Ainsi donc la Serbie d'Ana DABOVIC et Marina MALJKOVIC est-elle Championne d'Europe 2015, succédant ainsi à l'Espagne titrée il y a deux ans dans le Nord de la France. Championne d'Europe donc et même très très belle Championne d'Europe, dirai-je.
Je reconnais humblement que quatre jours après l'évènement c'est tout sauf un scoop. Mais que voulez-vous : le protocole, une dernière soirée à Budapest, le voyage retour le lundi avec arrivée à minuit à la maison, un train pour Lyon dès le mardi matin 7 heures, un autre pour Paris le mercredi à 7 heures également avant un retour vers 23 heures et encore une grosse journée aujourd'hui : je confirme que les vacances se sont bien terminées en même temps que cet EuroBasket !
On ne reviendra donc pas longuement sur cette finale qui a vu les Bleues mener la danse pendant environ 18 minutes avant de se retrouver comme face à un mue, sans aucune solution ni offensive ni défensive. Des changements hasardeux juste avant la mi-temps, quelques coups de sifflets très sévère dès la reprise des débats, une réussite insolente d'un côté et une accumulation de gamelles de l'autre, un facteur X présent d'un côté - Sonja PETROVIC - et absent de l'autre - Endy MIYEM - et l'affaire était pliée.
En conférence de presse, la capitaine Céline DUMERC reconnaîtra être moins déçue qu'il y a deux ans tellement les serbes ont été meilleures et nous ont privé de toute solution.
Je reconnais humblement que quatre jours après l'évènement c'est tout sauf un scoop. Mais que voulez-vous : le protocole, une dernière soirée à Budapest, le voyage retour le lundi avec arrivée à minuit à la maison, un train pour Lyon dès le mardi matin 7 heures, un autre pour Paris le mercredi à 7 heures également avant un retour vers 23 heures et encore une grosse journée aujourd'hui : je confirme que les vacances se sont bien terminées en même temps que cet EuroBasket !
On ne reviendra donc pas longuement sur cette finale qui a vu les Bleues mener la danse pendant environ 18 minutes avant de se retrouver comme face à un mue, sans aucune solution ni offensive ni défensive. Des changements hasardeux juste avant la mi-temps, quelques coups de sifflets très sévère dès la reprise des débats, une réussite insolente d'un côté et une accumulation de gamelles de l'autre, un facteur X présent d'un côté - Sonja PETROVIC - et absent de l'autre - Endy MIYEM - et l'affaire était pliée.
En conférence de presse, la capitaine Céline DUMERC reconnaîtra être moins déçue qu'il y a deux ans tellement les serbes ont été meilleures et nous ont privé de toute solution.
La joie des serbes au moment de soulever le trophée
Alors qu'Ana DABOVIC termine MVP de l'EuroBasket, le "5" Fiba Europe de la compétition est composée de Sandrine GRUDA, Alba TORRENS (Spain), Sonja PETROVIC (Serbia), Ana DABOVIC (Serbia) et Céline DUMERC (France). Pas beaucoup de débat là non plus, si ce n'est qu'à titre personnel j'aurais bien fait une petite place à la lituanienne Kamilė NACICKAITE, terrible shooteuse à 3-points (28/54).
Sur le plan basket, j'ai tendance à rejoindre Audrey SAURET dans son analyse livrée à BeBasket : le niveau est moyen. Ou plutôt devrait-on dire que seules les rencontre à partir des demi-finales, peut-être des quarts, ont donné lieu à des matchs dignes de ce nom, les autres étant de simples matchs de préparation améliorés. Excepté Kamilė NACICKAITE et l'incroyable russe Maria VADEEVA, à peine 17 ans, peu de nouvelles joueuses auront marqué les esprits.
Pour 2017 et alors que la Serbie avait la faveur des pronostics, ce sera direction la République Tchèque. Espérons seulement que d'ici-là la Fiba Europe aura réfléchi et progressé sur au moins deux points : un calendrier moins débile - il faut dire ce qui est - que celui de cette saison qui a vu les débats s'étaler sur 17 jours et un moyen d'aide aux locaux afin que les équipes n'évoluent pas devant des salles totalement vides excepté la finale. Comme le dit cette fois Jean-Pierre SIUTAT : les joueuses ne méritent pas cela.
Sur le plan basket, j'ai tendance à rejoindre Audrey SAURET dans son analyse livrée à BeBasket : le niveau est moyen. Ou plutôt devrait-on dire que seules les rencontre à partir des demi-finales, peut-être des quarts, ont donné lieu à des matchs dignes de ce nom, les autres étant de simples matchs de préparation améliorés. Excepté Kamilė NACICKAITE et l'incroyable russe Maria VADEEVA, à peine 17 ans, peu de nouvelles joueuses auront marqué les esprits.
Pour 2017 et alors que la Serbie avait la faveur des pronostics, ce sera direction la République Tchèque. Espérons seulement que d'ici-là la Fiba Europe aura réfléchi et progressé sur au moins deux points : un calendrier moins débile - il faut dire ce qui est - que celui de cette saison qui a vu les débats s'étaler sur 17 jours et un moyen d'aide aux locaux afin que les équipes n'évoluent pas devant des salles totalement vides excepté la finale. Comme le dit cette fois Jean-Pierre SIUTAT : les joueuses ne méritent pas cela.