Après la découverte de Landerneau hier sous la conduite de son coach Julien ROUÈ (lire par ici...), c'est au tour d'un club qui m'est très cher et que je suis plus que ravi de rencontrer chaque fois que cela est possible : Basket Landes. Comme toujours et je l'en remercie encore, c'est le boss Vincent JOLY qui s'y colle.
• Avec la qualification pour ce Final 4, ton équipe est-elle là où elle devait être et avec quelle ambition vous présentez-vous à Villeneuve d’Ascq ?
La qualification est un objectif chaque saison. Il est plus ou moins atteignable en fonction de l’équipe que l’on aligne, de la poule dans laquelle on se retrouve. Cela va être notre 6ème Final 4 Espoirs depuis l’apparition de la formule. L’an dernier on rate la qualification au goal average, cette année on se qualifie. On est régulier dans nos performances vis-à-vis de cet « objectif résultat ».
Cette année l’objectif est atteint et je pense que c’était notre place même si ça n’a pas été simple et qu’Angers aurait pu faire aussi un beau qualifié. On n’est pas favori, BLMA et ESBVA ont fini en tête et cela semble logique. Maintenant on se prépare pour essayer de bousculer tout ça.
• Globalement, comment la saison s’est-elle déroulée ? (blessures, interactions avec l’équipe pro, contexte scolaire etc…)
La saison a démarré laborieusement. On perd nos 3 premiers matches en NF2. Au final c’est l’enchainement de matches Espoirs qui nous lance au mois d’octobre. On a eu pas mal d’absences régulièrement pour des blessures mais l’équilibre de l’équipe était tel que cela nous a peu pénalisé. Pauline MARRAST a été très sollicité par Julie avec les pros en décembre et janvier mais elle a été dispo pour nos matchs « à enjeu ». La difficulté reste pour nous de jongler avec les emplois du temps de chacune pour arriver à s’entrainer et se préparer convenablement mais le projet de jeu est maitrisé, ce qui permet de compenser.
• Que ce soit en termes de basket ou non, quelle est la principale caractéristique de ton équipe ?
Sur le plan basket, je pense que c’est la vitesse, le mouvement, la mobilité. Hors basket, je dirais qu’elle a du caractère., du bon et du mauvais. Mais c’est mieux que de ne pas en avoir du tout !
• En tant que coach, sur quel critère ta baseras-tu pour juger dimanche soir si oui ou non ce Final 4 aura été une réussite : le résultat brut ? La manière ? La vie du groupe ? La mise en œuvre de ce que tu demandes à tes joueuses ? Autre chose, peut-être ?
Il y aura un peu de tout ça. N’étant pas favori, on a axé le discours sur les efforts à faire dans notre préparation pour ne pas avoir de pas avoir de regrets. Dans le sérieux, la cohésion, le respect du plan de jeu et la notion de plaisir pris. Si ces tous objectifs sont remplis, on n’aura pas de regrets à avoir quel que soit le résultat. Mais les atteindre nous donnerait plus de chance de gagner.
La qualification est un objectif chaque saison. Il est plus ou moins atteignable en fonction de l’équipe que l’on aligne, de la poule dans laquelle on se retrouve. Cela va être notre 6ème Final 4 Espoirs depuis l’apparition de la formule. L’an dernier on rate la qualification au goal average, cette année on se qualifie. On est régulier dans nos performances vis-à-vis de cet « objectif résultat ».
Cette année l’objectif est atteint et je pense que c’était notre place même si ça n’a pas été simple et qu’Angers aurait pu faire aussi un beau qualifié. On n’est pas favori, BLMA et ESBVA ont fini en tête et cela semble logique. Maintenant on se prépare pour essayer de bousculer tout ça.
• Globalement, comment la saison s’est-elle déroulée ? (blessures, interactions avec l’équipe pro, contexte scolaire etc…)
La saison a démarré laborieusement. On perd nos 3 premiers matches en NF2. Au final c’est l’enchainement de matches Espoirs qui nous lance au mois d’octobre. On a eu pas mal d’absences régulièrement pour des blessures mais l’équilibre de l’équipe était tel que cela nous a peu pénalisé. Pauline MARRAST a été très sollicité par Julie avec les pros en décembre et janvier mais elle a été dispo pour nos matchs « à enjeu ». La difficulté reste pour nous de jongler avec les emplois du temps de chacune pour arriver à s’entrainer et se préparer convenablement mais le projet de jeu est maitrisé, ce qui permet de compenser.
• Que ce soit en termes de basket ou non, quelle est la principale caractéristique de ton équipe ?
Sur le plan basket, je pense que c’est la vitesse, le mouvement, la mobilité. Hors basket, je dirais qu’elle a du caractère., du bon et du mauvais. Mais c’est mieux que de ne pas en avoir du tout !
• En tant que coach, sur quel critère ta baseras-tu pour juger dimanche soir si oui ou non ce Final 4 aura été une réussite : le résultat brut ? La manière ? La vie du groupe ? La mise en œuvre de ce que tu demandes à tes joueuses ? Autre chose, peut-être ?
Il y aura un peu de tout ça. N’étant pas favori, on a axé le discours sur les efforts à faire dans notre préparation pour ne pas avoir de pas avoir de regrets. Dans le sérieux, la cohésion, le respect du plan de jeu et la notion de plaisir pris. Si ces tous objectifs sont remplis, on n’aura pas de regrets à avoir quel que soit le résultat. Mais les atteindre nous donnerait plus de chance de gagner.
Vincent JOLY ici à la rentrée dernière (photo Basket Landes)
• Lorgues pour la Coupe de France U18, Villeneuve d’Ascq pour les Espoirs : Basket Landes voit du pays pour les phases finales cette année !
C’est sûr qu’on fait des kilomètres, que c’est plus fatiguant et qu’on aura moins de soutien que si ça avait été à domicile mais d’un autre côté j’aime aussi bien l’idée de partir sur un week-end, en vase clos, avec un état d’esprit un peu « commando ». C’est ça un Final 4. En plus, jouer à Villeneuve contre l’ESBVA, ce sera la 1ère fois en match officiel que nos centres se rencontrent donc j’y vois aussi des choses sympas.
• Le plateau Coupe de France n’était sans doute pas une priorité pour BL par rapport à la Coupe du Monde des Landes qui tombait le même weekend, le Final 4 Espoirs en est-il une ?
Nous n’avons pas choisi entre la Coupe de France U18 et la Coupe des Landes. On voulait bien figurer dans les deux. On avait des blessées mais je pense qu’on a aligné des équipes cohérentes pour les deux groupes compte tenu des absences. A Lorgues on a été surpris par l’intensité et la permissivité dans l’impact. En Coupe des Landes on rate notre début de match et les fautes de nos intérieures nous plombent en prolongation. C’était un week-end décevant...
Maintenant, entre performer dans les coupes ou dans les championnats, mon choix de coach et responsable du CDF est vite fait : le championnat, c’est le quotidien de toute une année, c’est la régularité. On est qualifié pour les Final 4 U20 et U18 et j’en suis très fier car cela récompense le travail de toute la structure et de toutes les joueuses. Mais je le redis, nous n’avons pas fait d’impasse, nous jouons tout à fond et ce sera le cas ce week-end aussi.
• Je te laisse le dernier mot, Vincent…
Comme d’habitude un merci à toi pour la lumière mise sur nos compétitions. Je souhaite un bon Final 4 à tous les participants, organisateurs et spectateurs en espérant qu’il y ait du spectacle, du bon basket et des émotions.
C’est sûr qu’on fait des kilomètres, que c’est plus fatiguant et qu’on aura moins de soutien que si ça avait été à domicile mais d’un autre côté j’aime aussi bien l’idée de partir sur un week-end, en vase clos, avec un état d’esprit un peu « commando ». C’est ça un Final 4. En plus, jouer à Villeneuve contre l’ESBVA, ce sera la 1ère fois en match officiel que nos centres se rencontrent donc j’y vois aussi des choses sympas.
• Le plateau Coupe de France n’était sans doute pas une priorité pour BL par rapport à la Coupe du Monde des Landes qui tombait le même weekend, le Final 4 Espoirs en est-il une ?
Nous n’avons pas choisi entre la Coupe de France U18 et la Coupe des Landes. On voulait bien figurer dans les deux. On avait des blessées mais je pense qu’on a aligné des équipes cohérentes pour les deux groupes compte tenu des absences. A Lorgues on a été surpris par l’intensité et la permissivité dans l’impact. En Coupe des Landes on rate notre début de match et les fautes de nos intérieures nous plombent en prolongation. C’était un week-end décevant...
Maintenant, entre performer dans les coupes ou dans les championnats, mon choix de coach et responsable du CDF est vite fait : le championnat, c’est le quotidien de toute une année, c’est la régularité. On est qualifié pour les Final 4 U20 et U18 et j’en suis très fier car cela récompense le travail de toute la structure et de toutes les joueuses. Mais je le redis, nous n’avons pas fait d’impasse, nous jouons tout à fond et ce sera le cas ce week-end aussi.
• Je te laisse le dernier mot, Vincent…
Comme d’habitude un merci à toi pour la lumière mise sur nos compétitions. Je souhaite un bon Final 4 à tous les participants, organisateurs et spectateurs en espérant qu’il y ait du spectacle, du bon basket et des émotions.
Merci Vincent et rendez-vous samedi en ouverture face à Villeneuve d’Ascq !