Céline DUMERC au BLMA en 2016-2017, Gaëlle SKRELA deuxième meneuse en attendant ?

A moins que ce ne soit Sarah MICHEL ? On espère en tout cas que les joueuses sont au courant car dans le cas contraire leur surprise sera sans doute aussi grande que la notre !

On me fait parfois le procès d'instruire à charge le dossier BLMA mais pourtant non, j'ai seulement une fâcheuse tendance à me baser sur ce qui se dit, ce que je sais même si je ne le dis pas forcément et surtout sur les faits car comme le dit l'expression consacrée : "les faits sont têtus". Il s'agit en l'occurrence de l'interview du président du BLMA réalisée par Pierre DUPERRON et publiée dans le MIDI LIBRE daté du 29 avril. Reprenons-en quelques points...

1/ le BLMA 2016 :
A priori, grande stabilité pour cause de baisse des subventions. Au rayon des départs, ceux d'Ingrid TANQUERAY et de Fleur DEVILLERS respectivement pour Bourges et Reims. Au rayon des arrivées, celle de Sarah MICHEL. Vous aurez compté comme moi : cela fait une meneuse - et pas n'importe laquelle - en moins. Il faudra donc, à moins d'un recrutement ultérieur non prévu qui serait une bonne surprise, que Gaëlle SKRELA ou Sarah MICHEL s'y collent en tant que deuxième meneuse. Cela sera-t-il suffisant ?
Nous glisserons gentiment sur la proposition de contrat faite à Céline DUMERC. Un 1er-avril, j'avoue que cela aurait été presque drôle, très original en tout cas. Dit très sérieusement, il en est tout autrement...

2/ Le bilan :
Les deux objectifs affichés en début de saison (conserver le titre et sortir de la poule d'EuroLeague) n'ont pas été atteints et à ce titre il s'agit d'un double échec. Saluons tout de même le fait... d'avoir au moins affiché ces objectifs ambitieux. Le réel bilan final dépendra pour beaucoup du résultat de ce samedi : en cas de victoire l'honneur sera sauf, en cas de défaite ce sera une saison blanche.

3/ L'avenir :
Le réel problème du BLMA... L'équipe professionnelle, on l'a vu, réussit chaque année de belles saisons avec 8 finales et déjà 3 titres (2 Coupes de France et 1 Champion de France). Mais voilà, c'est au détriment de tout le reste du club, au prix d'une baisse du nombre de licenciés chaque année quand la FFBB s'enorgueillit de battre son record elle aussi chaque année, d'une baisse du nombre des équipes engagées, d'une baisse encore des résultats (forfait général pour les uns, relégation pour les autres par exemple), d'une baisse du nombre d'entraîneurs en poste. Au prix donc du développement de ce sport, du rôle social qu'il devrait porter.
Quant aux Filles du Centre de Formation, j'espère comme le Président que certaines "rejoignent l'effectif pro un jour". Mais à une condition seulement : que le BLMA sache en tirer profit, pour lui comme pour elles, bien mieux qu'il l'a fait pour Linda BOUSBAA, Alexia PLAGNARD, Fleur DEVILLERS ou une certaine Lidija TURCINOVIC !

Reste ensuite le point délicat qui consiste à systématiquement accuser quelqu'un de quelque chose. Habituellement ce sont deux anciennes joueuses qui en prennent pour leur grade, récemment c'était Villeneuve - par l'intermédiaire de Valéry DEMORY cette fois - qui ramassait à coups de "on ne dépense pas l’argent que nous n’avons pas et nous ne pratiquons pas le système des dessous-de-table. Nous ne trichons pas avec les règlements" (MIDI LIBRE du 21 avril) et aujourd'hui c'est Bourges dont le Président affirme "leur déontologie n'est pas la mienne". Voilà qui augure d'un bon samedi après-midi à Carpentier !
Il est certes plus simple de tirer à vue sur tout ceux qui réussissent que de chercher à s'améliorer mais en termes de communication c'est tellement dévastateur qu'on s'étonne que le premier édile de la ville ou les sponsors laissent passer sans mot dire...

On attend maintenant avec impatience de savoir ce qui se cache derrière la mystérieuse conclusion du Président : "on va tenter de les embêter (NDR : Bourges) avec un projet sur lequel on réfléchit."
Vous voyez, je ne fais que lire mon quotidien régional préféré.

> L'interview complète par ici...