Lors de la rencontre de poule ayant opposé les 2 mêmes équipes, la France s'était imposée face à l'Italie sur la longueur (lire par ici...) sur la marque de 52-34. Conjugué avec l'élimination surprise de l'Espagne par cette même Italie, voilà qui semblait être une excellente nouvelle.
Mais voilà... Pour gagner au basket, 1/ il faut bien défendre - et ça les Bleuettes le font plutôt pas mal - mais il faut aussi marquer. Et 2/ si l'affaire tourne vinaigre, il faut potentiellement savoir changer son fusil d'épaule. Voilà un bref résumé de tout ce qui a manqué ce soir à Klatovy...
A la 13ème minute, atteinte sur la marque de 20-12 en faveur de l'Italie et alors que la France affiche un horrible 6/22 (dont 0/8 à distance), on se dit que l'affaire ne prend pas une bonne tournure. Les quelques backdoors bien sentis d'Emmanuelle TAHANE ou Awa TRASI ou les quelques lancers bien gagnés par Serena - The Wall - MANALA (le surnom que lui ont donné les internautes) ne cachent que trop mal la misère offensive des tricolores. 12 points en 13 minutes en tirant sur tout ce qui bouge de manière quasi-machinale sans jamais atteindre la cible, c'est trop peu face aux transalpines toujours sur leur petit nuage.
Et on n'a pas encore tout vu car de retour des vestiaires, la France concède cette fois un 6-0 signé Sara MADERA, Martina FASSINA aux lancers et Valeria TRUCCO qui porte l'avantage italien à son plus haut : +11 et 33-22. Il faut en fait attendre les alentours de la 23ème minute pour qu'Awa TRASI débouche enfin ce fichu cercle inviolé depuis 14 tentatives. Cette réussite au-delà de l'arc conjuguée aux deux consécutives d'Emmanuelle TAHANE font revenir le score à 37-34 à la 30ème. La tribune supporter, qui avouons-le avait pris un léger coup sur la cafetière en début de rencontre, retrouve alors de la voix !
La bonne période tricolore se poursuit encore sur cette réussite signée Coline FRANCHELIN de loin elle aussi (39-37) ou encore celles signées Emmanuelle TAHANE puis Océane MONPIERRE, toutes deux débouchant sur des égalités à 39 puis 41. Mieux encore, c'est une nouvelle réussite d'Océane MONPIERRE qui permet aux Bleuettes de connaître à nouveau les joies d'être en tête sur la marque de 42-43.
Mais voilà... Pour gagner au basket, 1/ il faut bien défendre - et ça les Bleuettes le font plutôt pas mal - mais il faut aussi marquer. Et 2/ si l'affaire tourne vinaigre, il faut potentiellement savoir changer son fusil d'épaule. Voilà un bref résumé de tout ce qui a manqué ce soir à Klatovy...
A la 13ème minute, atteinte sur la marque de 20-12 en faveur de l'Italie et alors que la France affiche un horrible 6/22 (dont 0/8 à distance), on se dit que l'affaire ne prend pas une bonne tournure. Les quelques backdoors bien sentis d'Emmanuelle TAHANE ou Awa TRASI ou les quelques lancers bien gagnés par Serena - The Wall - MANALA (le surnom que lui ont donné les internautes) ne cachent que trop mal la misère offensive des tricolores. 12 points en 13 minutes en tirant sur tout ce qui bouge de manière quasi-machinale sans jamais atteindre la cible, c'est trop peu face aux transalpines toujours sur leur petit nuage.
Et on n'a pas encore tout vu car de retour des vestiaires, la France concède cette fois un 6-0 signé Sara MADERA, Martina FASSINA aux lancers et Valeria TRUCCO qui porte l'avantage italien à son plus haut : +11 et 33-22. Il faut en fait attendre les alentours de la 23ème minute pour qu'Awa TRASI débouche enfin ce fichu cercle inviolé depuis 14 tentatives. Cette réussite au-delà de l'arc conjuguée aux deux consécutives d'Emmanuelle TAHANE font revenir le score à 37-34 à la 30ème. La tribune supporter, qui avouons-le avait pris un léger coup sur la cafetière en début de rencontre, retrouve alors de la voix !
La bonne période tricolore se poursuit encore sur cette réussite signée Coline FRANCHELIN de loin elle aussi (39-37) ou encore celles signées Emmanuelle TAHANE puis Océane MONPIERRE, toutes deux débouchant sur des égalités à 39 puis 41. Mieux encore, c'est une nouvelle réussite d'Océane MONPIERRE qui permet aux Bleuettes de connaître à nouveau les joies d'être en tête sur la marque de 42-43.
La joie de Valeria TRUCCO (au sol) félicitée par Constanza VERONA
Las ! Tout cela est aux forceps et sans compter sans la réaction des italiennes par l'intermédiaire de Valeria TRUCCO auteur de 2 réussites consécutives à 3-pts, la première sur un service d'Alessandra ORSILI, la seconde sur un caviar de Beatrice DEL PERO. Comme de leur côté les petites françaises - Tima POUYE en tête à 2/19 dont 0/11 de loin - continuent de déjouer dans les grandes largeurs et d'arroser le Zimni Stadion sans que cela ne fasse réagir qui que ce soit sur le banc français (il n'y a plus de pilote dans l'avion, ni sur le terrain ni en dehors), la numéro 12 italienne vient tout simplement de tuer le game à 2 minutes de la fin.
Sans Carla BREMAUD ni Naomie MBANDU durant toute la rencontre, sans non plus Camille DROGUET (0 seconde) ni Serena MANALA (3 minutes) en 2ème mi-temps, on n'aura pas crainte de parler tout autant du suicide français que de la victoire italienne tant mourir avec ses principes, c'est toujours mourir. Si les joueuses supposées être 6ème, 7ème, 8ème ou plus ne jouent pas quand les "cadres" ne sont pas dans le coup, c'est à désespérer. Certes cela n'aurait-il peut-être rien changé mais il était tellement évident que la tactique employée sans discontinuer n'était pas la bonne qu'il aurait été de bon ton d'essayer autre chose. Tans pis... Ce soir, la défense n'aura pas pu camoufler les failles offensives de cette équipe. Mais attention : que cela n'enlève rien aux transalpines chez qui certes 4 joueuses dépassent les 32 minutes de jeu mais chez qui Sandro ORLANDO aura parfaitement su gérer les remplacements.
Souhaitons maintenant que cet énorme raté qui va faire mal aux cheveux durant cette nuit qui s'annonce courte ne laisse pas trop de traces dans les têtes car il y a encore une médaille à aller chercher. Pas celle espérée, pas celle de la bonne couleur, mais une médaille tout de même. Et à défaut de ne pas être sur la plus haute marche du podium, il n'est pas question de rester au pied de la boîte !
Italie 56 - France 43 (12-10, 15-12, 10-12 et 19-9)
> Les stats complètes de la rencontre par ici...
NDR : "francesi di merda", même dans le feu de l'action, Hurlé le poing serré en regardant les Filles à côté de lui, je trouve que cela n'a pas sa place dans la bouche de l'un des hommes du banc italien. Carton jaune !
Sans Carla BREMAUD ni Naomie MBANDU durant toute la rencontre, sans non plus Camille DROGUET (0 seconde) ni Serena MANALA (3 minutes) en 2ème mi-temps, on n'aura pas crainte de parler tout autant du suicide français que de la victoire italienne tant mourir avec ses principes, c'est toujours mourir. Si les joueuses supposées être 6ème, 7ème, 8ème ou plus ne jouent pas quand les "cadres" ne sont pas dans le coup, c'est à désespérer. Certes cela n'aurait-il peut-être rien changé mais il était tellement évident que la tactique employée sans discontinuer n'était pas la bonne qu'il aurait été de bon ton d'essayer autre chose. Tans pis... Ce soir, la défense n'aura pas pu camoufler les failles offensives de cette équipe. Mais attention : que cela n'enlève rien aux transalpines chez qui certes 4 joueuses dépassent les 32 minutes de jeu mais chez qui Sandro ORLANDO aura parfaitement su gérer les remplacements.
Souhaitons maintenant que cet énorme raté qui va faire mal aux cheveux durant cette nuit qui s'annonce courte ne laisse pas trop de traces dans les têtes car il y a encore une médaille à aller chercher. Pas celle espérée, pas celle de la bonne couleur, mais une médaille tout de même. Et à défaut de ne pas être sur la plus haute marche du podium, il n'est pas question de rester au pied de la boîte !
Italie 56 - France 43 (12-10, 15-12, 10-12 et 19-9)
> Les stats complètes de la rencontre par ici...
NDR : "francesi di merda", même dans le feu de l'action, Hurlé le poing serré en regardant les Filles à côté de lui, je trouve que cela n'a pas sa place dans la bouche de l'un des hommes du banc italien. Carton jaune !