Elodie BERTAL et ma pomme, ça commence à remonter... Près de 13 ans en fait puisque j'ai eu la chance de faire la connaissance d'Elo à l'occasion de son arrivée au BLMA - alors encore LMAB Lattes Montpellier Agglomération Basket - en 2005. Deux ans après la retraite de sa sœur aînée Géraldine (qui l'avait également précédée au BLMA - alors encore BLMM Basket Lattes Maurin Montpellier - en 1999), Je ne pouvais pas la laisser partir dans sa nouvelle carrière de retraitée sans lui proposer de nous livrer une dernière fois quelques souvenirs, symboliquement un mardi, sorte de hasard du calendrier en souvenir des "mardis d'Elodie"...
"Il y a un temps pour chaque chose"
• Elo bonjour, comment vas-tu ?
Salut Dom, écoute ça va super bien !
• Où es-tu installée pour me répondre ? Quand tu lèves la tête, que vois-tu autour de toi ?
Je suis chez moi, à Tarbes, à mon bureau. Quand je lève la tête je vois les cadres faits avec ma fille et nos photos accrochées
• Il y a quelques semaines maintenant, tu annonçais ta retraite. Confirmes-tu que tu n’as pas changé d’avis ?
Absolument, je n'ai pas changé d'avis !
• Peux-tu nous raconter comment tu es arrivée à cette décision ? Cela a t-il été un long processus ou t’es-tu levé un matin en te disant comme une évidence qu’il était temps de raccrocher ?
Tout d'abord je suis enceinte de 5 mois et reprendre par la suite serait compliqué. Et puis faire bouger 3 personnes pour mon propre plaisir n'est pas tout à fait ma façon de voir l’épanouissement de ma famille...
• En as-tu parlé à quelqu’un avant de prendre ta décision ou as-tu décidé toute seule ?
C'est une décision familiale dans mon cas donc évidemment que j'en ai parlé à mon mari... et ma famille
• A qui l’as-tu annoncé en premier ?
Mon mari, pour le coup
• C’est le départ de Boris DIAW 😉 qui t’a définitivement convaincue ?
Il est vrai que c'est marrant d’arrêter en même temps. Nous en avions parlé ensemble mais rien de surprenant... C'est une question d'envie et de motivation dont nous avons parlé... Il y a un temps pour chaque chose et je m'en rendais de plus en plus compte.
• Plus sérieusement, ta grossesse est l’élément déclencheur de ce départ mais l’idée t’avait-elle déjà traversé l’esprit avant ?
Il est certain que je me voyais terminer ma carrière au TGB ...
• Souhaites-tu revenir sur cette dernière saison un peu particulière avec ce gros couac entre toi et le TGB, ta courte pige à Lyon et ta signature à Angers ?
Vite fait... Avec le TGB, ce ne fut pas un couac du tout : je n'ai pas choisi de partir. Après, comme je l'ai dit, je n'allais pas bosser pour rien et je voulais et je devais jouer. Je suis partie seule à 700 kms de chez moi et de ma famille, pas par choix tu t'en doutes bien ! Lyon, ce fût génial : une équipe super agréable, une structure professionnelle... Ça m'a fait du bien de revivre ça. Mais après 3 semaines d’absence de chez moi, ma fille m'a rejoint et je ne me sentais pas de tenir un projet comme Lyon seule avec elle. Elle avait trop besoin de moi. Je devais trouver un juste milieu, jouer et pouvoir m'occuper d'elle. J'ai donc préféré allez chercher un 3ème titre en Ligue 2. Bon, ce ne fût finalement pas le cas, dommage...
• Ta sœur Géraldine a aussi pris sa retraite il y a 2 ans… avant de renfiler les baskets à un niveau inférieur. Te concernant, est-ce quelque chose d’envisageable ou as-tu définitivement tourné la page joueuse de basket ?
Pour le moment je ne sais pas, j'ai besoin de plus de recul.
• Et dirigeante ? Coach ? C’est envisageable ?
Oui par contre il est certain que je vais rester sur ou plutôt autour des terrains et je le fais déjà. J'adore transmettre et surtout encadrer. Le basket est ma vie depuis toujours et je ne compte pas lui tourner le dos, j'en serais incapable.
• Si on fait un petit retour en arrière, ton parcours est-il conforme à celui que tu envisageais au début des années 2000 lorsque tu étais au Centre Fédéral ?
Je suis très contente de ma carrière, j'ai vécu des choses incroyables, des émotions que seul le sport peut véhiculer. J'ai gagné des titres collectifs et personnels, j'ai travaillé et vu les progrès, j'ai rencontré de très belles personnes sur et en dehors du terrain... Seul regret : l’Équipe de France... Mais j'ai arrêté depuis longtemps d'essayer de comprendre ...
• Comment juges-tu globalement ton parcours ?
Réussi en club mais pas abouti à cause de l’Équipe de France. Mais comme je te l'ai dit, ce n’était pas de mon ressort
• Porter le nom de « Bertal » et jouer au basket, cela t’a-t-il plutôt servie ou desservie ?
Me desservir, et pourquoi ????? Aucun souci de ce côté-là. Mes parents ont eu tous les deux de beaux parcours différents dans le basket et ma sœur une belle carrière, Aucun souci !
• Que penses-tu qui va te manquer le plus de ta vie de basketteuse ?
Me manquer le plus... L'amusement ! Rentrer sur un terrain pour l'entrainement m'a toujours amusée et jusqu'à l'an dernier on pouvait me trouver assez "chiante" d'être si heureuse tous les matins !
• Et ce que tu regretteras le moins ?
L'hypocrisie des gens et les douleurs des blessures
• Quelle est l’émotion positive ou négative la plus forte que tu aies ressentie sur un terrain ?
La joie... Celle de te vider, de tout donner. Mais celle qui paye, celle qui te fait gagner, celle qui soude un groupe... A l'opposé : l'injustice. J'ai énormément de mal avec ça. Profiter des gens, de son petit pouvoir...
• La joueuse qui t’a le plus impressionnée ?
Sylvia FOWLES.. Jouer contre elle a été... woaaa]i... énorme à mon poste
• Le coach que tu n’oublieras jamais ?
Pascal PISAN. Il m'a fait venir en sélection Equipe de France alors que je n'étais qu'une gamine...13 ans. Il m'a montré ce que c'était le haut-niveau et m'a formée. C'était un vrai bon coach, dur mais juste.
Salut Dom, écoute ça va super bien !
• Où es-tu installée pour me répondre ? Quand tu lèves la tête, que vois-tu autour de toi ?
Je suis chez moi, à Tarbes, à mon bureau. Quand je lève la tête je vois les cadres faits avec ma fille et nos photos accrochées
• Il y a quelques semaines maintenant, tu annonçais ta retraite. Confirmes-tu que tu n’as pas changé d’avis ?
Absolument, je n'ai pas changé d'avis !
• Peux-tu nous raconter comment tu es arrivée à cette décision ? Cela a t-il été un long processus ou t’es-tu levé un matin en te disant comme une évidence qu’il était temps de raccrocher ?
Tout d'abord je suis enceinte de 5 mois et reprendre par la suite serait compliqué. Et puis faire bouger 3 personnes pour mon propre plaisir n'est pas tout à fait ma façon de voir l’épanouissement de ma famille...
• En as-tu parlé à quelqu’un avant de prendre ta décision ou as-tu décidé toute seule ?
C'est une décision familiale dans mon cas donc évidemment que j'en ai parlé à mon mari... et ma famille
• A qui l’as-tu annoncé en premier ?
Mon mari, pour le coup
• C’est le départ de Boris DIAW 😉 qui t’a définitivement convaincue ?
Il est vrai que c'est marrant d’arrêter en même temps. Nous en avions parlé ensemble mais rien de surprenant... C'est une question d'envie et de motivation dont nous avons parlé... Il y a un temps pour chaque chose et je m'en rendais de plus en plus compte.
• Plus sérieusement, ta grossesse est l’élément déclencheur de ce départ mais l’idée t’avait-elle déjà traversé l’esprit avant ?
Il est certain que je me voyais terminer ma carrière au TGB ...
• Souhaites-tu revenir sur cette dernière saison un peu particulière avec ce gros couac entre toi et le TGB, ta courte pige à Lyon et ta signature à Angers ?
Vite fait... Avec le TGB, ce ne fut pas un couac du tout : je n'ai pas choisi de partir. Après, comme je l'ai dit, je n'allais pas bosser pour rien et je voulais et je devais jouer. Je suis partie seule à 700 kms de chez moi et de ma famille, pas par choix tu t'en doutes bien ! Lyon, ce fût génial : une équipe super agréable, une structure professionnelle... Ça m'a fait du bien de revivre ça. Mais après 3 semaines d’absence de chez moi, ma fille m'a rejoint et je ne me sentais pas de tenir un projet comme Lyon seule avec elle. Elle avait trop besoin de moi. Je devais trouver un juste milieu, jouer et pouvoir m'occuper d'elle. J'ai donc préféré allez chercher un 3ème titre en Ligue 2. Bon, ce ne fût finalement pas le cas, dommage...
• Ta sœur Géraldine a aussi pris sa retraite il y a 2 ans… avant de renfiler les baskets à un niveau inférieur. Te concernant, est-ce quelque chose d’envisageable ou as-tu définitivement tourné la page joueuse de basket ?
Pour le moment je ne sais pas, j'ai besoin de plus de recul.
• Et dirigeante ? Coach ? C’est envisageable ?
Oui par contre il est certain que je vais rester sur ou plutôt autour des terrains et je le fais déjà. J'adore transmettre et surtout encadrer. Le basket est ma vie depuis toujours et je ne compte pas lui tourner le dos, j'en serais incapable.
• Si on fait un petit retour en arrière, ton parcours est-il conforme à celui que tu envisageais au début des années 2000 lorsque tu étais au Centre Fédéral ?
Je suis très contente de ma carrière, j'ai vécu des choses incroyables, des émotions que seul le sport peut véhiculer. J'ai gagné des titres collectifs et personnels, j'ai travaillé et vu les progrès, j'ai rencontré de très belles personnes sur et en dehors du terrain... Seul regret : l’Équipe de France... Mais j'ai arrêté depuis longtemps d'essayer de comprendre ...
• Comment juges-tu globalement ton parcours ?
Réussi en club mais pas abouti à cause de l’Équipe de France. Mais comme je te l'ai dit, ce n’était pas de mon ressort
• Porter le nom de « Bertal » et jouer au basket, cela t’a-t-il plutôt servie ou desservie ?
Me desservir, et pourquoi ????? Aucun souci de ce côté-là. Mes parents ont eu tous les deux de beaux parcours différents dans le basket et ma sœur une belle carrière, Aucun souci !
• Que penses-tu qui va te manquer le plus de ta vie de basketteuse ?
Me manquer le plus... L'amusement ! Rentrer sur un terrain pour l'entrainement m'a toujours amusée et jusqu'à l'an dernier on pouvait me trouver assez "chiante" d'être si heureuse tous les matins !
• Et ce que tu regretteras le moins ?
L'hypocrisie des gens et les douleurs des blessures
• Quelle est l’émotion positive ou négative la plus forte que tu aies ressentie sur un terrain ?
La joie... Celle de te vider, de tout donner. Mais celle qui paye, celle qui te fait gagner, celle qui soude un groupe... A l'opposé : l'injustice. J'ai énormément de mal avec ça. Profiter des gens, de son petit pouvoir...
• La joueuse qui t’a le plus impressionnée ?
Sylvia FOWLES.. Jouer contre elle a été... woaaa]i... énorme à mon poste
• Le coach que tu n’oublieras jamais ?
Pascal PISAN. Il m'a fait venir en sélection Equipe de France alors que je n'étais qu'une gamine...13 ans. Il m'a montré ce que c'était le haut-niveau et m'a formée. C'était un vrai bon coach, dur mais juste.
Quelques souvenirs de la carrière d'Elodie immortalisés par moi-même, Thibaut LASSER et Ann-Dee LAMOUR
Jouer avec Marine JOHANES doit être un vrai plaisir
• Tu n’as pas connu d’expérience à l’étranger, ce n’est sans doute pas un hasard. Y a-t-il une raison particulière ?
Je n'ai jamais aimé partir de chez moi alors quitter le pays pour autre chose que des vacances : non merci ! Et puis je n'ai jamais couru sur les contrats de courte durée. Je suis toujours restée plusieurs années dans les clubs, c'est ma façon de me sentir bien avec les gens qui m’entourent et d’être bien sur le terrain.
• Dans toutes tes années de sportive, quelle est la meilleure décision que tu aies prise ?
C'est difficile de répondre... Rentrer à l'Insep , ça a été le début....
• Et celle que tu regrettes ?
J'ai pas de regrets. J'assume mes choix, qu’ils soient bons ou pas.
• Tes relations avec l’Equipe de France ont parfois été compliquées : 19 sélections et 73 points. Souvent appelée, souvent coupée à la dernière minute, « au pied de l’avion » comme je dis toujours. Au bout d’un moment, tu as toi-même renoncé et demandé à ne plus être appelée. Est-ce un regret ? Cela a t-il été difficile à vivre ?
Oui tout à fait, je n'ai jamais compris pourquoi mais je savais par contre qu'ils m'avaient attribué ce rôle et que je préférais le laisser à d'autres à partir du moment où je suis devenu maman.
• La Coupe du Monde s'est terminée il y a 15 jours. As-tu suivi la compétition ?
J'ai tout à fait suivi la compétition et puis dans beaucoup de pays je retrouve des filles avec qui j'ai joué donc c'est vraiment sympa.
• Que penses-tu de cette équipe rajeunie ?
Je pense que ça manque de cadres autour de ces jeunes.
• Il y a dans les jeunes 2 sortes d’extra-terrestres : Marine JOHANNES et Lisa BERKANI. Comment adapte t’on son jeu quand on a ce type de joueuses capables de tout dans son équipe ?
jouer avec Marine doit être un vrai plaisir. Elle a une capacité à voir le jeu, des passes qui fusent... C'est top car en même temps elle sait TOUT faire. Alors jouer avec elle... tu ne t'adaptes pas: tu t'amuses. C'est une chance de l'avoir en France.
• Qu’aimerais-tu que les gens conservent comme image de toi ?
Ce qu'ils veulent....lol. Non sérieusement juste qu'avant d'être un business, le basket est un sport, un amusement. Et je me suis bien amusée.
• Géraldine est devenue agent immobilier. Dans quelques années, quand tes enfants présents ou à venir seront un peu plus grands, dans quel domaine d’activité peut-on envisager de te retrouver ?
J'ai pas mal de projets en cours... A voir mais d'abord je vais préparer l'arrivée de notre bébé et passer du temps à pouponner, ce que je n'ai pas trop eu le temps de faire avec ma première fille.
• Ton père peint. Et toi ? As-tu une collection de timbres, un goût prononcé pour le tricot, l’aquariophilie, la philopinie ou la périglycophilie ? En bref, quels sont tes hobbies hors basket ?
Dis-donc je ne vais quand même pas tout dévoiler aujourd'hui hahahahahahaha
• Si ta fille te dit un jour qu’elle a envie de devenir basketteuse, comment réagiras-tu ?
Je serais ravie pour elle, mais je lui dirais de finir ses études en premier et de se méfier à qui elle accorde sa confiance.
• Peut-on imaginer ou espérer un jubilé commun des sœurs BERTAL ?
Pourquoi pas en ce qui me concerne... Après, avec ma sœur, nous ne sommes pas du tout dans la même région !
• Quelle est la question que je ne t'ai pas posée et que tu aurais aimé que je te pose ?
Je dirais... "qui veux tu remercier ?"
• Et la réponse ?
Toutes les personnes qui ont cru en moi et m'ont soutenue jusqu'au bout : coachs, coéquipières, dirigeants et supporters. Mais plus que tout mes amis et ma famille
• Je te laisse le dernier mot, Elo…
MERCI, MERCI, MERCI
Merci à toi Elo pour ces 13 années à te côtoyer de près ou de loin, ça a toujours été un plaisir. J'ai quelques maillots de toi chez moi - pas assez, en fait... je dis ça, je dis rien... - mais je n'oublierai jamais celui que tu m'as donné un soir de dernier match à Bourges, alors que tu n'avais pas le droit de le faire, juste avant de rentrer au vestiaire après la fin de la rencontre...
Bonne et heureuse deuxième vie et peut-être à un de ces jours quelque part. Et pour la Tour Eiffel du 16-mars, on ne change bien sûr rien !
Je n'ai jamais aimé partir de chez moi alors quitter le pays pour autre chose que des vacances : non merci ! Et puis je n'ai jamais couru sur les contrats de courte durée. Je suis toujours restée plusieurs années dans les clubs, c'est ma façon de me sentir bien avec les gens qui m’entourent et d’être bien sur le terrain.
• Dans toutes tes années de sportive, quelle est la meilleure décision que tu aies prise ?
C'est difficile de répondre... Rentrer à l'Insep , ça a été le début....
• Et celle que tu regrettes ?
J'ai pas de regrets. J'assume mes choix, qu’ils soient bons ou pas.
• Tes relations avec l’Equipe de France ont parfois été compliquées : 19 sélections et 73 points. Souvent appelée, souvent coupée à la dernière minute, « au pied de l’avion » comme je dis toujours. Au bout d’un moment, tu as toi-même renoncé et demandé à ne plus être appelée. Est-ce un regret ? Cela a t-il été difficile à vivre ?
Oui tout à fait, je n'ai jamais compris pourquoi mais je savais par contre qu'ils m'avaient attribué ce rôle et que je préférais le laisser à d'autres à partir du moment où je suis devenu maman.
• La Coupe du Monde s'est terminée il y a 15 jours. As-tu suivi la compétition ?
J'ai tout à fait suivi la compétition et puis dans beaucoup de pays je retrouve des filles avec qui j'ai joué donc c'est vraiment sympa.
• Que penses-tu de cette équipe rajeunie ?
Je pense que ça manque de cadres autour de ces jeunes.
• Il y a dans les jeunes 2 sortes d’extra-terrestres : Marine JOHANNES et Lisa BERKANI. Comment adapte t’on son jeu quand on a ce type de joueuses capables de tout dans son équipe ?
jouer avec Marine doit être un vrai plaisir. Elle a une capacité à voir le jeu, des passes qui fusent... C'est top car en même temps elle sait TOUT faire. Alors jouer avec elle... tu ne t'adaptes pas: tu t'amuses. C'est une chance de l'avoir en France.
• Qu’aimerais-tu que les gens conservent comme image de toi ?
Ce qu'ils veulent....lol. Non sérieusement juste qu'avant d'être un business, le basket est un sport, un amusement. Et je me suis bien amusée.
• Géraldine est devenue agent immobilier. Dans quelques années, quand tes enfants présents ou à venir seront un peu plus grands, dans quel domaine d’activité peut-on envisager de te retrouver ?
J'ai pas mal de projets en cours... A voir mais d'abord je vais préparer l'arrivée de notre bébé et passer du temps à pouponner, ce que je n'ai pas trop eu le temps de faire avec ma première fille.
• Ton père peint. Et toi ? As-tu une collection de timbres, un goût prononcé pour le tricot, l’aquariophilie, la philopinie ou la périglycophilie ? En bref, quels sont tes hobbies hors basket ?
Dis-donc je ne vais quand même pas tout dévoiler aujourd'hui hahahahahahaha
• Si ta fille te dit un jour qu’elle a envie de devenir basketteuse, comment réagiras-tu ?
Je serais ravie pour elle, mais je lui dirais de finir ses études en premier et de se méfier à qui elle accorde sa confiance.
• Peut-on imaginer ou espérer un jubilé commun des sœurs BERTAL ?
Pourquoi pas en ce qui me concerne... Après, avec ma sœur, nous ne sommes pas du tout dans la même région !
• Quelle est la question que je ne t'ai pas posée et que tu aurais aimé que je te pose ?
Je dirais... "qui veux tu remercier ?"
• Et la réponse ?
Toutes les personnes qui ont cru en moi et m'ont soutenue jusqu'au bout : coachs, coéquipières, dirigeants et supporters. Mais plus que tout mes amis et ma famille
• Je te laisse le dernier mot, Elo…
MERCI, MERCI, MERCI
Merci à toi Elo pour ces 13 années à te côtoyer de près ou de loin, ça a toujours été un plaisir. J'ai quelques maillots de toi chez moi - pas assez, en fait... je dis ça, je dis rien... - mais je n'oublierai jamais celui que tu m'as donné un soir de dernier match à Bourges, alors que tu n'avais pas le droit de le faire, juste avant de rentrer au vestiaire après la fin de la rencontre...
Bonne et heureuse deuxième vie et peut-être à un de ces jours quelque part. Et pour la Tour Eiffel du 16-mars, on ne change bien sûr rien !
Le petit mot de Paul et Françoise BERTAL
Paul BERTAL : "Ça nous a presque fait un choc, mais c'est pour la meilleure des raisons ! Deux ans après Géraldine, ça va faire un grand vide. On assistera aux matchs d'une autre manière, on aura un autre regard puisque nous n'aurons plus l'une ou l'autre de nos filles sur le terrain. Encore quelques mois ou quelques années et ce seront peut-être nos petits-enfants que nous irons voir jouer !
Toute jeune Elo a été présente avec nous sur le terrain mais elle ne voulait pas s'y mettre. Et puis un jour elle s'est prise au jeu et tout a commencé. Je pense qu'elle a fait une très belle carrière avec les qualités qu'on lui connaît : son mental, sa vision et sa compréhension du jeu et son altruisme. Son adresse aussi et j'avoue que ses tirs à longue distance vont me manquer ! Peut-être que sa carrière en Equipe de France aurait dû connaître un meilleur sort puisqu'elle a souvent été la 13ème de la liste mais dans ce domaine-là, les jeux sont souvent joués d'avance. De la même manière je ne comprends toujours pas pourquoi elle a été obligée de partir à Roquebrune en NF1 parce que personne ne l'a contactée. Mais qu'importe maintenant : je suis très fier d'elle, très fier de mes deux filles. Ce sont deux belles personnes qui ont très bien su gérer leur carrière de sportive de haut-niveau et leur vie de maman."
Françoise QUIBLIER-BERTAL : "Bien entendu je ne change pas une virgule à ce qu'a dit mon mari et en ce qui me concerne, j'aurai moins l'estomac noué quand j'irai voir les matchs ! Je pense qu'Elodie a eu une très belle carrière avec un très beau style de jeu, très tourné vers les autres. Elle a toujours préféré faire la passe quand elle le pouvait plutôt que de croquer la balle ou prendre un tir casse-croûte. Elle a été généreuse sur le terrain comme elle l'est dans la vie.
J'ai connu cette situation moi aussi, ce moment où tu réalises que tu as tout fait, tout connu sportivement et qu'il est peut-être temps de poser tes valise, de découvrir autre chose, de profiter de ta famille. Sur le moment, on est fatigué et puis après, quelques mois plus tard, on se rend compte qu'on ne retrouvera plus cette vie de groupe, cette adrénaline de la compétition. Même si Elo et moi n'en avons pas trop parlé, je ne pense pas que cela lui arrive parce qu'elle arrête pour la bonne cause, sa grossesse. Elle est tournée vers le futur."
Toute jeune Elo a été présente avec nous sur le terrain mais elle ne voulait pas s'y mettre. Et puis un jour elle s'est prise au jeu et tout a commencé. Je pense qu'elle a fait une très belle carrière avec les qualités qu'on lui connaît : son mental, sa vision et sa compréhension du jeu et son altruisme. Son adresse aussi et j'avoue que ses tirs à longue distance vont me manquer ! Peut-être que sa carrière en Equipe de France aurait dû connaître un meilleur sort puisqu'elle a souvent été la 13ème de la liste mais dans ce domaine-là, les jeux sont souvent joués d'avance. De la même manière je ne comprends toujours pas pourquoi elle a été obligée de partir à Roquebrune en NF1 parce que personne ne l'a contactée. Mais qu'importe maintenant : je suis très fier d'elle, très fier de mes deux filles. Ce sont deux belles personnes qui ont très bien su gérer leur carrière de sportive de haut-niveau et leur vie de maman."
Françoise QUIBLIER-BERTAL : "Bien entendu je ne change pas une virgule à ce qu'a dit mon mari et en ce qui me concerne, j'aurai moins l'estomac noué quand j'irai voir les matchs ! Je pense qu'Elodie a eu une très belle carrière avec un très beau style de jeu, très tourné vers les autres. Elle a toujours préféré faire la passe quand elle le pouvait plutôt que de croquer la balle ou prendre un tir casse-croûte. Elle a été généreuse sur le terrain comme elle l'est dans la vie.
J'ai connu cette situation moi aussi, ce moment où tu réalises que tu as tout fait, tout connu sportivement et qu'il est peut-être temps de poser tes valise, de découvrir autre chose, de profiter de ta famille. Sur le moment, on est fatigué et puis après, quelques mois plus tard, on se rend compte qu'on ne retrouvera plus cette vie de groupe, cette adrénaline de la compétition. Même si Elo et moi n'en avons pas trop parlé, je ne pense pas que cela lui arrive parce qu'elle arrête pour la bonne cause, sa grossesse. Elle est tournée vers le futur."