leur imposer un tournage ou une interview quand le moral n’y est pas. C’est aussi pour ça qu’elles m’accordent du temps, parce qu’elles savent que je sais me faire oublier quand il le faut. Encore une fois sans échange on ne peut pas y arriver.

• Vous êtes sur le site internet, Twitter et Facebook. Si par malheur vous ne deviez conserver qu’un seul support, lequel choisiriez-vous ?
C’est difficile... Je ne mettrai pas le site et les deux réseaux sociaux dans le même panier. Je garde le site quoi qu’il arrive car tout le monde n’est pas sur Facebook ou Twitter. Après si je devais garder un seul des deux réseaux je dirais Facebook car, en termes d’affluence, c’est exponentiel. Nous avons eu près de 400.000 pages lues sur le site Internet l’an passé et la plupart des visiteurs venaient de Facebook. Pourtant, nous n’avons "que" 2.000 fans sur la page... c’est dire le potentiel de cette plateforme.

• En sens inverse et en dehors de toute problématique budgétaire, que souhaiteriez-vous encore ajouter à la communication du NRB ?
Plutôt qu’ajouter j’aimerais renforcer les vidéos via une WebTV comme je le disais. Si je pouvais développer des programmes réguliers comme peuvent le faire les clubs de foot (losc.tv ou psg.tv) ce serait révolutionnaire dans le basket féminin. J’aime également le support webradio auquel j’aimerais ajouter l’image. De tels projets nécessitent du personnel et du budget, ce n’est donc qu’une ambition pour le moment. Mais je pense que l’évolution de mon poste passera par-là, sinon on stagnera inévitablement. Je pense qu’il faut toujours voir plus loin, sans ça on se fixe des limites et on régresse.

• Que pouvez-vous nous dévoiler sur une de vos prochaines réalisations ?
J’ai plusieurs projets en tête notamment faire vivre la saison des Filles à travers plusieurs épisodes mais il va me falloir de la matière pour ça. J’aimerais aussi beaucoup faire un sujet sur Emy et Auré, « la plus vieille raquette de l’Ouest » comme plaisante Aurélie. Ce sont deux personnages attachants et complémentaires. Il y a plein de choses à dire sur leur duo. Je pense faire des portraits aussi, soit grâce à un nouvel épisode « D’entre deux » soit sur un projet moins ambitieux financièrement ... Car l’ensemble de ces projets sont liés au nerf de la guerre : le budget !!

• Je vous laisse le soin de conclure…
D’abord merci de faire la lumière sur ce que l’on peut développer au sein du club. Je pense que c’est assez rare dans le basket féminin donc c’est sympa de le mettre en lumière. Ensuite j’aimerais vraiment que la LFB continue ses efforts en termes de communication. L’arrivée d’Edwige LAWSON et Irène OTTENHOF a boosté un peu la ligue qui s’endormait sur ses acquis. Une émission comme « Dans le Cercle » est une bonne chose, le nouveau site Internet est très pro... C’est super encourageant mais il ne faut pas s’arrêter là. Il y a quatre ans ils avaient mis du budget sur des sujets vidéos. Ils ont abandonné l’idée, c’est vraiment dommage. Je leur ai soumis quelques projets mais malheureusement ça reste lettre morte car je pense qu’ils sont vraiment limités financièrement. J’aimerais que la LFB se batte pour ses droits TV et que l’on vende les matchs à un autre groupe que Sport + qui se fout un peu du championnat. Quand je vois comment nos instances sont passées à côté des performances des Braqueuses... A part sortir un livre, il n’y a pas eu grand-chose de fait. Je pense qu’on rate des opportunités essentielles sur le plan national pour faire décoller le basket féminin, voire le basket en général. Il y a tellement de chose à faire et le sport féminin mérite qu’on s’y intéresse.

Voilà tout plein de bonnes idées reposant sur une saine philosophie. En tout cas, moi j'adhère quasiment sans restriction, en quelque sorte un mode d'emploi pour ceux qui voudraient se lancer. Nous sommes bien placés par chez nous, d'une manière générale, pour savoir que tout n'est pas une question de budget et de moyens... Mais quand on peut joindre l'un et l'autre, même dans une certaine limite concernant les finances, alors on est au top ou pas loin. Et c'est le cas de Nantes!

Mercredi 5 Novembre 2014
Dominique B.

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