Ainsi donc comme on pouvait s'y attendre elle l'a fait : Valérie GARNIER a bel et bien convoqué Bria HARTLEY dans les 15 présélectionnées retenues pour participer du 12 au 22 novembre à la fenêtre de qualification à l’Eurobasket 2019 (match en Roumanie le 17 novembre puis face à la Slovénie à Charleville le 21). Inutile de dire qu'il y a de fortes chances que l'américaine soit de la sélection finale tant je suis prêt à parier qu'elle a reçu toutes les garanties nécessaires avant de faire sa demande de passeport français.
Les mots me manquent pour dire tout le dégoût que m'inspire cette décision, la peine que j'ai pour ceux qui consacrent leur vie à former des joueuses pour les mener au plus haut-niveau et la frustration que j'imagine pour celle des Lisa BERKANI, Marine FAUTHOUX ou autre Tima POUYE qui regardera potentiellement les JO 2024 de Paris à la télé parce qu'une américaine s'est souvenu au bon moment pour elle que sa grand-mère était française...
Les mots me manquent pour dire tout le dégoût que m'inspire cette décision, la peine que j'ai pour ceux qui consacrent leur vie à former des joueuses pour les mener au plus haut-niveau et la frustration que j'imagine pour celle des Lisa BERKANI, Marine FAUTHOUX ou autre Tima POUYE qui regardera potentiellement les JO 2024 de Paris à la télé parce qu'une américaine s'est souvenu au bon moment pour elle que sa grand-mère était française...
Je vous fais grâce des arguments bidons faisant référence au précédent Isabelle YACOUBOU, à la prétendue faiblesse de nos meneuses actuelles depuis la retraite internationale de Céline DUMERC, le fait que "tous les pays ont leur américaine" : je les réfute tous ! Rien ne justifiera jamais que l'on s'abaisse à "ça", à faire comme les pays qui n'ont pas de réservoir ni d'organisation.
Le renoncement n'est jamais une bonne chose et c'est un jour noir pour le basket français.
Le renoncement n'est jamais une bonne chose et c'est un jour noir pour le basket français.