"Jamais deux sans trois": fait! En s'imposant samedi dernier face à la SIG, Aix a conquis sa 3ème victoire consécutive pour la première fois de la saison. Samedi, lors de sa visite au Havre, parviendra t'il à faire la passe de 4? A la veille de ce long déplacement, qu'en pense Damien LEROUX?
• Damien, tu as bien entendu revu en vidéo la rencontre de samedi dernier. Que se passe t'il entre la 14ème et la 20ème et ce 24-3 en faveur d'Aix?
En fait c'est très simple. La SIG décide de passer en zone et on est tout de suite performant en scorant à longue distance mais aussi à l'intérieur. Du coup, les filles sont en confiance et imprègnent l'intensité défensive demandée. À ce moment là, la SIG est quant à elle en difficulté et n'arrive pas à stopper notre dynamique. Tout ça cumulé nous a permis de creuser l'écart.
• En sens inverse, que se passe t'il entre la 35ème et la 40ème et ce 1-18?
Depuis la 27ème minute on avait baissé en rythme et concentration et progressivement on a commencé à douter. La SIG a mis en place une défense combinée qui nous a posé beaucoup de problème. On ne marquait plus ou uniquement par des exploits individuels. La SIG a repris confiance et nous a poussé dans nos retranchements. Les 5 dernières minutes sont la conséquence des minutes précédentes.
• As-tu pensé à un moment que la victoire pouvait vous échapper?
Sincèrement non. Ou tout du moins si: à 2 secondes de la fin quand Louise DAMBACH égalise et a le lancer franc en plus. Heureusement, elle l'a manqué. Mais sinon à aucun moment je n'ai douté. J'ai même était surpris du retour de la SIG. J'ai peut être été à l'image de mes joueuses: un peu trop confiant.
• Comment cette semaine s'est-elle déroulée?
Une semaine classique, ou tout du moins comme on en connaît depuis quelques semaines. Une semaine où il faut ménager les blessées tout en s'entraînant. Pas toujours simple mais bon, il faut prendre notre mal en patience jusqu'à ce que tout le monde soit à nouveau opérationnel.
• Ton infirmerie semble bien pleine. As-tu tout de même trouvé 9 joueuses pour faire le déplacement?
Oui, on aura le même effectif que samedi dernier contre la SIG. On a ménagé toute la semaine les filles qui ont des petits soucis. J'espère qu'elles ne manqueront pas trop de rythme samedi.
• Damien, tu as bien entendu revu en vidéo la rencontre de samedi dernier. Que se passe t'il entre la 14ème et la 20ème et ce 24-3 en faveur d'Aix?
En fait c'est très simple. La SIG décide de passer en zone et on est tout de suite performant en scorant à longue distance mais aussi à l'intérieur. Du coup, les filles sont en confiance et imprègnent l'intensité défensive demandée. À ce moment là, la SIG est quant à elle en difficulté et n'arrive pas à stopper notre dynamique. Tout ça cumulé nous a permis de creuser l'écart.
• En sens inverse, que se passe t'il entre la 35ème et la 40ème et ce 1-18?
Depuis la 27ème minute on avait baissé en rythme et concentration et progressivement on a commencé à douter. La SIG a mis en place une défense combinée qui nous a posé beaucoup de problème. On ne marquait plus ou uniquement par des exploits individuels. La SIG a repris confiance et nous a poussé dans nos retranchements. Les 5 dernières minutes sont la conséquence des minutes précédentes.
• As-tu pensé à un moment que la victoire pouvait vous échapper?
Sincèrement non. Ou tout du moins si: à 2 secondes de la fin quand Louise DAMBACH égalise et a le lancer franc en plus. Heureusement, elle l'a manqué. Mais sinon à aucun moment je n'ai douté. J'ai même était surpris du retour de la SIG. J'ai peut être été à l'image de mes joueuses: un peu trop confiant.
• Comment cette semaine s'est-elle déroulée?
Une semaine classique, ou tout du moins comme on en connaît depuis quelques semaines. Une semaine où il faut ménager les blessées tout en s'entraînant. Pas toujours simple mais bon, il faut prendre notre mal en patience jusqu'à ce que tout le monde soit à nouveau opérationnel.
• Ton infirmerie semble bien pleine. As-tu tout de même trouvé 9 joueuses pour faire le déplacement?
Oui, on aura le même effectif que samedi dernier contre la SIG. On a ménagé toute la semaine les filles qui ont des petits soucis. J'espère qu'elles ne manqueront pas trop de rythme samedi.
Damien LEROUX et son assistant Virgile ABEL vont devoir cogiter pour mettre en oeuvre les éléments d'un succès que tout le monde appelle de ses voeux
• Lors de la rencontre aller, vous aviez disposé du Havre relativement facilement (+21), ne leur laissant que 11 points en seconde mi-temps. Aida FALL à 0 d'évaluation, c'est la clé du match?
C'est vrai que contenir Aïda FALL sera une des clés. Mais attention à ne pas oublier les autres joueuses. Le Havre a une équipe complète et équilibrée. En plus de FALL à l'intérieur ils ont Sarah OUSFAR (qui joue #3 et #4) qui fait une très belle saison et qui a un engagement énorme, BALIC (une poste #4) est redoutable dans les tirs longue distance. Sur les postes extérieurs ils ont des joueuses comme BELLEKA, MENDES ou TOMASEVIC qui vont très vite. Elles sont très fortes dans les drives mais aussi à 3 points. Et encore MISSET qui revient de blessure mais qui peut dégainer à tout moment. Plus une ancienne joueuse NAULEAU, qui joue sur les postes 3 et 4. Elle n'apporte pas beaucoup de points mais fait le travail de l'ombre et permet à ses partenaires d'être meilleures.
Au match aller, 3 joueuses n'étaient pas présentes. On avait donc pu jouer sur la durée en les fatiguant. Le retour ce ne sera pas la même histoire. En plus, le Havre est redoutable à domicile: une seule défaite depuis le début de saison contre Roche Vendée de 5 points. Tous les autres matches à domicile se sont soldés par une victoire.
• Cette rencontre aller avait été marquée par une excellente performance de deux joueuses moins en vue que Kelly CORRE ou Shenita LANDRY: Justine BARTHELEMY 6 points, 14 d'évaluation et une énorme défense et Viviane ADJUTOR 10 points, 4 rebonds et 10 d'évaluation. C'est important ces joueuses "de l'ombre"?
C'est primordial. Ça permet d'avoir un équilibre au sein du groupe, pour mettre en valeur le collectif. Quand chacune joue son rôle tout fonctionne. Le problème est d'accepter de se mettre au service du collectif.
• Une défaite et le doute peut se réinstaller mais une victoire et vous passez devant votre adversaire du jour (au pointaverage), pas loin de la première moitié de tableau. Est-ce une source supplémentaire de motivation?
C'est clair qu'en gagnant on retrouvera la 1ère partie de tableau. Mais le championnat est tellement homogène qu'il ne faut surtout pas faire d'un match la priorité. Ils sont tous importants!
• Regardes-tu avec attention le classement et les matchs de la journée avant la rencontre du week-end ou seulement après?
Pas du tout. Comme je le disais précédemment, le championnat est tellement dense que chaque week-end il y a des résultats que l'on pourrait croire surprenants. Je ne me préoccupe pas trop des autres rencontres avant le match. Après, en revanche, j'avoue que j'y suis assez attentif.
• Vous partez souvent la veille lors de vos déplacements. Comment se déroule la journée du match: grasse matinée? Shooting? En profitez-vous pour visiter un peu?
Non, pas trop de tourisme... En général, on fait shooting vers 10h ou 11h selon le créneau qui nous est attribué, un peu de vidéo avant le repas de midi puis sieste, collation et match.
Voilà: vous connaissez tout du programmes de ces demoiselles du PABA. Souhaitons aux blessées de tenir leur place avec talent ou abnégation comme certaines savent si bien le faire. Et rendez-vous vers 22 heures pour savoir si le pari est tenu!
C'est vrai que contenir Aïda FALL sera une des clés. Mais attention à ne pas oublier les autres joueuses. Le Havre a une équipe complète et équilibrée. En plus de FALL à l'intérieur ils ont Sarah OUSFAR (qui joue #3 et #4) qui fait une très belle saison et qui a un engagement énorme, BALIC (une poste #4) est redoutable dans les tirs longue distance. Sur les postes extérieurs ils ont des joueuses comme BELLEKA, MENDES ou TOMASEVIC qui vont très vite. Elles sont très fortes dans les drives mais aussi à 3 points. Et encore MISSET qui revient de blessure mais qui peut dégainer à tout moment. Plus une ancienne joueuse NAULEAU, qui joue sur les postes 3 et 4. Elle n'apporte pas beaucoup de points mais fait le travail de l'ombre et permet à ses partenaires d'être meilleures.
Au match aller, 3 joueuses n'étaient pas présentes. On avait donc pu jouer sur la durée en les fatiguant. Le retour ce ne sera pas la même histoire. En plus, le Havre est redoutable à domicile: une seule défaite depuis le début de saison contre Roche Vendée de 5 points. Tous les autres matches à domicile se sont soldés par une victoire.
• Cette rencontre aller avait été marquée par une excellente performance de deux joueuses moins en vue que Kelly CORRE ou Shenita LANDRY: Justine BARTHELEMY 6 points, 14 d'évaluation et une énorme défense et Viviane ADJUTOR 10 points, 4 rebonds et 10 d'évaluation. C'est important ces joueuses "de l'ombre"?
C'est primordial. Ça permet d'avoir un équilibre au sein du groupe, pour mettre en valeur le collectif. Quand chacune joue son rôle tout fonctionne. Le problème est d'accepter de se mettre au service du collectif.
• Une défaite et le doute peut se réinstaller mais une victoire et vous passez devant votre adversaire du jour (au pointaverage), pas loin de la première moitié de tableau. Est-ce une source supplémentaire de motivation?
C'est clair qu'en gagnant on retrouvera la 1ère partie de tableau. Mais le championnat est tellement homogène qu'il ne faut surtout pas faire d'un match la priorité. Ils sont tous importants!
• Regardes-tu avec attention le classement et les matchs de la journée avant la rencontre du week-end ou seulement après?
Pas du tout. Comme je le disais précédemment, le championnat est tellement dense que chaque week-end il y a des résultats que l'on pourrait croire surprenants. Je ne me préoccupe pas trop des autres rencontres avant le match. Après, en revanche, j'avoue que j'y suis assez attentif.
• Vous partez souvent la veille lors de vos déplacements. Comment se déroule la journée du match: grasse matinée? Shooting? En profitez-vous pour visiter un peu?
Non, pas trop de tourisme... En général, on fait shooting vers 10h ou 11h selon le créneau qui nous est attribué, un peu de vidéo avant le repas de midi puis sieste, collation et match.
Voilà: vous connaissez tout du programmes de ces demoiselles du PABA. Souhaitons aux blessées de tenir leur place avec talent ou abnégation comme certaines savent si bien le faire. Et rendez-vous vers 22 heures pour savoir si le pari est tenu!