Un dernier match à Venelles dimanche prochaine et c'en sera terminé d'une première phase que les U15 de Julie MASSON et Candice GUINET termineront quoi qu'il arrive à la première place, la qualification pour le Groupe A étant acquise depuis quelques matchs déjà. Que de chemin parcouru depuis la déception de la saison dernière que le titre de Champion de France Groupe B n'a fait que légèrement atténuer...
Allons donc voir du côté de la coach Julie MASSON ce qui lui a permis de tant évoluer et ce que l'on est en droit d'attendre de ce petit groupe dans la seconde phase...
• Julie comment vas-tu après cette belle victoire à Lyon ?
Je vais bien merci. Mais bon, "belle victoire", "belle victoire"… Il faut le dire vite !!! Scénario atypique : on a vraiment mal commencé. On a pris un 15-0 d’entrée, on a fait une première mi temps catastrophique. A la fin du 3ème on était à moins 12. Puis dans le dernier quart-temps elles ont trouvé les ressources mentales pour aller chercher cette victoire. Ça c’est LE point positif.
• La qualification pour le Groupe A était l’objectif annoncé. Il est atteint mais n’était-ce pas non plus un minimum avec une équipe de Pôle ?
Je ne sais pas si c’est le minimum... La réforme de la Fédération la saison passée nous a amené à n'avoir qu’une seule équipe U15 Élite dans la région Languedoc-Roussillon vu notre nombre de licenciées. Donc en effet toutes les joueuses qui rentrent au pôle espoir jouent au BLMA mais elles n’y sont pas toutes : Anne-Gaëlle et Noémie ne sont pas au CREPS. Cette saison j’ai 8 joueuses qui en effet s’entraînent 13 heures par semaine ensemble. C’est en effet un vrai plus, mais n’oublions pas que notre vivier de base est quand même beaucoup plus restreint qu’en Pays de Loire, que dans le Nord, L’Ile de France ou le Lyonnais. Quoi qu’il en soit, nous sommes désormais compétitives en club et en sélection régionale et c’est appréciable.
• En plus de cette qualification, vous terminez à la première place. Était-ce important pour toi ?
Étant donné qu’on ne sait pas avec quelles équipes on sera en Groupe A, je crois que sur cette catégorie d’âge l’impact psychologique est important. Donc c’est positif si on doit retrouver Lyon et Nice en janvier.
• Qu’est-ce qui fait la différence par rapport à la saison dernière ou vous laissez échapper le Groupe A de peu après un démarrage compliqué ?
Je pense sincèrement que la première phase était vraiment plus difficile l’an passé. Peut-être pas techniquement mais l’agressivité des équipes du Sud-Ouest nous avait vraiment déstabilisées. Candice et moi-même n’étions pas prêtes à cela. Du coup, cette année nous nous sommes préparées à cela avec les Filles dès la reprise en août.
• Quels objectifs peux-tu nous annoncer pour cette deuxième phase ? Champion de France Groupe A un an après Champion de France Groupe B ?
Je veux qu’on soit compétitives sur toutes les rencontres. Au vu de la formule - il n’y a plus de ¼ de finale - il va falloir jouer TOUS les matchs sérieusement. Le pointaverage va être déterminant, il va falloir être solide pour finir 1er de chaque poule. C’est un beau challenge.
• D’une manière générale, quel est le point fort de ton groupe cette saison ?
Je dirais que l’ensemble du groupe adhère complétement au projet de jeu, la hiérarchie est claire et ça ne pose aucun problème. C’est facile de travailler avec cette équipe.
• En termes de points, on sait l’importance de Yohanna EWODO et Anaïa HOARD. N’êtes-vous pas trop Yohanna-Anaïa-dépendantes ?
Je craignais cela effectivement, notamment pour les premières années qui sont très respectueuses et parfois admiratives de ces deux joueuses. Mais on a du faire sans les deux pendant six semaines quand même. « Le malheur des uns fait le bonheur des autres » et pour le coup, je pense qu’on a gagné du temps pour l’avenir. On a gagné les matchs sans ces 2 joueuses, les Filles ont pris leurs responsabilités et je sors évidemment satisfaites de cet épisode.
Allons donc voir du côté de la coach Julie MASSON ce qui lui a permis de tant évoluer et ce que l'on est en droit d'attendre de ce petit groupe dans la seconde phase...
• Julie comment vas-tu après cette belle victoire à Lyon ?
Je vais bien merci. Mais bon, "belle victoire", "belle victoire"… Il faut le dire vite !!! Scénario atypique : on a vraiment mal commencé. On a pris un 15-0 d’entrée, on a fait une première mi temps catastrophique. A la fin du 3ème on était à moins 12. Puis dans le dernier quart-temps elles ont trouvé les ressources mentales pour aller chercher cette victoire. Ça c’est LE point positif.
• La qualification pour le Groupe A était l’objectif annoncé. Il est atteint mais n’était-ce pas non plus un minimum avec une équipe de Pôle ?
Je ne sais pas si c’est le minimum... La réforme de la Fédération la saison passée nous a amené à n'avoir qu’une seule équipe U15 Élite dans la région Languedoc-Roussillon vu notre nombre de licenciées. Donc en effet toutes les joueuses qui rentrent au pôle espoir jouent au BLMA mais elles n’y sont pas toutes : Anne-Gaëlle et Noémie ne sont pas au CREPS. Cette saison j’ai 8 joueuses qui en effet s’entraînent 13 heures par semaine ensemble. C’est en effet un vrai plus, mais n’oublions pas que notre vivier de base est quand même beaucoup plus restreint qu’en Pays de Loire, que dans le Nord, L’Ile de France ou le Lyonnais. Quoi qu’il en soit, nous sommes désormais compétitives en club et en sélection régionale et c’est appréciable.
• En plus de cette qualification, vous terminez à la première place. Était-ce important pour toi ?
Étant donné qu’on ne sait pas avec quelles équipes on sera en Groupe A, je crois que sur cette catégorie d’âge l’impact psychologique est important. Donc c’est positif si on doit retrouver Lyon et Nice en janvier.
• Qu’est-ce qui fait la différence par rapport à la saison dernière ou vous laissez échapper le Groupe A de peu après un démarrage compliqué ?
Je pense sincèrement que la première phase était vraiment plus difficile l’an passé. Peut-être pas techniquement mais l’agressivité des équipes du Sud-Ouest nous avait vraiment déstabilisées. Candice et moi-même n’étions pas prêtes à cela. Du coup, cette année nous nous sommes préparées à cela avec les Filles dès la reprise en août.
• Quels objectifs peux-tu nous annoncer pour cette deuxième phase ? Champion de France Groupe A un an après Champion de France Groupe B ?
Je veux qu’on soit compétitives sur toutes les rencontres. Au vu de la formule - il n’y a plus de ¼ de finale - il va falloir jouer TOUS les matchs sérieusement. Le pointaverage va être déterminant, il va falloir être solide pour finir 1er de chaque poule. C’est un beau challenge.
• D’une manière générale, quel est le point fort de ton groupe cette saison ?
Je dirais que l’ensemble du groupe adhère complétement au projet de jeu, la hiérarchie est claire et ça ne pose aucun problème. C’est facile de travailler avec cette équipe.
• En termes de points, on sait l’importance de Yohanna EWODO et Anaïa HOARD. N’êtes-vous pas trop Yohanna-Anaïa-dépendantes ?
Je craignais cela effectivement, notamment pour les premières années qui sont très respectueuses et parfois admiratives de ces deux joueuses. Mais on a du faire sans les deux pendant six semaines quand même. « Le malheur des uns fait le bonheur des autres » et pour le coup, je pense qu’on a gagné du temps pour l’avenir. On a gagné les matchs sans ces 2 joueuses, les Filles ont pris leurs responsabilités et je sors évidemment satisfaites de cet épisode.
Coach Julie MASSON en action
• Tu demandes aussi à ce que tes joueuses « cadres » (Maeva, Rachel et Camille BRIAL) tirent leur équipe vers le haut. Es-tu satisfaite ?
Camille est née en 2002 mais elle est avec nous depuis 3 saisons… donc oui j’en attends beaucoup… Émotive, parfois pleine de timidité elle doit prendre confiance en elle pour encore avancer. Maeva et Rachel c’est différent. Elles ne seront plus avec nous la saison prochaine et je connais leur projet. Je veux les accompagner au mieux, elles ont déjà tellement évolué par rapport à leur arrivée en août 2013… On a fait du chemin mais ce n’est pas suffisant. Il faut continuer à travailler et elles aiment ça !
• Reste les plus jeunes, les 2002. Qu’attends-tu précisément d’elles ?
Le plus important les concernant était les comportements. Des choses très simples comme apprendre à s’entraîner, leur laisser le temps d’acquérir un niveau technique leur permettant de jouer. Et c’est plutôt satisfaisant. Certaines sont opérationnelles, pour d’autres il faut plus de temps. Elles sont toutes différentes et tant mieux.
• Le dernier match de dimanche à Venelles sera sans effet sur le classement. Quel sera ton axe de travail ?
Sur le plan offensif, globalement les choses sont positives. En défense, nous avons encore du travail sur des choses simples. Cette semaine nous avons mis l’accent là dessus : la gestion des duels, la volonté de fermer fort les lignes de passe, la gestion du rebond... Voilà sur quoi nous serons centrées cette semaine.
• La saison dernière, seule Darlène a été intégrée au Centre de Formation. C’est très peu comme passerelle entre les deux équipes. Même s’il est encore trop tôt pour en parler, peut-on espérer mieux l’été prochain ?
Je profite de ta question pour souhaiter un excellent retour sur les parquets à Darlène. Ce n'est jamais facile pour une jeune joueuse de vivre une telle blessure et je serai ravie de la revoir sur le terrain en janvier. Concernant les autres, j’ai revu Camille BIELLE et Phoebe LESSERRE le week-end dernier. Elles sont épanouies au Soler, c’était leur choix et tout se passe bien : tant mieux. Quant qu’à Laurie CREN, tout va bien pour elle aussi à Toulouse et tant mieux. Elle a fait le bon choix.
Pour la saison prochaine, on verra la suite pour Anaia et Yoyo concernant leur entrée au Centre Fédéral mais évidemment j’espère que les 4 pourront poursuivre leur projet, que ce soit à l’INSEP ou au BLMA.
• Un dernier mot ?
Juste un grand merci aux parents des U15 pour leur investissement, à mes dirigeantes Céline FLATRES, Zoulika SALGUES et Pascale BENTEJAC. Et merci à toi Domi !
Merci à toi Julie. Rendez-vous dimanche à Venelles en "lever de rideau" des U18. L'occasion de bien terminer l'année et de mettre en pratique une bonne semaine de travail. Ce n'est pas le moment de flancher !
Camille est née en 2002 mais elle est avec nous depuis 3 saisons… donc oui j’en attends beaucoup… Émotive, parfois pleine de timidité elle doit prendre confiance en elle pour encore avancer. Maeva et Rachel c’est différent. Elles ne seront plus avec nous la saison prochaine et je connais leur projet. Je veux les accompagner au mieux, elles ont déjà tellement évolué par rapport à leur arrivée en août 2013… On a fait du chemin mais ce n’est pas suffisant. Il faut continuer à travailler et elles aiment ça !
• Reste les plus jeunes, les 2002. Qu’attends-tu précisément d’elles ?
Le plus important les concernant était les comportements. Des choses très simples comme apprendre à s’entraîner, leur laisser le temps d’acquérir un niveau technique leur permettant de jouer. Et c’est plutôt satisfaisant. Certaines sont opérationnelles, pour d’autres il faut plus de temps. Elles sont toutes différentes et tant mieux.
• Le dernier match de dimanche à Venelles sera sans effet sur le classement. Quel sera ton axe de travail ?
Sur le plan offensif, globalement les choses sont positives. En défense, nous avons encore du travail sur des choses simples. Cette semaine nous avons mis l’accent là dessus : la gestion des duels, la volonté de fermer fort les lignes de passe, la gestion du rebond... Voilà sur quoi nous serons centrées cette semaine.
• La saison dernière, seule Darlène a été intégrée au Centre de Formation. C’est très peu comme passerelle entre les deux équipes. Même s’il est encore trop tôt pour en parler, peut-on espérer mieux l’été prochain ?
Je profite de ta question pour souhaiter un excellent retour sur les parquets à Darlène. Ce n'est jamais facile pour une jeune joueuse de vivre une telle blessure et je serai ravie de la revoir sur le terrain en janvier. Concernant les autres, j’ai revu Camille BIELLE et Phoebe LESSERRE le week-end dernier. Elles sont épanouies au Soler, c’était leur choix et tout se passe bien : tant mieux. Quant qu’à Laurie CREN, tout va bien pour elle aussi à Toulouse et tant mieux. Elle a fait le bon choix.
Pour la saison prochaine, on verra la suite pour Anaia et Yoyo concernant leur entrée au Centre Fédéral mais évidemment j’espère que les 4 pourront poursuivre leur projet, que ce soit à l’INSEP ou au BLMA.
• Un dernier mot ?
Juste un grand merci aux parents des U15 pour leur investissement, à mes dirigeantes Céline FLATRES, Zoulika SALGUES et Pascale BENTEJAC. Et merci à toi Domi !
Merci à toi Julie. Rendez-vous dimanche à Venelles en "lever de rideau" des U18. L'occasion de bien terminer l'année et de mettre en pratique une bonne semaine de travail. Ce n'est pas le moment de flancher !