Iva PEROVANOVIC et le Montenegro faciles, la Lettonie qualifie la France et l'Espagne souffre face à la Pologne



Dans la première rencontre de la journée, le Montenegro bien que privé d'Iva PEROVANOVIC sans doute laissée au repos faute d'enjeu, a dominé l'Allemagne 76-64.
Toujours devant à partir de la 4ème minute et la marque de 5-7, les montenegrines n'ont jamais été inquiétées par les coéquipières d'Anne BREITREINER (16 points à 7/12). Privées de Romy BAR suite à sa blessure d'hier, les allemandes ont été largement dominées au rebond, secteur qu'elles abandonnent à leur adversaire 34 prises contre 50. Inutile de dire qu'avec une adresse en berne et à 33%, cela complique les choses. Côté montenegrin, on aura remarqué pour le second jour consécutif la qualité de Milika BJELICA, 23 points à 7/12 et 10 rebonds pour aujourd'hui.
Qualifiées à l'issue du dernier tournoi la semaine dernière, les allemandes quittent la compétition sur cette défaite; L'apprentissage continue...
Allemagne 64 - Montenegro 76 (15-25, 15-10, 19-19 et 15-22)

A l'entame de la deuxième rencontre du jour, les débats allaient bon train. A la majorité, les supporters français étaient favorables aux lettones, qui en cas de victoire nous qualifiaient d'office. Mais Ana LELAS, dans les tribunes pendant la fin de Allemagne - Montenegro, faisait gentiment remarquer à tous qu'une victoire de sa Croatie, conjuguée bien entendu à une victoire contre la Grèce, permettrait aux françaises de sortir avec 4 points. Alors, supporters français, choisissez votre camp!
La rencontre est débridée d'entrée avec des défenses plutôt perméables et une bonne réussite: 20-16 pour les lettones, toujours en tête durant cette période. L'entame du deuxième quart est en revanche favorable à Ana et ses copines qui repassent en tête à l'issue d'un 15-2 initiée par CIGLAR et conclu par une belle série d'IVANKOVIC. 25-22 pour les maillots à damier. Une partie de cette rencontre va sans doute se jouer aux alentours de la 15ème minute avec la blessure d'Ana LELAS, blessure nécessitant d'ailleurs de longues minutes d'interruption. Touchée à l'épaule ou au coude, la joueuse met longtemps à être relevée. Mais en sortant du terrain, la montpelliéraine semble prise de malaise et doit s'allonger sur le bord du terrain opposé au banc. Les infirmiers mettent beaucoup de temps à intervenir et le brancard éventuel se fait désirer. Fort heureusement, Ana retrouvera ses esprits et un belle écharpe pour son bras. Affaire à suivre...

Jusqu'à 53-41, pendant encore dix minutes, les croates resteront largement en tête. Mais le 0-10 concédé dans la foulée va couter cher. Les lettones repasseront même en tête à la 36ème sur une réussite de JANSONE.Elle ne la quitteront plus.
Les lettones remportent leur seconde victoire, en montrant une nouvelle fois un basket intéressant. Certes la zone fait toujours loi en matière de défense, mais pas que! A noter les excellents matchs de Zane TAMANE (14 points à 5/6 et 9 rebonds) et Gunta BASKO (16 points à 6/17, 5 rebonds et 5 passes).
Croatie 61 - Lettonie 67 (16-20, 25-14, 12-17 et 8-16)
> Les photos de la rencontre par ici...

Nouvelle question à l'abord de la troisième rencontre du jour: que vont faire les polonaises, aperçues si faibles contre l'Allemagne, face aux espagnoles? Avouons-le, un peu à la surprise générale, elles vont faire mieux que résister. 9-9 après 5 minutes de jeu, 20-20 à la 10ème, les locales se permettent même le luxe de mener en comptant jusqu'à 6 points d'avance. Bien entendu, Ewelina KOBRYN est dans tous les bons coups, avec déjà 8 points à 3/6 et 7 rebonds! Toujours privées de VALDEMORO, LIMA et NICHOLLS (excusez du peu!), les espagnoles souffrent et doutent car même devant, même si on croit plusieurs fois la différence faite, ça revient fort. On passe ainsi de 31-37 à 44-41, puis en sens inverse de 50-45 à 50-53. Quel match! La salle, comme tous les soirs à 18 heures, est bien remplie et les "Polska! Polska!" retentissent de toute part. Le rebond est polonais (31 à 26 à cet instant de la partie), la réussite aussi (48% à 35%) et seules les balles perdues posent souci: 18 à seulement 8.
4 points consécutifs de TORRENS et un 2/2 de PASCUA portent la marque à 53-59 à la 34ème. Les polonaises ne rompent pas avec les réactions de
ZUROWSKA et PAWLAK, toutes deux à longue distance, mais l'élastique commence à se tendre sérieusement puisque le débours atteint les 10 unités à 58-68 (AGUILAR), puis 11 à 58-69 (TORRENS). Il rompra finalement à 63-78 sur un dernier tir au buzzer de la moitié de terrain signé Laia PALAU, son second de la soirée de la sorte.
Pologne 63- Espagne 78 (20-20, 11-17, 19-13 et 13-28)

Reste maintenant aux françaises à faire le job, histoire de ne pas être vierge de tout point dans 48 heures...
Les grecques attaquent la rencontre par le bon bout, KALENTZOU se faisant remarquer d'entrée: 3-0, 5-2, 8-5 et 11-9. Les tricolores doutent et sur l'écran géant Pierre VINCENT affiche sa tête des mauvais jours. Sandrine GRUDA égalise à 11-11, puis Jennifer DIGBEU à 13-13, début d'un temps fort pour les Bleues. L'écart atteint les 10 unités (17-28) sur un missile signé Emilie GOMIS, son 2ème personnel à 100%..
Alors que l'on pensait être dominateur à l'intérieur, secteur dans lequel les grecques sont inexistantes, les choses ne sont finalement pas aussi simples que cela. le tandem NDONGUE/YACOUBOU atteint la pause avec un piteux 1/5, Sandrine GRUDA quant à elle étant obligée de profiter par deux fois des largesses de l'arbitrage (passage en force non sifflé) pour arriver péniblement à un piètre 4/8. Le chiffre du jour: un seul et unique panier à 2-points concédé par les Bleues en 20'.
L'écart est fait, mais diable que cela est dur...


Reste maintenant à tenir encore 20 minutes...
Ce sera chose faite, au terme d'une seconde mi-temps qui aura malheureusement confirmé les craintes aperçues lors des deux premières rencontres: 3 des leaders des Bleues ne sont actuellement pas au top: Céline DUMERC, qui commet rapidement beaucoup de fautes et dont le jeu n'est pas du tout inspiré, Isabelle YACOUBOU, totalement transparente et absente de ce premier tour et, peut-être à un degré moindre, Sandrine GRUDA qui alterne le bon et le moins bon, en tout cas sans être elle non plus à son niveau.
Fort heureusement, les grecques sont transparentes elles aussi. Evanthia MALTSI, discrète jusqu'à la pause, termine fort un match qui s'emballe dans les 5 dernières minutes pendant lesquelles les deux équipes marquent à chaque possession. L'essentiel est fait et les tricolores entameront la deuxième phase avec donc leur seule victoire contre la Croatie en bandoulière.

> Les photos de la rencontre par ici...

Lundi 20 Juin 2011
Dominique B.

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