C'est le "jour d'avant" pour lui comme pour les autres coachs Espoirs. Peut-être un peu plus que les autres également puisque c'est Lyon qui organise ce Final 4 et que cet événement arrive à la fin d'une semaine décisive pour le club rhodanien. Peut-être même encore plus pour celui qui s'est vu propulser assistant de Pierre BRESSANT chez les pros après un 3ème changement de coach dans la saison.
Fred BERGER, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a tout de même très gentiment accepté de jouer le jeu de l'interview du "jour d'avant" et de nous faire part de quelques réflexions d'actualité.
• Commençons tout d’abord par l’actualité brûlante. Il reste moins d’une seconde à jouer dans le dernier match de la saison et le tir de Milica IVANOVIC s’élève pour la gagne : s’il rentre, Lyon est en relégué en Ligue 2, s’il ne rentre pas, c’est Angers qui descend. Toi qui viens d’être promu assistant de Pierre BRESSANT pour les deux dernières rencontres, à quoi as-tu le temps de penser à cet instant précis ?
Tout d’abord à ce moment-là, j’ai confiance, j’entends le silence dans la salle ; tout le monde retient son souffle. Je revois la dernière possession de Charleville contre Villeneuve en ½ finale retour du championnat de France de Ligue Féminine. Je vois la trajectoire du tir un peu longue, elle rebondit sur le cercle, je regarde si on est bien placé au rebond, je vois Djéné qui y est présente. La fin du match retentit et le public envahit le terrain.
• Finalement le tir ne rentre pas et Lyon se sauve après avoir usé trois entraîneurs. Y a-t-il des conclusions à tirer de ce qui n’a pas fonctionné cette saison, un droit d’inventaire à faire ou avec un nouveau patron (Tony PARKER), un nouveau duo technique (Valéry DEMORY et Guy PRAT) et une nouvelle directrice générale (MS OBAMA) on tourne directement la page et on se tourne vers la saison prochaine et l’avenir ?
Ce qui appartient au passé appartient au passé. L’important est de regarder devant. Il me semble important de passer à la suite, à la saison prochaine pour la première année du nouveau projet. Ces deux matchs peuvent être fédérateurs pour la suite autour d’une nouvelle ère avec une organisation de qualité et des personnes de valeur pour la faire vivre.
• Quand tout un club joue sa survie au plus haut niveau sur le dernier match, cela relativise t’il l’importance du résultat des équipes du Centre de Formation ou au contraire cela renforce t’il cet enjeu sur les jeunes ?
En fait, c’est du sport ! On joue un match dont le résultat est différent des autres et on se doit de donner le meilleur de soi-même. La vie, la survie, c’est autre chose et ça se passe ailleurs !! A l’heure qu’il est, bon nombre de personnes sont en train de lutter pour ça !!! Quoi qu’il en soit et quel qu'ait été le résultat de mardi soir, toutes les joueuses et donc celles du Centre de Formation méritent qu’on mette tout en œuvre pour donner le meilleur de nous-même pour mener à bien notre projet et réussir.
• Dans ce domaine-là, une fois de plus, Lyon a de superbes résultats cette saison avec 3 Final 4 pour les U15, U18 et Espoirs, sans compter les sélectionnées. Mais comment faîtes-vous ? Quel est votre secret ?
Tout cela est possible grâce à la confiance des joueuses et de leurs familles et de l’investissement des dirigeants de la structure. Notre projet est avant tout basé sur des valeurs humaines pour que chaque joueuse puisse s’épanouir sur les différents domaines importants au Centre (sportif, scolaire et social). La volonté est vraiment que les joueuses vivent et s’approprient les choses. Ensuite, on met tout en œuvre pour que les joueuses puissent mener à bien leur double projet. On s’en occupe du mieux possible, on les entraîne, on les respecte et on avance. Tout cela dans un cadre sérieux avec un staff de qualité dans une ville accessible et à proximité de tous.
• Vous allez enchaîner 3 week-ends consécutifs de phases finales. En dehors du terrain, tout est-il déjà prêt à tous les niveaux ?
Comment ça trois week-ends consécutifs ? Moi, j’en compte deux pour le moment : Final 4 Espoirs et Final 4 U18 en même temps que le Final 4 U15. Pour les deux Final 4 du CDF, tout est calé. Et pour celui des U15, ce sont les entraîneurs de cette catégorie qui le gèrent et il me semble que l’organisation est également bouclée.
• Et sur le plan sportif ?
D’un point de vu sportif également : on s’entraîne depuis huit mois.
• Que peux-tu nous dire sur tes adversaires, notamment sur le premier, Villeneuve d’Ascq ?
Que des banalités car j’attache beaucoup d’importance à notre équipe et peu à celle des autres.
• Quel est le mot – un seul – qui caractérise le mieux ton équipe cette saison ?
"Générosité".
• Sans trahir de grands secrets, quelle est l’anecdote que tu pourrais nous raconter et qui serait révélatrice ?
Notre séjour à Dax, le week-end où nous sommes allés jouer Basket Landes. Comme c'était un "grand" week-end, nous sommes restés 2 jours à profiter un peu de temps, en équipe. Je pense notamment à cet agréablke moment de convivialité autour d'un piano et d'une guitare...
Fred BERGER, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a tout de même très gentiment accepté de jouer le jeu de l'interview du "jour d'avant" et de nous faire part de quelques réflexions d'actualité.
• Commençons tout d’abord par l’actualité brûlante. Il reste moins d’une seconde à jouer dans le dernier match de la saison et le tir de Milica IVANOVIC s’élève pour la gagne : s’il rentre, Lyon est en relégué en Ligue 2, s’il ne rentre pas, c’est Angers qui descend. Toi qui viens d’être promu assistant de Pierre BRESSANT pour les deux dernières rencontres, à quoi as-tu le temps de penser à cet instant précis ?
Tout d’abord à ce moment-là, j’ai confiance, j’entends le silence dans la salle ; tout le monde retient son souffle. Je revois la dernière possession de Charleville contre Villeneuve en ½ finale retour du championnat de France de Ligue Féminine. Je vois la trajectoire du tir un peu longue, elle rebondit sur le cercle, je regarde si on est bien placé au rebond, je vois Djéné qui y est présente. La fin du match retentit et le public envahit le terrain.
• Finalement le tir ne rentre pas et Lyon se sauve après avoir usé trois entraîneurs. Y a-t-il des conclusions à tirer de ce qui n’a pas fonctionné cette saison, un droit d’inventaire à faire ou avec un nouveau patron (Tony PARKER), un nouveau duo technique (Valéry DEMORY et Guy PRAT) et une nouvelle directrice générale (MS OBAMA) on tourne directement la page et on se tourne vers la saison prochaine et l’avenir ?
Ce qui appartient au passé appartient au passé. L’important est de regarder devant. Il me semble important de passer à la suite, à la saison prochaine pour la première année du nouveau projet. Ces deux matchs peuvent être fédérateurs pour la suite autour d’une nouvelle ère avec une organisation de qualité et des personnes de valeur pour la faire vivre.
• Quand tout un club joue sa survie au plus haut niveau sur le dernier match, cela relativise t’il l’importance du résultat des équipes du Centre de Formation ou au contraire cela renforce t’il cet enjeu sur les jeunes ?
En fait, c’est du sport ! On joue un match dont le résultat est différent des autres et on se doit de donner le meilleur de soi-même. La vie, la survie, c’est autre chose et ça se passe ailleurs !! A l’heure qu’il est, bon nombre de personnes sont en train de lutter pour ça !!! Quoi qu’il en soit et quel qu'ait été le résultat de mardi soir, toutes les joueuses et donc celles du Centre de Formation méritent qu’on mette tout en œuvre pour donner le meilleur de nous-même pour mener à bien notre projet et réussir.
• Dans ce domaine-là, une fois de plus, Lyon a de superbes résultats cette saison avec 3 Final 4 pour les U15, U18 et Espoirs, sans compter les sélectionnées. Mais comment faîtes-vous ? Quel est votre secret ?
Tout cela est possible grâce à la confiance des joueuses et de leurs familles et de l’investissement des dirigeants de la structure. Notre projet est avant tout basé sur des valeurs humaines pour que chaque joueuse puisse s’épanouir sur les différents domaines importants au Centre (sportif, scolaire et social). La volonté est vraiment que les joueuses vivent et s’approprient les choses. Ensuite, on met tout en œuvre pour que les joueuses puissent mener à bien leur double projet. On s’en occupe du mieux possible, on les entraîne, on les respecte et on avance. Tout cela dans un cadre sérieux avec un staff de qualité dans une ville accessible et à proximité de tous.
• Vous allez enchaîner 3 week-ends consécutifs de phases finales. En dehors du terrain, tout est-il déjà prêt à tous les niveaux ?
Comment ça trois week-ends consécutifs ? Moi, j’en compte deux pour le moment : Final 4 Espoirs et Final 4 U18 en même temps que le Final 4 U15. Pour les deux Final 4 du CDF, tout est calé. Et pour celui des U15, ce sont les entraîneurs de cette catégorie qui le gèrent et il me semble que l’organisation est également bouclée.
• Et sur le plan sportif ?
D’un point de vu sportif également : on s’entraîne depuis huit mois.
• Que peux-tu nous dire sur tes adversaires, notamment sur le premier, Villeneuve d’Ascq ?
Que des banalités car j’attache beaucoup d’importance à notre équipe et peu à celle des autres.
• Quel est le mot – un seul – qui caractérise le mieux ton équipe cette saison ?
"Générosité".
• Sans trahir de grands secrets, quelle est l’anecdote que tu pourrais nous raconter et qui serait révélatrice ?
Notre séjour à Dax, le week-end où nous sommes allés jouer Basket Landes. Comme c'était un "grand" week-end, nous sommes restés 2 jours à profiter un peu de temps, en équipe. Je pense notamment à cet agréablke moment de convivialité autour d'un piano et d'une guitare...
Fred BERGER à la manœuvre (photo : Jérôme LE BRIS)
• Que retiens-tu de cette saison de NF2 que vous terminez 5ème à 13/9 ?
Au-delà de la cinquième place à égalité avec les quatrièmes (Annemasse), je retiens surtout la motivation des Filles qui est et a été très importante tout au long de la saison, quel que soit l’adversaire. Je suis également très fier de l’impact défensif que les joueuses ont pu mettre tout au long de la saison. Cet engagement sera une valeur sûre pour le Final 4 de ce week-end. Je retiens aussi notre capacité à avoir gagné contre les vainqueurs de la coupe de France (Monaco)
• Par rapport à la NF1 que vous avez connu pendant 2 saisons auparavant, sur quoi la différence se fait-elle ? Le physique ? La tactique ? La technique ?
La différence se fait entre autre sur le physique et en particulier la vitesse d’exécution, de réalisation, les rebonds. Mais également sur le tactique. En NF1, il y a plus d’anciennes joueuses pros qui ont une bonne connaissance et qui s’entraînent plus qu’en NF2.
• En quoi avez-vous progressé ?
Je trouve que l’on très bien évolué dans le collectif d’attaque.
• Tu n’es pas genre à te cacher derrière ton petit doigt : organiser le Final 4 Espoirs, c’est forcément afficher ses ambitions de remontée de NF1, non ?
C’est surtout une chance de pouvoir poursuivre notre saison à domicile, devant notre public que l’on attend nombreux. Et c’est aussi un avantage pour les dirigeants.
• Il n’y a pas si longtemps, la montée se jouait le 3ème jour. Cette saison c’est sur deux week-end. Quelle formule aurait ta préférence si tu avais le choix ?
Perso, je m’adapte au contexte et je mets de l’énergie sur ce que je peux modifier ou faire évoluer. Pour le reste comme les choix des calendriers, je fais avec, m’adapte et en fonction.
• A cause – si j’ose dire – du Final 4 U18, il y aura même 15 jours entre la finale NF2 et la rencontre face à Nantes pour la montée. Pendant ce temps, Nantes ne joue pas. Cela ne constitue t’il pas un net avantage pour le vainqueur du plateau de Lyon ?
Tout dépend des planifications des différentes équipes. L’important, c’est de tenir compte de son contexte, de faire avec pour pouvoir réussir.
• En quoi as-tu personnellement évolué depuis ta première phase finale ?
Ça, il faut le demander aux joueuses. Aujourd’hui je manage plus, je collabore beaucoup plus. Je pense avoir appris sur moi-même et sur la connaissance des autres !
• Je te laisse le dernier mot, Fred…
Merci Dominique pour cette interview, pour transmettre ta passion basket à tous les passionnés de basket féminin. Je veux aussi profiter de l'occasion pour remercier Sernin MARICHAL, le Président du FC Lyon, grâce à qui tout ça peut arriver : son investissement nous motive.
Merci à toi Fred. Bonne chance aux quatre équipes bien entendu et bonne chance à tes Lyonnes.
Au-delà de la cinquième place à égalité avec les quatrièmes (Annemasse), je retiens surtout la motivation des Filles qui est et a été très importante tout au long de la saison, quel que soit l’adversaire. Je suis également très fier de l’impact défensif que les joueuses ont pu mettre tout au long de la saison. Cet engagement sera une valeur sûre pour le Final 4 de ce week-end. Je retiens aussi notre capacité à avoir gagné contre les vainqueurs de la coupe de France (Monaco)
• Par rapport à la NF1 que vous avez connu pendant 2 saisons auparavant, sur quoi la différence se fait-elle ? Le physique ? La tactique ? La technique ?
La différence se fait entre autre sur le physique et en particulier la vitesse d’exécution, de réalisation, les rebonds. Mais également sur le tactique. En NF1, il y a plus d’anciennes joueuses pros qui ont une bonne connaissance et qui s’entraînent plus qu’en NF2.
• En quoi avez-vous progressé ?
Je trouve que l’on très bien évolué dans le collectif d’attaque.
• Tu n’es pas genre à te cacher derrière ton petit doigt : organiser le Final 4 Espoirs, c’est forcément afficher ses ambitions de remontée de NF1, non ?
C’est surtout une chance de pouvoir poursuivre notre saison à domicile, devant notre public que l’on attend nombreux. Et c’est aussi un avantage pour les dirigeants.
• Il n’y a pas si longtemps, la montée se jouait le 3ème jour. Cette saison c’est sur deux week-end. Quelle formule aurait ta préférence si tu avais le choix ?
Perso, je m’adapte au contexte et je mets de l’énergie sur ce que je peux modifier ou faire évoluer. Pour le reste comme les choix des calendriers, je fais avec, m’adapte et en fonction.
• A cause – si j’ose dire – du Final 4 U18, il y aura même 15 jours entre la finale NF2 et la rencontre face à Nantes pour la montée. Pendant ce temps, Nantes ne joue pas. Cela ne constitue t’il pas un net avantage pour le vainqueur du plateau de Lyon ?
Tout dépend des planifications des différentes équipes. L’important, c’est de tenir compte de son contexte, de faire avec pour pouvoir réussir.
• En quoi as-tu personnellement évolué depuis ta première phase finale ?
Ça, il faut le demander aux joueuses. Aujourd’hui je manage plus, je collabore beaucoup plus. Je pense avoir appris sur moi-même et sur la connaissance des autres !
• Je te laisse le dernier mot, Fred…
Merci Dominique pour cette interview, pour transmettre ta passion basket à tous les passionnés de basket féminin. Je veux aussi profiter de l'occasion pour remercier Sernin MARICHAL, le Président du FC Lyon, grâce à qui tout ça peut arriver : son investissement nous motive.
Merci à toi Fred. Bonne chance aux quatre équipes bien entendu et bonne chance à tes Lyonnes.