Peut-être ces noms vous disent-ils quelque chose, peut-être pas... Il s'agit tout simplement respectivement des parents d'Aline et Audrey DUMONT et des mamans respectives de Claire MONTAGNON et Manon LACROIX. Leur point commun? Avoir leurs filles au Centre de Formation du BLMA pour la première fois cette année et habiter suffisamment loin pour ne pas avoir pu se délacer chaque week-end mais seulement exceptionnellement, voire pas du tout: Le Mans pour les uns, Clermont-Ferrand pour les autres, ce n'est pas si simple. Leur statut si particulier qu'ils sont seuls à partager cette saison leur vaut donc cette petite interview à laquelle ils ont tous gentiment accepté de répondre.
Qui a eu l’idée en premier de postuler au Centre de Formation du BLMA, vous ou votre (vos) fille(s) ?
Florence et Gilles DUMONT: En fait, nos filles ont été repérées sur des finales nationales Cadettes. Un entraineur les a repérées et a envoyé un message à Guy PRAT. Celui-ci nous a ensuite contacté par mail.
Dominique MONTAGNON: Aucune de nous, nous avons été contactées par le BLMA.
Marie MELGUIZO: C'est Manon. Elle voulait intégrer un Centre de Formation. Elle a participé à la journée de détection du BLMA et a été retenue.
Quelle a été votre première réaction quand vous avez su qu’elle(s) avai(en)t été sélectionnée(s) ?
Florence et Gilles DUMONT: A lecture du mail sur mon BlackBerry, j’ai cru à une blague: l’adresse mail de Guy étant bizarre, j’ai cru à un virus mail. Ma femme étant en copie du mail également m’a appelé pour me dire que ce n’était pas une bêtise. Nous avons donc contacté Guy dans la foulée.
Dominique MONTAGNON: J’ai ressenti une grande joie pour Claire.
Marie MELGUIZO: J'ai été super heureuse pour elle: c'était son rêve.
Avez-vous tout de suite pensé à l’éloignement que cela impliquait?
Florence et Gilles DUMONT: Non pas forcément. on a pensé surtout à leur avenir basket car ce sont des motivées par ce sport. Bien sûr, elles sont baignées dedans depuis toutes petites!
Dominique MONTAGNON: Après l’effet de surprise, j’ai surtout pensé à ce que cela allait lui enlever, par exemple du temps pour lire, jouer du piano...ou ne rien faire!
Marie MELGUIZO: Bien sûr! Mais le basket est sa passion et j'ai donc rapidement fait abstraction de cela.
Est-ce la première année qu’elles partent si loin de chez vous ?
Florence et Gilles DUMONT: Oui aussi loin, c’est sûr. Audrey était déjà partie 2 ans au Pôle Espoirs de Nantes (ce qui est bien moins loin) et elle rentrait tous les week-ends. Pour Aline, c'est une première et la réflexion a été longue.
Dominique MONTAGNON: Elle est partie au CREPS à Vichy au collège, mais c’était à une heure de chez nous. Donc c’est bien une première fois.
Marie MELGUIZO: Comme Claire, elle était déjà partie du CREPS à Vichy. Mais aussi loin, c'est bien une première, oui.
Avez-vous finalement failli renoncer pour cela ?
Florence et Gilles DUMONT: Non c’est vraiment elles qui ont fait le choix. Il fallait bien sûr voir le coût financier. Nos 3 filles sont parties toutes les 3 de la maison en même temps. Cela fait un grand vide et très calme le soir !!
Dominique MONTAGNON: Cette décision ne m’appartenait pas. Elle a passé tout un week-end à y réfléchir toute seule puis avec nous.
Marie MELGUIZO: Non, pas du tout. Aucune hésitation ni envie de renoncement.
Faîtes-vous quelque chose de particulier à l’heure précise des matchs ? Y pensez-vous ?
Florence et Gilles DUMONT: Toutes les rencontres des filles sont bien entendues saisies sur notre BlackBerry et nous attendons impatiemment les résultats.
Dominique MONTAGNON: J’y pense mais pas forcément à l’heure précise. Tu as dû remarquer que je ne suis pas une férue de basket !
Marie MELGUIZO: Bien entendu, je sais quand elle joue. Mais je ne fais rien de particulier si ce n'est penser à elle!
Qui a eu l’idée en premier de postuler au Centre de Formation du BLMA, vous ou votre (vos) fille(s) ?
Florence et Gilles DUMONT: En fait, nos filles ont été repérées sur des finales nationales Cadettes. Un entraineur les a repérées et a envoyé un message à Guy PRAT. Celui-ci nous a ensuite contacté par mail.
Dominique MONTAGNON: Aucune de nous, nous avons été contactées par le BLMA.
Marie MELGUIZO: C'est Manon. Elle voulait intégrer un Centre de Formation. Elle a participé à la journée de détection du BLMA et a été retenue.
Quelle a été votre première réaction quand vous avez su qu’elle(s) avai(en)t été sélectionnée(s) ?
Florence et Gilles DUMONT: A lecture du mail sur mon BlackBerry, j’ai cru à une blague: l’adresse mail de Guy étant bizarre, j’ai cru à un virus mail. Ma femme étant en copie du mail également m’a appelé pour me dire que ce n’était pas une bêtise. Nous avons donc contacté Guy dans la foulée.
Dominique MONTAGNON: J’ai ressenti une grande joie pour Claire.
Marie MELGUIZO: J'ai été super heureuse pour elle: c'était son rêve.
Avez-vous tout de suite pensé à l’éloignement que cela impliquait?
Florence et Gilles DUMONT: Non pas forcément. on a pensé surtout à leur avenir basket car ce sont des motivées par ce sport. Bien sûr, elles sont baignées dedans depuis toutes petites!
Dominique MONTAGNON: Après l’effet de surprise, j’ai surtout pensé à ce que cela allait lui enlever, par exemple du temps pour lire, jouer du piano...ou ne rien faire!
Marie MELGUIZO: Bien sûr! Mais le basket est sa passion et j'ai donc rapidement fait abstraction de cela.
Est-ce la première année qu’elles partent si loin de chez vous ?
Florence et Gilles DUMONT: Oui aussi loin, c’est sûr. Audrey était déjà partie 2 ans au Pôle Espoirs de Nantes (ce qui est bien moins loin) et elle rentrait tous les week-ends. Pour Aline, c'est une première et la réflexion a été longue.
Dominique MONTAGNON: Elle est partie au CREPS à Vichy au collège, mais c’était à une heure de chez nous. Donc c’est bien une première fois.
Marie MELGUIZO: Comme Claire, elle était déjà partie du CREPS à Vichy. Mais aussi loin, c'est bien une première, oui.
Avez-vous finalement failli renoncer pour cela ?
Florence et Gilles DUMONT: Non c’est vraiment elles qui ont fait le choix. Il fallait bien sûr voir le coût financier. Nos 3 filles sont parties toutes les 3 de la maison en même temps. Cela fait un grand vide et très calme le soir !!
Dominique MONTAGNON: Cette décision ne m’appartenait pas. Elle a passé tout un week-end à y réfléchir toute seule puis avec nous.
Marie MELGUIZO: Non, pas du tout. Aucune hésitation ni envie de renoncement.
Faîtes-vous quelque chose de particulier à l’heure précise des matchs ? Y pensez-vous ?
Florence et Gilles DUMONT: Toutes les rencontres des filles sont bien entendues saisies sur notre BlackBerry et nous attendons impatiemment les résultats.
Dominique MONTAGNON: J’y pense mais pas forcément à l’heure précise. Tu as dû remarquer que je ne suis pas une férue de basket !
Marie MELGUIZO: Bien entendu, je sais quand elle joue. Mais je ne fais rien de particulier si ce n'est penser à elle!
Aline et Audrey, Claire et Manon: aujourd'hui, ce sont leurs parents qui ont la parole
Une fois la rencontre terminée, votre (vos) fille(s) vous appelle(nt) t’elle(s) tout de suite ?
Florence et Gilles DUMONT: Ouh la (lol) non! Il faut souvent que l’on textote pour avoir le résultat! Parfois on arrive à suivre par quart-temps grâce à toi et c’est vraiment génial.
Dominique MONTAGNON: Elle m’appelle le soir, au calme.
Marie MELGUIZO: Elle m'appelle ou m'envoie un texto tout de suite à la fin de la rencontre!
Combien de fois par jour ou par semaine les avez-vous au téléphone ?
Florence et Gilles DUMONT: Cela varie, pas tous les jours mais environ 3 fois par semaine. Souvent le vendredi soir car on veut savoir si elles jouent le week-end et combien de matchs. Quand elles jouent les 2 rencontres, on se dit que les entrainements se sont bien passés.
Dominique MONTAGNON: Nous nous appelons une fois par semaine, plus s’il y a problème.
Marie MELGUIZO: Allez, on dira environ 3 fois pas semaine si je ne veux pas me faire gronder!
Combien de fois avez-vous pu venir voir jouer votre (vos) fille(s) cette saison ?
Florence et Gilles DUMONT: Vu l’éloignement, une seule fois. Nous sommes descendus à Clermont Ferrand, les voir. Cela a été très court. Bien sûr, on le regrette. On aurait préféré les voir plus longtemps. Maintenant, elles remontent à chaque vacances. Je pense que c’est un bien pour elles et cela nous permet de les voir. Il est vrai que si elles n’étaient pas remontées à chaque vacances, nous nous serions débrouillés pour descendre les voir. Il faut gérer aussi avec nos activités basket sur le Mans. Moi je suis président du comité de la Sarthe et vous comprendrez que j’ai pas mal d’occupations. Ma femme entraine une équipe de benjamines région à Coulaines, club d’où viennent Aline et Audrey. Elle n’a pas voulu couper les ponts malgré le départ et cela occupe en semaine et le week-end. Une chose à préciser qui est importante, c’est ton site, vraiment très bien. Il nous a permis de suivre les filles à distance et un peu partager leur match avec toutes ces photos. Vraiment super. Après les avoir déposées en août 2011, elles ne sont rentrées au Mans que le 16 décembre. Ce fût long pour elles et nous et les photos nous permettaient de les voir dans leur sport.
Dominique MONTAGNON: Nous sommes venus une fois toutes les 3 semaines, pour couper les périodes entre les vacances scolaires. Mais n’avons assisté qu’à deux matchs où Claire jouait.
Marie MELGUIZO: Je ne suis descendue qu'une seule fois sur Montpellier. Bien sûr, je l'ai vue également le jour où le BLMA est venu jouer à Montferrand.
Pensez-vous tout savoir ce qu’elles ont vécu cette saison ?
Florence et Gilles DUMONT: Non pas du tout. Étant loin, elles nous racontent ce qu’elles veulent! lol
Dominique MONTAGNON: Certainement pas!
Marie MELGUIZO: Une grande partie, je pense que oui.
La saison a été parfois difficile. Comment avez-vous géré cela de loin ?
Florence et Gilles DUMONT: Nous avons géré comme on a pu: beaucoup par téléphone et par plusieurs échanges verbaux.
Dominique MONTAGNON: Il y a eu des moments très difficiles pour moi lorsque je l’ai sentie perdue ou découragée, ou chaque fois qu’elle a été malade ou blessée.
Marie MELGUIZO: Il y a eu des moments très difficiles, c'est vrai. Sans doute dans ces moments-là ai-je eu plus que les 3 coups de téléphone par semaine...
Si c’était à refaire, que changeriez-vous dans votre approche ?
Florence et Gilles DUMONT: Rien de particulier, si ce n’est de prévoir le retour pour les vacances plus en amont.
Dominique MONTAGNON: Je ne changerais rien. Malgré tout, l’éloignement est une expérience positive qui autonomise. La difficulté rend plus fort.
Marie MELGUIZO: Si c'était à refaire, je ne changerais rien. Ou alors j'essayerais de faire en sorte que l'accompagnement scolaire soit meilleur.
Florence et Gilles DUMONT: Ouh la (lol) non! Il faut souvent que l’on textote pour avoir le résultat! Parfois on arrive à suivre par quart-temps grâce à toi et c’est vraiment génial.
Dominique MONTAGNON: Elle m’appelle le soir, au calme.
Marie MELGUIZO: Elle m'appelle ou m'envoie un texto tout de suite à la fin de la rencontre!
Combien de fois par jour ou par semaine les avez-vous au téléphone ?
Florence et Gilles DUMONT: Cela varie, pas tous les jours mais environ 3 fois par semaine. Souvent le vendredi soir car on veut savoir si elles jouent le week-end et combien de matchs. Quand elles jouent les 2 rencontres, on se dit que les entrainements se sont bien passés.
Dominique MONTAGNON: Nous nous appelons une fois par semaine, plus s’il y a problème.
Marie MELGUIZO: Allez, on dira environ 3 fois pas semaine si je ne veux pas me faire gronder!
Combien de fois avez-vous pu venir voir jouer votre (vos) fille(s) cette saison ?
Florence et Gilles DUMONT: Vu l’éloignement, une seule fois. Nous sommes descendus à Clermont Ferrand, les voir. Cela a été très court. Bien sûr, on le regrette. On aurait préféré les voir plus longtemps. Maintenant, elles remontent à chaque vacances. Je pense que c’est un bien pour elles et cela nous permet de les voir. Il est vrai que si elles n’étaient pas remontées à chaque vacances, nous nous serions débrouillés pour descendre les voir. Il faut gérer aussi avec nos activités basket sur le Mans. Moi je suis président du comité de la Sarthe et vous comprendrez que j’ai pas mal d’occupations. Ma femme entraine une équipe de benjamines région à Coulaines, club d’où viennent Aline et Audrey. Elle n’a pas voulu couper les ponts malgré le départ et cela occupe en semaine et le week-end. Une chose à préciser qui est importante, c’est ton site, vraiment très bien. Il nous a permis de suivre les filles à distance et un peu partager leur match avec toutes ces photos. Vraiment super. Après les avoir déposées en août 2011, elles ne sont rentrées au Mans que le 16 décembre. Ce fût long pour elles et nous et les photos nous permettaient de les voir dans leur sport.
Dominique MONTAGNON: Nous sommes venus une fois toutes les 3 semaines, pour couper les périodes entre les vacances scolaires. Mais n’avons assisté qu’à deux matchs où Claire jouait.
Marie MELGUIZO: Je ne suis descendue qu'une seule fois sur Montpellier. Bien sûr, je l'ai vue également le jour où le BLMA est venu jouer à Montferrand.
Pensez-vous tout savoir ce qu’elles ont vécu cette saison ?
Florence et Gilles DUMONT: Non pas du tout. Étant loin, elles nous racontent ce qu’elles veulent! lol
Dominique MONTAGNON: Certainement pas!
Marie MELGUIZO: Une grande partie, je pense que oui.
La saison a été parfois difficile. Comment avez-vous géré cela de loin ?
Florence et Gilles DUMONT: Nous avons géré comme on a pu: beaucoup par téléphone et par plusieurs échanges verbaux.
Dominique MONTAGNON: Il y a eu des moments très difficiles pour moi lorsque je l’ai sentie perdue ou découragée, ou chaque fois qu’elle a été malade ou blessée.
Marie MELGUIZO: Il y a eu des moments très difficiles, c'est vrai. Sans doute dans ces moments-là ai-je eu plus que les 3 coups de téléphone par semaine...
Si c’était à refaire, que changeriez-vous dans votre approche ?
Florence et Gilles DUMONT: Rien de particulier, si ce n’est de prévoir le retour pour les vacances plus en amont.
Dominique MONTAGNON: Je ne changerais rien. Malgré tout, l’éloignement est une expérience positive qui autonomise. La difficulté rend plus fort.
Marie MELGUIZO: Si c'était à refaire, je ne changerais rien. Ou alors j'essayerais de faire en sorte que l'accompagnement scolaire soit meilleur.
On sent bien que l’éloignement a été parfois difficile pour elles. Finalement, est-ce plus difficile pour les enfants ou les parents ?
Florence et Gilles DUMONT: L’éloignement a été plus dur pour elles.
Dominique MONTAGNON: Si je perçois ma fille heureuse, peu importe l’éloignement.
Marie MELGUIZO: Pour Manon, sans aucun doute.
Qu’est-ce qui est le plus difficile à gérer de loin : les soucis de scolarité ou de basket ?
Florence et Gilles DUMONT: Un peu les deux. Le plus dur a été de gérer avec la famille d’accueil. Cela n’a pas toujours été simple. Elles se sont retrouvées en appartement après avoir toujours vécu en maison. La dame ne s’en occupait pas vraiment. Elles rentraient de l’entrainement, tout n’était pas toujours prêt. Pas de chance, cette dame n’aimait pas le basket !!! Nous avons été aussi famille d’accueil donc nos filles avaient vu le fonctionnement. Elles avaient une autre vision de la famille d’accueil. Depuis le retour des vacances de Février, elles ont changé de famille et elles sont ravies: tout se passe bien. C’est la famille d’accueil qu’elles espéraient. Tout cela mélangé, l’éloignement, les soucis de la famille d’accueil, les résultats sportifs demandés, le scolaire a gérer... Elles n’étaient pas sereines dans leurs têtes et cela a parfois été difficile.
Dominique MONTAGNON: Sans hésiter, la scolarité. Il me semble n’avoir eu qu’une vue d’ensemble approximative.
Marie MELGUIZO: La scolarité, qui reste tout de même le plus important. C'est pour cela que j'évoquais précédemment le suivi scolaire (même si les résultats de Manon ont été plus que corrects depuis le début de l'année).
Pensez-vous que le sportif ait finalement eu un impact, positif ou négatif, sur les résultats scolaires
Florence et Gilles DUMONT: Nous pensons que le sportif n’a pas d’impact négatif sur le scolaire.
Dominique MONTAGNON: Je pense réellement que tout n’est pas mis en place pour favoriser les résultats scolaires (ce serait trop long à décrire, et ce n’est d’ailleurs pas le sujet)
Marie MELGUIZO: Non je ne pense pas que les deux soient liés. En tout cas, pas dans le cas de Manon.
Comme vous pouvez avoir les mêmes préoccupations, avez-vous eu des relations plus proches avec d'autres parents ?
Florence et Gilles DUMONT: Non malheureusement aucune relation, mais vu l’éloignement c’est difficile. Comme nous n’assistons pas non plus aux rencontres, c’est doublement difficile d’échanger.
Dominique MONTAGNON: Oui, et cela fait partie des points positifs.
Marie MELGUIZO: Non, uniquement avec la maman de Claire...mais ce n'est pas nouveau!
Quel conseil donnerez-vous aux prochains parents qui seraient dans le même cas d’éloignement que vous ?
Florence et Gilles DUMONT: Le premier conseil serait de bien gérer l’accueil et le bien-être du jeune. Le deuxième serait d’anticiper le retour pour les vacances scolaires.
Dominique MONTAGNON: Je conseillerais aux parents de faire confiance à leur fille.
Marie MELGUIZO: Je leur dirais de laisser à leur enfant la possibilité de vivre leur passion.
Un pronostic pour le week-end prochain ?
Florence et Gilles DUMONT: Bien sûr, une victoire dès le premier match pour faire le maximum à la demi-finale et espérer aller à Bercy. Les filles sont motivées, elles ont eu des hauts et des bas dans les résultats, ce serait la cerise sur le gâteau.
Dominique MONTAGNON: Elles ont l’aire motivées. Ce devrait déboucher sur une victoire, non ?
Marie MELGUIZO: J'imagine bien une victoire face à Basket Landes, disons par +27 ou quelque chose comme ça et une défaite le lendemain face à Challes qui est plus fort. Mais je crois que je n'ai pas trop de mérite! (NDR: interview réalisée bien entendu après le plateau Coupe de France)
Comme on le voit, plus de positif que de négatif bien sûr, avec comme dans toute situation des axes d'amélioration. Merci à vous de nous avoir librement fait partager vos sentiments de parents éloignés. Pour le pronostic de samedi, puissiez-vous avoir raison!
Florence et Gilles DUMONT: L’éloignement a été plus dur pour elles.
Dominique MONTAGNON: Si je perçois ma fille heureuse, peu importe l’éloignement.
Marie MELGUIZO: Pour Manon, sans aucun doute.
Qu’est-ce qui est le plus difficile à gérer de loin : les soucis de scolarité ou de basket ?
Florence et Gilles DUMONT: Un peu les deux. Le plus dur a été de gérer avec la famille d’accueil. Cela n’a pas toujours été simple. Elles se sont retrouvées en appartement après avoir toujours vécu en maison. La dame ne s’en occupait pas vraiment. Elles rentraient de l’entrainement, tout n’était pas toujours prêt. Pas de chance, cette dame n’aimait pas le basket !!! Nous avons été aussi famille d’accueil donc nos filles avaient vu le fonctionnement. Elles avaient une autre vision de la famille d’accueil. Depuis le retour des vacances de Février, elles ont changé de famille et elles sont ravies: tout se passe bien. C’est la famille d’accueil qu’elles espéraient. Tout cela mélangé, l’éloignement, les soucis de la famille d’accueil, les résultats sportifs demandés, le scolaire a gérer... Elles n’étaient pas sereines dans leurs têtes et cela a parfois été difficile.
Dominique MONTAGNON: Sans hésiter, la scolarité. Il me semble n’avoir eu qu’une vue d’ensemble approximative.
Marie MELGUIZO: La scolarité, qui reste tout de même le plus important. C'est pour cela que j'évoquais précédemment le suivi scolaire (même si les résultats de Manon ont été plus que corrects depuis le début de l'année).
Pensez-vous que le sportif ait finalement eu un impact, positif ou négatif, sur les résultats scolaires
Florence et Gilles DUMONT: Nous pensons que le sportif n’a pas d’impact négatif sur le scolaire.
Dominique MONTAGNON: Je pense réellement que tout n’est pas mis en place pour favoriser les résultats scolaires (ce serait trop long à décrire, et ce n’est d’ailleurs pas le sujet)
Marie MELGUIZO: Non je ne pense pas que les deux soient liés. En tout cas, pas dans le cas de Manon.
Comme vous pouvez avoir les mêmes préoccupations, avez-vous eu des relations plus proches avec d'autres parents ?
Florence et Gilles DUMONT: Non malheureusement aucune relation, mais vu l’éloignement c’est difficile. Comme nous n’assistons pas non plus aux rencontres, c’est doublement difficile d’échanger.
Dominique MONTAGNON: Oui, et cela fait partie des points positifs.
Marie MELGUIZO: Non, uniquement avec la maman de Claire...mais ce n'est pas nouveau!
Quel conseil donnerez-vous aux prochains parents qui seraient dans le même cas d’éloignement que vous ?
Florence et Gilles DUMONT: Le premier conseil serait de bien gérer l’accueil et le bien-être du jeune. Le deuxième serait d’anticiper le retour pour les vacances scolaires.
Dominique MONTAGNON: Je conseillerais aux parents de faire confiance à leur fille.
Marie MELGUIZO: Je leur dirais de laisser à leur enfant la possibilité de vivre leur passion.
Un pronostic pour le week-end prochain ?
Florence et Gilles DUMONT: Bien sûr, une victoire dès le premier match pour faire le maximum à la demi-finale et espérer aller à Bercy. Les filles sont motivées, elles ont eu des hauts et des bas dans les résultats, ce serait la cerise sur le gâteau.
Dominique MONTAGNON: Elles ont l’aire motivées. Ce devrait déboucher sur une victoire, non ?
Marie MELGUIZO: J'imagine bien une victoire face à Basket Landes, disons par +27 ou quelque chose comme ça et une défaite le lendemain face à Challes qui est plus fort. Mais je crois que je n'ai pas trop de mérite! (NDR: interview réalisée bien entendu après le plateau Coupe de France)
Comme on le voit, plus de positif que de négatif bien sûr, avec comme dans toute situation des axes d'amélioration. Merci à vous de nous avoir librement fait partager vos sentiments de parents éloignés. Pour le pronostic de samedi, puissiez-vous avoir raison!