90 secondes ? Peut-être 120 maximum ? Seule certitude, c'est entre la 35ème et la 37ème environ... C'est en tout cas le temps pendant lequel les spectateurs de Mangin-Beaulieu ont pu craindre - ou espérer, selon leur camp - un renversement de situation. Car pour le reste des 40 minutes de jeu, c'est bel et bien Nantes qui aura maitrisé la rencontre de la tête et des épaules.
Il faut dire que dès le début de la rencontre les choses se sont mises dans le bon ordre pour les locales, non de loin comme on aurait pu s'y attendre mais... à l'intérieur, merci Mona EL BAKKOUCHE ou Adèle RAVELEAU.
Le bon passage de Mélanie RIONDET dans le deuxième quart permet à Lyon de reprendre possession de la peinture mais c'est cette fois Amandine MICHAUD qui dégaine de loin, voire de très loin comme cette réussite partie d'au-moins 8m50 portant la marque à 23-17. Nantes marque son plus haut à 30-17, Lyon étant tout heureux de la réussite primée d'Evita HERMINJARD - la première de la rencontre pour les mini-Lyonnes - au moment de rentrer aux vestiaires.
Avec une réussite insuffisante à ce niveau de compétition (23% à 7/30) et un rebond pourtant dominé (24 prises à 16), Lyon ne peut pas espérer grand-chose. Ajoutez à cela un cruel manque de rythme, quelques refus de shoot inhabituels de la part des Rouges mais aussi une excellente défense des mini-Déferlantes et vous comprendrez que même la belle activité d'une Alizée GIRARDET se décarcassant sur tous les plans (on notera pour l'exemple ce superbe rebond boxé volontairement et transformé en passe décisive pour Emma FOREL) ne suffit pas. Les tenantes du titre ne reviendront d'ailleurs jamais...
Durant les deux dernières minutes, la respiration de Caroline AUBERT s'accélère, on croit même distinguer une réelle émotion jusqu'à ce qu'enfin le buzzer libère tout ce petit groupe : contre toute attente, Nantes vient de réaliser un véritable exploit. De l'autre côté du terrain, ce sont bien sûr les larmes amères de la défaite qui roulent sur les joues de Priscilla LEZIN et ses copines...
Nantes 61 - Lyon 51 (14-11, 16-9, 11-11 et 20-20)
Pour Nantes : LENGLET 10 pts, DUCRET 8 pts, RAVELEAU 19 pts, EL BAKKOUCHE 9 pts et ARMANT 2 pts puis AFONSO 2 pts, MICHAUD 8 pts, MOBIO 3 pts, DESBOIS et BOURRIAUD
Pour Lyon : MAKOSSO 3 pts, LEGRAND 4 pts, RIONDET 15 pts, HERMINJARD 6 pts et FOREL 2 pts puis FRANCHELIN 2 pts, LEZIN 1 pt, MUZET 7 pts, GIRARDET 8 pts et ROUSSEAU 3 pts
Caroline AUBERT (Nantes) : "Je reste persuadée qu'intrinsèquement Lyon est plus fort. Autant je n'avais aucune inquiétude par rapport à l'engagement, l'énergie, l'investissement et l'envie que mon équipe pouvait mettre - je savais qu'elle serait au maximum de ses possibilités du jour - autant j'étais dépendante de la performance de Lyon. Et je pense que Lyon n'a pas fait le match qu'il devait faire. Il faut dire que c'est sans doute aussi parce qu'on les a fait déjouer, parce qu'on a bien défendu, parce qu'une nouvelle fois la stratégie mise en place a été la bonne. Lyon savait qu'on avait des shooteuses, elles avaient vu la rencontre de la veille pendant laquelle on avait artillé. J'avais dit aux Filles qu'on serait sans doute attendues dans le tir extérieur et qu'il faudrait être capable de mettre la balle à l'intérieur soit par le dribble, soit par la passe. On les a fait douter en commençant très bien le match, en mettant beaucoup d'intensité. Et puis j'ai des sacrées joueuses de basket qui tenaient à terminer leur histoire ensemble de la plus belle des manières.
Je me sens coach de cette équipe autant que Damien parce que je l'ai eue cette saison autant que lui mais j'avoue que je ne savoure pas ce titre de la même manière parce que lui n'est pas là. J'ai ce petit pincement au cœur. On fait les choses ensemble. Ce matin, on a eu stratégie, je lui ai proposé des choses qu'il a validées. D'autres fois c'est l'inverse. Les Filles ont l'habitude de jongler entre lui et moi même si on a chacun nos spécificités."
Il faut dire que dès le début de la rencontre les choses se sont mises dans le bon ordre pour les locales, non de loin comme on aurait pu s'y attendre mais... à l'intérieur, merci Mona EL BAKKOUCHE ou Adèle RAVELEAU.
Le bon passage de Mélanie RIONDET dans le deuxième quart permet à Lyon de reprendre possession de la peinture mais c'est cette fois Amandine MICHAUD qui dégaine de loin, voire de très loin comme cette réussite partie d'au-moins 8m50 portant la marque à 23-17. Nantes marque son plus haut à 30-17, Lyon étant tout heureux de la réussite primée d'Evita HERMINJARD - la première de la rencontre pour les mini-Lyonnes - au moment de rentrer aux vestiaires.
Avec une réussite insuffisante à ce niveau de compétition (23% à 7/30) et un rebond pourtant dominé (24 prises à 16), Lyon ne peut pas espérer grand-chose. Ajoutez à cela un cruel manque de rythme, quelques refus de shoot inhabituels de la part des Rouges mais aussi une excellente défense des mini-Déferlantes et vous comprendrez que même la belle activité d'une Alizée GIRARDET se décarcassant sur tous les plans (on notera pour l'exemple ce superbe rebond boxé volontairement et transformé en passe décisive pour Emma FOREL) ne suffit pas. Les tenantes du titre ne reviendront d'ailleurs jamais...
Durant les deux dernières minutes, la respiration de Caroline AUBERT s'accélère, on croit même distinguer une réelle émotion jusqu'à ce qu'enfin le buzzer libère tout ce petit groupe : contre toute attente, Nantes vient de réaliser un véritable exploit. De l'autre côté du terrain, ce sont bien sûr les larmes amères de la défaite qui roulent sur les joues de Priscilla LEZIN et ses copines...
Nantes 61 - Lyon 51 (14-11, 16-9, 11-11 et 20-20)
Pour Nantes : LENGLET 10 pts, DUCRET 8 pts, RAVELEAU 19 pts, EL BAKKOUCHE 9 pts et ARMANT 2 pts puis AFONSO 2 pts, MICHAUD 8 pts, MOBIO 3 pts, DESBOIS et BOURRIAUD
Pour Lyon : MAKOSSO 3 pts, LEGRAND 4 pts, RIONDET 15 pts, HERMINJARD 6 pts et FOREL 2 pts puis FRANCHELIN 2 pts, LEZIN 1 pt, MUZET 7 pts, GIRARDET 8 pts et ROUSSEAU 3 pts
Caroline AUBERT (Nantes) : "Je reste persuadée qu'intrinsèquement Lyon est plus fort. Autant je n'avais aucune inquiétude par rapport à l'engagement, l'énergie, l'investissement et l'envie que mon équipe pouvait mettre - je savais qu'elle serait au maximum de ses possibilités du jour - autant j'étais dépendante de la performance de Lyon. Et je pense que Lyon n'a pas fait le match qu'il devait faire. Il faut dire que c'est sans doute aussi parce qu'on les a fait déjouer, parce qu'on a bien défendu, parce qu'une nouvelle fois la stratégie mise en place a été la bonne. Lyon savait qu'on avait des shooteuses, elles avaient vu la rencontre de la veille pendant laquelle on avait artillé. J'avais dit aux Filles qu'on serait sans doute attendues dans le tir extérieur et qu'il faudrait être capable de mettre la balle à l'intérieur soit par le dribble, soit par la passe. On les a fait douter en commençant très bien le match, en mettant beaucoup d'intensité. Et puis j'ai des sacrées joueuses de basket qui tenaient à terminer leur histoire ensemble de la plus belle des manières.
Je me sens coach de cette équipe autant que Damien parce que je l'ai eue cette saison autant que lui mais j'avoue que je ne savoure pas ce titre de la même manière parce que lui n'est pas là. J'ai ce petit pincement au cœur. On fait les choses ensemble. Ce matin, on a eu stratégie, je lui ai proposé des choses qu'il a validées. D'autres fois c'est l'inverse. Les Filles ont l'habitude de jongler entre lui et moi même si on a chacun nos spécificités."
Adèle RAVELEAU (Nantes) : "On s'est fait plaisir sur ce match ! On ne s'attendait pas à gagner ce titre puisque Lyon était largement favori. Au début, on a eu un peu peur parce qu'on les a déjà jouées et qu'on a souvent eu du mal face à leur agressivité. Aujourd'hui, on s'est dit qu'on avait un truc à faire parce qu'on avait l'équipe pour et que le fait d'organiser le Final 4 à Nantes nous a boostées. On voulait montrer à tout le monde qu'on pouvait le faire. C'est notre cohésion qui a fait la différence et même si on a encore du mal à réaliser, c'est vraiment notre groupe qui nous a permis d'y arriver.
Pour moi c'était le dernier match et c'était très émouvant. Aujourd'hui, j'ai su transformer cette émotion en rage de vaincre et franchement, c'est juste magique !"
Rose DUCRET (Nantes) : "Honnêtement on était crevées, toutes HS mais on s'est dit que le mental pourrait faire la différence. C'est vrai qu'on avait eu deux matchs qui nous ont fatiguées mais on est quand même dans la dynamique du Final 4 alors qu'elles elles arrivent un peu comme ça. On a vu dès le début du match que Lyon n'était pas bien dedans, on les a fait douter. Nous on n'a pas douté, même à 5 minutes de la fin quand elles recollent un peu. Au final, on a bien maitrisé l'écart et c'est ça qui a fait la différence parce qu'elles ont toujours été obligées de courir après le score. Je pense qu'on mérite notre victoire. Pour le groupe, avec plusieurs Filles qui vont partir, c'est la fin d'un cycle et un bel aboutissement. C'est bien de finir là-dessus parce que ça reflète tout le travail qu'on a fourni à l'entraînement.
Entre Caro et Damien, ça tourne très bien. Certaines Filles sont plus à l'aise avec l'un, d'autres avec l'autre mais ils sont sur la même longueur d'onde. Ils ont une manière différente de dire les choses mais en fin de compte les attentes sont les mêmes et c'est le plus important."
Damien LEROUX (Nantes) : "Je suis très content pour mes joueuses et mon staff. Ils ont beaucoup donné pendant ces 2 ans passés ensemble et c'est une belle récompense.
Concernant les joueuses, elles sont époustouflantes. Gagner contre Lyon dans l'état de fatigue où l'on était, face à une très belle équipe avec de l'expérience et des qualités à tous les postes était vraiment un défi compliqué. Mais j'aime l'état d'esprit développé par ces jeunes filles. Ce sont des compétitrices hors pairs. Que ce soit pour un simple jeu ou face à un adversaire de gros calibre, elles veulent toujours gagner. En dehors du terrain, elles ont toujours le sourire et un profond respect les unes pour les autres. Un groupe de copines qui s'amuse à chaque occasion mais qui sont très sérieuse sur le terrain.
Quant au staff, au-delà de leur indiscutable compétence toujours au service des Filles, il a toujours eu beaucoup de réactivité quant à mes demandes. Ce sont des personnes avec des valeurs humaines rares. Alors merci à tous et félicitations pour ce beau parcours et ces 2 belles années."
Pour moi c'était le dernier match et c'était très émouvant. Aujourd'hui, j'ai su transformer cette émotion en rage de vaincre et franchement, c'est juste magique !"
Rose DUCRET (Nantes) : "Honnêtement on était crevées, toutes HS mais on s'est dit que le mental pourrait faire la différence. C'est vrai qu'on avait eu deux matchs qui nous ont fatiguées mais on est quand même dans la dynamique du Final 4 alors qu'elles elles arrivent un peu comme ça. On a vu dès le début du match que Lyon n'était pas bien dedans, on les a fait douter. Nous on n'a pas douté, même à 5 minutes de la fin quand elles recollent un peu. Au final, on a bien maitrisé l'écart et c'est ça qui a fait la différence parce qu'elles ont toujours été obligées de courir après le score. Je pense qu'on mérite notre victoire. Pour le groupe, avec plusieurs Filles qui vont partir, c'est la fin d'un cycle et un bel aboutissement. C'est bien de finir là-dessus parce que ça reflète tout le travail qu'on a fourni à l'entraînement.
Entre Caro et Damien, ça tourne très bien. Certaines Filles sont plus à l'aise avec l'un, d'autres avec l'autre mais ils sont sur la même longueur d'onde. Ils ont une manière différente de dire les choses mais en fin de compte les attentes sont les mêmes et c'est le plus important."
Damien LEROUX (Nantes) : "Je suis très content pour mes joueuses et mon staff. Ils ont beaucoup donné pendant ces 2 ans passés ensemble et c'est une belle récompense.
Concernant les joueuses, elles sont époustouflantes. Gagner contre Lyon dans l'état de fatigue où l'on était, face à une très belle équipe avec de l'expérience et des qualités à tous les postes était vraiment un défi compliqué. Mais j'aime l'état d'esprit développé par ces jeunes filles. Ce sont des compétitrices hors pairs. Que ce soit pour un simple jeu ou face à un adversaire de gros calibre, elles veulent toujours gagner. En dehors du terrain, elles ont toujours le sourire et un profond respect les unes pour les autres. Un groupe de copines qui s'amuse à chaque occasion mais qui sont très sérieuse sur le terrain.
Quant au staff, au-delà de leur indiscutable compétence toujours au service des Filles, il a toujours eu beaucoup de réactivité quant à mes demandes. Ce sont des personnes avec des valeurs humaines rares. Alors merci à tous et félicitations pour ce beau parcours et ces 2 belles années."