Pour bien des raisons qui ne sont pas de son fait, cela faisait bien longtemps que Damien LEROUX n'était pas apparu dans ces colonnes (depuis le 3 septembre 2018 me semble-t-il, ce qui est tout simplement effrayant !). Avec cette "non fin" de saison, il n'était pas question de ne pas fermer la porte de cette année 2019-2020 qui a été des plus belles pour le Centre de Formation qualifié pour le Final 4 Espoirs et en lice pour le plateau 1/4-1/2 de la Coupe de France U18 avec la perspective de se mesurer à ce qui se fait de mieux en la matière, Mondeville. L'actualité dramatique en a décidé autrement mais le patron a tout de même bien voulu tracer le bilan de cette saison inachevée.
Je vais en profiter pour lire et m'enrichir
• Bonjour Damien. Tout d’abord comment vas-tu dans cette période si particulière ?
Bonjour Dominique, je vais très bien je te remercie. Pour le moment je n’ai pas été infecté par le covid-19, ma famille non plus et mes amis ou mon entourage qui l’ont été s’en sont sortis. Donc oui je peux dire que tout va très bien.
• Peux-tu nous dire comment tu vis ton confinement, si tu as mis en place des routines quotidiennes ?
Jusqu’à ce week-end je n’ai pas vu le temps passer. Mes journées étaient bien remplies. On avait une journée de détection prévue le 25 mars qui n’a pas pu se dérouler, il a donc fallu que je puisse ‘’évaluer’’ autrement les joueuses qui avaient postulé. En gros j’ai passé mon temps à visionner des matches, beaucoup de matches…, échanger avec les coaches des joueuses, faire des visios avec les familles... Bref, deux semaines bien remplies mais nécessaires pour finaliser le recrutement du Centre de Formation.
• En profites-tu pour faire des choses que tu n’as habituellement pas le temps de faire ?
Je vais, je pense, commencer à prendre du temps pour faire d’autres choses. J’ai acheté quelques livres sur le management sportif, je vais en profiter pour les lire et m’enrichir.
• Es-tu toujours en contact réguliers avec les joueuses depuis que chacun est rentré chez soi ?
Oui, j’ai pris le temps d’appeler chacune au moins une fois par semaine depuis le début du confinement. L’objectif est d’abord de prendre des nouvelles d’elles et de leurs proches mais aussi de faire le point sur leurs besoins. Certaines me contactent aussi pour que je leur donne des conseils sur le travail qu’elles peuvent mettre en place pendant le confinement.
• Echangez-vous aussi entre Directeurs des Centres de Formation ?
Avec certains collègues on a eu l’occasion d’échanger mais pas avec tous.
• Quelle est la dernière chose que tu te souviens avoir faite de manière « normale » avant de prendre conscience de ce qui allait changer à cause de cette pandémie ?
Aller manger au restaurant. J’étais à Paris le jeudi soir ou le Président a annoncé l’arrêt des écoles, manifestations sportives etc. et j’allais justement manger au restaurant. A ce moment-là, tu te dis que ce qui se passe n’est pas anodin. J’ai eu l’occasion de refaire un restaurant le samedi suivant, avant qu’ils ne soient dans l’obligation de fermer. Mais là ce n’était déjà plus de ‘’manière normale’’. On savait que ce serait notre dernier moment ‘’convivial’’ avant longtemps...
Bonjour Dominique, je vais très bien je te remercie. Pour le moment je n’ai pas été infecté par le covid-19, ma famille non plus et mes amis ou mon entourage qui l’ont été s’en sont sortis. Donc oui je peux dire que tout va très bien.
• Peux-tu nous dire comment tu vis ton confinement, si tu as mis en place des routines quotidiennes ?
Jusqu’à ce week-end je n’ai pas vu le temps passer. Mes journées étaient bien remplies. On avait une journée de détection prévue le 25 mars qui n’a pas pu se dérouler, il a donc fallu que je puisse ‘’évaluer’’ autrement les joueuses qui avaient postulé. En gros j’ai passé mon temps à visionner des matches, beaucoup de matches…, échanger avec les coaches des joueuses, faire des visios avec les familles... Bref, deux semaines bien remplies mais nécessaires pour finaliser le recrutement du Centre de Formation.
• En profites-tu pour faire des choses que tu n’as habituellement pas le temps de faire ?
Je vais, je pense, commencer à prendre du temps pour faire d’autres choses. J’ai acheté quelques livres sur le management sportif, je vais en profiter pour les lire et m’enrichir.
• Es-tu toujours en contact réguliers avec les joueuses depuis que chacun est rentré chez soi ?
Oui, j’ai pris le temps d’appeler chacune au moins une fois par semaine depuis le début du confinement. L’objectif est d’abord de prendre des nouvelles d’elles et de leurs proches mais aussi de faire le point sur leurs besoins. Certaines me contactent aussi pour que je leur donne des conseils sur le travail qu’elles peuvent mettre en place pendant le confinement.
• Echangez-vous aussi entre Directeurs des Centres de Formation ?
Avec certains collègues on a eu l’occasion d’échanger mais pas avec tous.
• Quelle est la dernière chose que tu te souviens avoir faite de manière « normale » avant de prendre conscience de ce qui allait changer à cause de cette pandémie ?
Aller manger au restaurant. J’étais à Paris le jeudi soir ou le Président a annoncé l’arrêt des écoles, manifestations sportives etc. et j’allais justement manger au restaurant. A ce moment-là, tu te dis que ce qui se passe n’est pas anodin. J’ai eu l’occasion de refaire un restaurant le samedi suivant, avant qu’ils ne soient dans l’obligation de fermer. Mais là ce n’était déjà plus de ‘’manière normale’’. On savait que ce serait notre dernier moment ‘’convivial’’ avant longtemps...
L'oeil toujours exigeant du Boss !
Quand on ne sait pas, quand on ne connait pas, on s’inspire de ceux qui savent (...) Ça n’a pas été fait et on en a payé les conséquences.
• Revenons un peu sur cette saison. En ce qui me concerne, j’ai applaudi des deux mais la décision de la Fédération de geler tous les championnats (y compris sans doute la LFB d’ici une dizaine de jours). Je trouve que c’est la position la moins injuste. Quelle est ta position sur le sujet ?
Je t’avoue que si je ne me place que d’un point vue médical et humain, c’est une très bonne chose que toutes les compétitions soient stoppées. Bien entendu, sur le plan perso j’aurais aimé que la saison se prolonge pour vivre les différentes phases finales pour lesquelles on était qualifié avec le CdF mais au regard des événements tragiques qui se passent dans le monde en ce moment, cela n’aurait eu aucun sens.
Quant à la décision de geler les championnats, c’est-à-dire ni montée, ni descente etc., je ne sais pas si c’est une bonne chose. Mais comment aurait-on pu faire autrement ? Alors oui certains vont te sortir ils auraient pu faire ci ou faire ça. Mais le problème c’est que dans ces moments6là chacun voit ce qui l’arrange. Peut-être que la FFBB aurait pu prendre une autre décision mais est ce qu’elle aurait été plus juste ? Pas sûr...
Alors certes, il y a surement des enjeux économiques importants voire même très importants que je ne maîtrise pas pour certains clubs mais d’un point de vue sportif, j’avoue que je ne vois pas quelle autre position équitable la FFBB aurait pu tenir.
• Faisons un rapide bilan de la saison. Après un démarrage difficile (0-4), la NF2 termine - si j’ose dire – avec 11 victoires pour 8 défaites, ce qui est me semble-t-il le meilleur pourcentage victoire/défaite depuis longtemps. Dirais-tu que c’est une saison réussie ?
Petite erreur Dominique, on commence par 0-2 puis on enchaîne ensuite par 2 victoires, l'une contre Tarbes (que tu ne dois pas compter car c’est dans le championnat spécifique Espoirs) et l'autre ensuite à Venelles avant de perdre à nouveau contre Dijon.
Pour répondre à ta question, je dirais que c’était une bonne saison mais qu'on aurait pu faire mieux. Je suis persuadé qu’avec le talent que l’on avait cette saison on aurait dû avoir de meilleurs résultats. Je vois au moins 3 ou 4 défaites qui n’auraient pas dû en être. A moi de ne pas voir le verre à moitié vide et d’apprécier les nombreuses satisfactions que l’on a pu avoir par ailleurs. Par exemple notre beau bilan sur le championnat Espoirs avec 7 victoires pour 1 défaite.
• En championnat Espoirs justement, nous étions qualifiés pour le Final 4. Y avait-il moyen de bien y figurer, de jouer la « gagne » puis la finale face à Lyon ?
Je pars du principe qu’il ne faut rien s’interdire. On avait une vraie carte à jouer. Est-ce que l’on était favori ? Non ! Mais est-ce que c’est toujours le favori qui gagne ? Non plus ! Donc pourquoi pas nous ? On avait des arguments à défendre. On avait notre chance. Malheureusement on ne le saura jamais...
• Concernant les U18, la première phase a été plutôt bien bouclée avec un joli 9/1 mais la deuxième a été plus difficile avec deux défaites d’entrée à Lyon et face à Bourges et un objectif de Final 4 tué dans l’œuf. Est-ce la grande déception de la saison ?
Même si nous n’étions plus maîtres de notre destin, la qualification au Final 4 U18 était encore mathématiquement possible. Ce qui m'a déçu, ce n’est pas d’avoir perdu contre Lyon et Bourges mais ce sont les raisons qui nous ont mal fait débuter cette 2ème phase. Et là on ne peut s’en prendre qu’à nous-même. Quand on passe plusieurs semaines à mal s’entraîner, quand on se permet d’arriver hors de forme après la trêve de Noël, quand on ne joue que la moitié des matches car une fois l’écart fait on n’est plus investi, etc, etc. eh bien on en paye les conséquences. Je pars du principe que quand on ne sait pas, quand on ne connait pas, on s’inspire de ceux qui savent. Quand on n’a pas l’expérience des phases finales, des matches à enjeux, on s’appuie, on écoute, on suit les personnes qui ont cette expérience. Ça n’a pas été fait et on en a payé les conséquences. Et de ce point de vue je suis sincèrement déçu.
• J’avais fait un peu de basket fiction en rédigeant le compte-rendu de la ½ finale de Coupe face à Mondeville mais je l’avais arrêté à 1 minute de la fin alors que les deux équipes étaient à égalité. De son côté, Dessislava m’avait répondu en clin d’œil que pour elle, Mondeville avait gagné et était en route vers le triplé. En dehors du fait qu’il fallait tout d’abord gagner les ¼ de finale, t’étais-tu déjà imaginée cette rencontre face à l’ogre de la catégorie ?
Avec le staff on s’était réparti le scouting des 3 équipes présentes sur le plateau. On savait que si on gagnait La Roche sur Yon en ¼ on avait de grandes chances de tomber contre Mondeville en ½ mais je ne voulais surtout pas sous-estimer, d’une part la Roche en ¼ qui avait battu Nantes invaincu jusque-là, ni Angers qui avait peut-être des arguments pour battre Mondeville. Donc oui Mondeville était favori pour arriver en ½ mais on voulait se préparer à pouvoir performer contre tout le monde.
J’avoue que ça ne m’aurait pas déplu de pouvoir jouer contre Mondeville, surtout qu’il était prévu qu’elles soient au complet, c’est-à-dire avec les joueuses qui jouent également en LF2 (Louis BUSSIERE, Adèle DETCHART, Aminata GUEYE, Vaciana GOMIS, etc.). Et là, connaissant mes joueuses, je suis intimement persuadé qu’elles auraient été présentes au rendez-vous !
• Au final, dans les deux catégories confondues, que retiens-tu ?
Que nous avions un groupe compétitif et qu’il aurait été bien de le voir s’exprimer dans les phases finales
Je t’avoue que si je ne me place que d’un point vue médical et humain, c’est une très bonne chose que toutes les compétitions soient stoppées. Bien entendu, sur le plan perso j’aurais aimé que la saison se prolonge pour vivre les différentes phases finales pour lesquelles on était qualifié avec le CdF mais au regard des événements tragiques qui se passent dans le monde en ce moment, cela n’aurait eu aucun sens.
Quant à la décision de geler les championnats, c’est-à-dire ni montée, ni descente etc., je ne sais pas si c’est une bonne chose. Mais comment aurait-on pu faire autrement ? Alors oui certains vont te sortir ils auraient pu faire ci ou faire ça. Mais le problème c’est que dans ces moments6là chacun voit ce qui l’arrange. Peut-être que la FFBB aurait pu prendre une autre décision mais est ce qu’elle aurait été plus juste ? Pas sûr...
Alors certes, il y a surement des enjeux économiques importants voire même très importants que je ne maîtrise pas pour certains clubs mais d’un point de vue sportif, j’avoue que je ne vois pas quelle autre position équitable la FFBB aurait pu tenir.
• Faisons un rapide bilan de la saison. Après un démarrage difficile (0-4), la NF2 termine - si j’ose dire – avec 11 victoires pour 8 défaites, ce qui est me semble-t-il le meilleur pourcentage victoire/défaite depuis longtemps. Dirais-tu que c’est une saison réussie ?
Petite erreur Dominique, on commence par 0-2 puis on enchaîne ensuite par 2 victoires, l'une contre Tarbes (que tu ne dois pas compter car c’est dans le championnat spécifique Espoirs) et l'autre ensuite à Venelles avant de perdre à nouveau contre Dijon.
Pour répondre à ta question, je dirais que c’était une bonne saison mais qu'on aurait pu faire mieux. Je suis persuadé qu’avec le talent que l’on avait cette saison on aurait dû avoir de meilleurs résultats. Je vois au moins 3 ou 4 défaites qui n’auraient pas dû en être. A moi de ne pas voir le verre à moitié vide et d’apprécier les nombreuses satisfactions que l’on a pu avoir par ailleurs. Par exemple notre beau bilan sur le championnat Espoirs avec 7 victoires pour 1 défaite.
• En championnat Espoirs justement, nous étions qualifiés pour le Final 4. Y avait-il moyen de bien y figurer, de jouer la « gagne » puis la finale face à Lyon ?
Je pars du principe qu’il ne faut rien s’interdire. On avait une vraie carte à jouer. Est-ce que l’on était favori ? Non ! Mais est-ce que c’est toujours le favori qui gagne ? Non plus ! Donc pourquoi pas nous ? On avait des arguments à défendre. On avait notre chance. Malheureusement on ne le saura jamais...
• Concernant les U18, la première phase a été plutôt bien bouclée avec un joli 9/1 mais la deuxième a été plus difficile avec deux défaites d’entrée à Lyon et face à Bourges et un objectif de Final 4 tué dans l’œuf. Est-ce la grande déception de la saison ?
Même si nous n’étions plus maîtres de notre destin, la qualification au Final 4 U18 était encore mathématiquement possible. Ce qui m'a déçu, ce n’est pas d’avoir perdu contre Lyon et Bourges mais ce sont les raisons qui nous ont mal fait débuter cette 2ème phase. Et là on ne peut s’en prendre qu’à nous-même. Quand on passe plusieurs semaines à mal s’entraîner, quand on se permet d’arriver hors de forme après la trêve de Noël, quand on ne joue que la moitié des matches car une fois l’écart fait on n’est plus investi, etc, etc. eh bien on en paye les conséquences. Je pars du principe que quand on ne sait pas, quand on ne connait pas, on s’inspire de ceux qui savent. Quand on n’a pas l’expérience des phases finales, des matches à enjeux, on s’appuie, on écoute, on suit les personnes qui ont cette expérience. Ça n’a pas été fait et on en a payé les conséquences. Et de ce point de vue je suis sincèrement déçu.
• J’avais fait un peu de basket fiction en rédigeant le compte-rendu de la ½ finale de Coupe face à Mondeville mais je l’avais arrêté à 1 minute de la fin alors que les deux équipes étaient à égalité. De son côté, Dessislava m’avait répondu en clin d’œil que pour elle, Mondeville avait gagné et était en route vers le triplé. En dehors du fait qu’il fallait tout d’abord gagner les ¼ de finale, t’étais-tu déjà imaginée cette rencontre face à l’ogre de la catégorie ?
Avec le staff on s’était réparti le scouting des 3 équipes présentes sur le plateau. On savait que si on gagnait La Roche sur Yon en ¼ on avait de grandes chances de tomber contre Mondeville en ½ mais je ne voulais surtout pas sous-estimer, d’une part la Roche en ¼ qui avait battu Nantes invaincu jusque-là, ni Angers qui avait peut-être des arguments pour battre Mondeville. Donc oui Mondeville était favori pour arriver en ½ mais on voulait se préparer à pouvoir performer contre tout le monde.
J’avoue que ça ne m’aurait pas déplu de pouvoir jouer contre Mondeville, surtout qu’il était prévu qu’elles soient au complet, c’est-à-dire avec les joueuses qui jouent également en LF2 (Louis BUSSIERE, Adèle DETCHART, Aminata GUEYE, Vaciana GOMIS, etc.). Et là, connaissant mes joueuses, je suis intimement persuadé qu’elles auraient été présentes au rendez-vous !
• Au final, dans les deux catégories confondues, que retiens-tu ?
Que nous avions un groupe compétitif et qu’il aurait été bien de le voir s’exprimer dans les phases finales
Inès SEQUEIRA, Serena MANALA et Eloé SOMMAZZI, toutes trois atteintes par la "limite d'âge" (!)
Je souhaite à tous mes collègues entraîneurs de pouvoir entraîner des joueuses avec des valeurs à la hauteur de ce qu’elles ont démontré toutes ces années.
• Comme chaque année, des joueuses arrivent à la limite de leur catégorie d’âge et nous quittent. D’autres choisissent aussi une autre voie. Les événements nous empêchant de leur faire le véritable « aurevoir » qu’elles auraient mérité et même si je sais que tu n’aimes pas trop faire de cas particuliers, peux-tu nous dire quelques mots sur Eloé SOMMAZZI même si elle n’est restée qu’une saison, Serena MANALA que tu connais depuis Nantes et celles qui ont été tes Capitaines, Inès SEQUEIRA et Rachel ALCOVERRO puisqu’il semble que Rachel ne reprenne pas après sa blessure ?
Tu nommes ces 4 là mais d’autres vont également quitter la structure : Lina DIAS qui a décidé de faire un break, Marie TROUSSEY qui rentre sur Strasbourg et Noémie COSTA qui va faire médecine. Même si elle sera en quelque sorte toujours parmi nous la saison prochaine car normalement elle devrait continuer à entrainement de temps à autre avec le CdF, la 1ère année de médecine demande un investissement total et il sera trop compliqué pour Noémie de mener un double projet (scolaire et sportif) pendant un an.
Il y aura aussi, peut-être, Dounya BOURHANI GANGUIA qui est encore dans la réflexion soit de rester encore un an avec nous, soit d’aller jouer en LF2. Les 2 projets sont intéressants, il faut maintenant peser le pour et le contre pour son développement sportif. Bref, beaucoup de départ à la fin de la saison !
Ce que je peux te dire, c’est que ce sont des Filles avec des personnalités complètement différentes et qui pourtant se ressemblent beaucoup. J’ai pris beaucoup de plaisir non seulement à travailler mais aussi et surtout à échanger avec elles. Ce sont des jeunes filles qui sont très agréables, intelligentes, à l’écoute, bienveillantes... Je ne vais pas citer toutes leurs qualités car ça risque d’être très long, mais ce sont de très belles personnes et je souhaite à tous mes collègues entraîneurs de pouvoir entraîner des joueurs ou des joueuses avec des valeurs à la hauteur de ce qu’elles ont démontré toutes ces années. C’est très enrichissant sur le plan humain.
• Je crois que tu prépares aussi le recrutement pour la saison prochaine. Pas trop dur de faire ça sans voir les joueuses ou les parents ?
Oui comme je te le disais en début d’interview, j’ai passé mes 2 premières semaines de confinement à regarder beaucoup de vidéos, à échanger avec les entraîneurs, à faire des visios avec les familles… C’est différent de ce que j’ai l’habitude de faire mais pas inintéressant. J’avoue que je préfère largement la méthode classique mais bon on s’adapte. Ça m’a donné des idées pour améliorer notre recrutement, notre fonctionnement. Avec le temps et les expériences, on se bonifie !
• Si les choses redevenaient un peu plus « normales », quel serait ton été au niveau des Equipes de France ?
Si tout redevient ‘’normal’’ et qu’il n’y a aucune modification, je serai adjoint de Jérôme FOURNIER sur les U20F. La prépa se déroulerait sur une bonne partie de juin et juillet avec un championnat d’Europe du 8 au 16 août à Sopron en Hongrie.
• Devant de tels événements, on dit toujours que « rien ne sera plus comme avant ». T’inscris-tu dans cette perspective ou penses-tu que ce n’est qu’une question de semaines avant que l’on reprenne notre vie habituelle ?
Je me questionne… Les dommages collatéraux de cette pandémie risquent d’être bien plus profonds qu’on ne l’imagine et pendant un temps les choses seront différentes ; mais je ne sais pas pourquoi, j’ai le sentiment qu’à moyen ou long terme, les leçons de ces événements seront oubliées et les enjeux Économiques et/ou Politiques, les intérêts personnels ou je-ne-sais quoi d’autres encore amèneront à ce que tout redeviennent comme avant.
Ce n’est pas simple de trouver le juste milieu entre reprendre le cours normal de notre vie tout en restant vigilant à ne pas reproduire les erreurs du passé. Les événements que l’on vit actuellement sont historiques mais seront-ils suffisamment importants pour que ça changent profondément notre manière de vivre ???
• Je te laisse le soin de conclure, Damien…
Je vais profiter de ces quelques lignes pour remercier tous ceux qui participent dans l’ombre pour certains ou au milieu de la scène pour d’autres, à la réussite du centre de formation :
1/ Tout d’abord merci aux parents pour leur confiance mais aussi et surtout leur aide lors des déplacements et collations d’après matches. Nombreux sont ceux qui ont participé et je tiens à les remercier. J’ai une pensée particulière pour Delphine, Nathalie et Georges qui ont fait beaucoup, beaucoup de km à nos côtés pour que les déplacements se passent bien. Donc vraiment merci à vous 3 ;
2/ Merci aux bénévoles et dirigeants du club qui s’investissent pour le centre de formation. Bien entendu en tête de file Marie, notre chère directrice qui donne beaucoup de son temps et qui nous fait partager toutes les valeurs humanistes qui la caractérise. Mais merci également à Franck, David, Betty, Emilie, Florence, Zoulika et les autres que j’oublie. Loin de moi de vouloir froisser du monde, donc désolé si je ne vous ai pas cités ;
3/ Merci aux salariés du club Sylvie, Chloé, Anita et Julien qui sont toujours réactifs à nos sollicitations et qui font leur maximum pour que le quotidien soit facilité
4/ Merci au personnel du service de la performance sportive du CREPS (Christine, Léa, Marie, Saliha, Jean-Christophe, Nicolas et l’ensemble des AED). Ils nous permettent de travailler dans d’excellentes conditions matérielles et humaines. On a une chance incroyable qu’ils soient à nos côtés ;
5/ Merci à l’ensemble du staff médical et paramédical Fabrice, Kevin, Maxime et Philippe. Vous êtes ultra-réactifs, disponibles, à l’écoute et j’en passe... Sincèrement Merci pour votre travail ;
6/ Bien entendu, un grand merci au staff sportif Julie, Aurélien, Léo, Flavien, Romaric, Nicolas, Thomas et Benoit. Votre investissement est une chance incroyable pour l’entraîneur que je suis. Chacun a su trouver sa place et a accepté les contraintes du travail d’équipe. Tous ont compris qu’ensemble on pouvait produire de bien plus choses que tout seul ;
7/ Évidement un grand merci aux protagonistes du centre de formation : les Filles. Le quotidien n’est pas toujours facile, il est souvent empreint d’exigence, de discipline et de contraintes mais elles arrivent à mener tout ça de front. Donc bravo et merci pour cet investissement ;
8/ Enfin pour finir, merci à toi Dominique pour le suivi médiatique via ton site mais aussi et surtout l’aide que tu nous apportes. A l’image de Delphine, Nathalie et Georges, tu as encore fait beaucoup de km cette saison, juste pour le plaisir de voir ces jeunes filles jouer, s’éclater au basket. Donc merci à toi Dominique, sincèrement on a beaucoup de chance de t’avoir à nos côtés.
Pour finir, bon confinement à tous et prenez soin de vous.
Merci à toi Damien pour ta confiance, merci également à Julie et Léo. Merci également à mes compagnons de route que tu as cités, ça a été un plaisir de voyager avec vous.
Bonne route à celles qui nous quittent : que ce soit pour un an ou pour cinq ans, elles ont fait partie du BLMA et en ce qui me concerne, je ne l'oublie jamais. Mention toute particulière pour Inès et Rachel qui auront marqué l'Histoire de ce Centre de leurs innombrables qualités humaines sur toute la durée de leur présence : "cœur sur vous" à toutes les deux, Mesdemoiselles.
Tu nommes ces 4 là mais d’autres vont également quitter la structure : Lina DIAS qui a décidé de faire un break, Marie TROUSSEY qui rentre sur Strasbourg et Noémie COSTA qui va faire médecine. Même si elle sera en quelque sorte toujours parmi nous la saison prochaine car normalement elle devrait continuer à entrainement de temps à autre avec le CdF, la 1ère année de médecine demande un investissement total et il sera trop compliqué pour Noémie de mener un double projet (scolaire et sportif) pendant un an.
Il y aura aussi, peut-être, Dounya BOURHANI GANGUIA qui est encore dans la réflexion soit de rester encore un an avec nous, soit d’aller jouer en LF2. Les 2 projets sont intéressants, il faut maintenant peser le pour et le contre pour son développement sportif. Bref, beaucoup de départ à la fin de la saison !
Ce que je peux te dire, c’est que ce sont des Filles avec des personnalités complètement différentes et qui pourtant se ressemblent beaucoup. J’ai pris beaucoup de plaisir non seulement à travailler mais aussi et surtout à échanger avec elles. Ce sont des jeunes filles qui sont très agréables, intelligentes, à l’écoute, bienveillantes... Je ne vais pas citer toutes leurs qualités car ça risque d’être très long, mais ce sont de très belles personnes et je souhaite à tous mes collègues entraîneurs de pouvoir entraîner des joueurs ou des joueuses avec des valeurs à la hauteur de ce qu’elles ont démontré toutes ces années. C’est très enrichissant sur le plan humain.
• Je crois que tu prépares aussi le recrutement pour la saison prochaine. Pas trop dur de faire ça sans voir les joueuses ou les parents ?
Oui comme je te le disais en début d’interview, j’ai passé mes 2 premières semaines de confinement à regarder beaucoup de vidéos, à échanger avec les entraîneurs, à faire des visios avec les familles… C’est différent de ce que j’ai l’habitude de faire mais pas inintéressant. J’avoue que je préfère largement la méthode classique mais bon on s’adapte. Ça m’a donné des idées pour améliorer notre recrutement, notre fonctionnement. Avec le temps et les expériences, on se bonifie !
• Si les choses redevenaient un peu plus « normales », quel serait ton été au niveau des Equipes de France ?
Si tout redevient ‘’normal’’ et qu’il n’y a aucune modification, je serai adjoint de Jérôme FOURNIER sur les U20F. La prépa se déroulerait sur une bonne partie de juin et juillet avec un championnat d’Europe du 8 au 16 août à Sopron en Hongrie.
• Devant de tels événements, on dit toujours que « rien ne sera plus comme avant ». T’inscris-tu dans cette perspective ou penses-tu que ce n’est qu’une question de semaines avant que l’on reprenne notre vie habituelle ?
Je me questionne… Les dommages collatéraux de cette pandémie risquent d’être bien plus profonds qu’on ne l’imagine et pendant un temps les choses seront différentes ; mais je ne sais pas pourquoi, j’ai le sentiment qu’à moyen ou long terme, les leçons de ces événements seront oubliées et les enjeux Économiques et/ou Politiques, les intérêts personnels ou je-ne-sais quoi d’autres encore amèneront à ce que tout redeviennent comme avant.
Ce n’est pas simple de trouver le juste milieu entre reprendre le cours normal de notre vie tout en restant vigilant à ne pas reproduire les erreurs du passé. Les événements que l’on vit actuellement sont historiques mais seront-ils suffisamment importants pour que ça changent profondément notre manière de vivre ???
• Je te laisse le soin de conclure, Damien…
Je vais profiter de ces quelques lignes pour remercier tous ceux qui participent dans l’ombre pour certains ou au milieu de la scène pour d’autres, à la réussite du centre de formation :
1/ Tout d’abord merci aux parents pour leur confiance mais aussi et surtout leur aide lors des déplacements et collations d’après matches. Nombreux sont ceux qui ont participé et je tiens à les remercier. J’ai une pensée particulière pour Delphine, Nathalie et Georges qui ont fait beaucoup, beaucoup de km à nos côtés pour que les déplacements se passent bien. Donc vraiment merci à vous 3 ;
2/ Merci aux bénévoles et dirigeants du club qui s’investissent pour le centre de formation. Bien entendu en tête de file Marie, notre chère directrice qui donne beaucoup de son temps et qui nous fait partager toutes les valeurs humanistes qui la caractérise. Mais merci également à Franck, David, Betty, Emilie, Florence, Zoulika et les autres que j’oublie. Loin de moi de vouloir froisser du monde, donc désolé si je ne vous ai pas cités ;
3/ Merci aux salariés du club Sylvie, Chloé, Anita et Julien qui sont toujours réactifs à nos sollicitations et qui font leur maximum pour que le quotidien soit facilité
4/ Merci au personnel du service de la performance sportive du CREPS (Christine, Léa, Marie, Saliha, Jean-Christophe, Nicolas et l’ensemble des AED). Ils nous permettent de travailler dans d’excellentes conditions matérielles et humaines. On a une chance incroyable qu’ils soient à nos côtés ;
5/ Merci à l’ensemble du staff médical et paramédical Fabrice, Kevin, Maxime et Philippe. Vous êtes ultra-réactifs, disponibles, à l’écoute et j’en passe... Sincèrement Merci pour votre travail ;
6/ Bien entendu, un grand merci au staff sportif Julie, Aurélien, Léo, Flavien, Romaric, Nicolas, Thomas et Benoit. Votre investissement est une chance incroyable pour l’entraîneur que je suis. Chacun a su trouver sa place et a accepté les contraintes du travail d’équipe. Tous ont compris qu’ensemble on pouvait produire de bien plus choses que tout seul ;
7/ Évidement un grand merci aux protagonistes du centre de formation : les Filles. Le quotidien n’est pas toujours facile, il est souvent empreint d’exigence, de discipline et de contraintes mais elles arrivent à mener tout ça de front. Donc bravo et merci pour cet investissement ;
8/ Enfin pour finir, merci à toi Dominique pour le suivi médiatique via ton site mais aussi et surtout l’aide que tu nous apportes. A l’image de Delphine, Nathalie et Georges, tu as encore fait beaucoup de km cette saison, juste pour le plaisir de voir ces jeunes filles jouer, s’éclater au basket. Donc merci à toi Dominique, sincèrement on a beaucoup de chance de t’avoir à nos côtés.
Pour finir, bon confinement à tous et prenez soin de vous.
Merci à toi Damien pour ta confiance, merci également à Julie et Léo. Merci également à mes compagnons de route que tu as cités, ça a été un plaisir de voyager avec vous.
Bonne route à celles qui nous quittent : que ce soit pour un an ou pour cinq ans, elles ont fait partie du BLMA et en ce qui me concerne, je ne l'oublie jamais. Mention toute particulière pour Inès et Rachel qui auront marqué l'Histoire de ce Centre de leurs innombrables qualités humaines sur toute la durée de leur présence : "cœur sur vous" à toutes les deux, Mesdemoiselles.