On serait fin mars, à quelques encablures du 1er-avril, la ficelle serait un peu grosse. Mais en fin d'année, on a tendance à lire les choses avec un peu plus de sérieux. Le petit monde du basket s'enflamme depuis ce jeudi sur la fronde menée par quelques clubs de LF2 au sujet de la réintégration de Perpignan dans leur championnat, réintégration tardive rappelons-le puisque datant de la semaine dernière en vue d'un premier match le 23 novembre et donc 6 journées à rattraper. Réintégration surtout "dans la division de son choix entre LFB et LF2", ce qui paraît étonnant dans la mesure où le Tribunal Administratif de Montpellier a annulé les décisions de la FFBB.
Le point de départ? La Bretagne, comme pour le projet d'Ecotaxe! Cette fois, c'est Marcel TANNE, co-président de Leon Tregor Basket, qui ouvre le feu dans Le Télégramme et en termes plutôt crus: "Cela fait des années que Perpignan triche et fait preuve d'arrogance. Par rapport aux clubs qui travaillent proprement, c'est de l'irrespect total envers les bénévoles." Pour lui, la raison est simple: "se sachant « persona non grata » dans l'élite, la SASP nouvellement créée a préféré demander son intégration en L2." Alors, on fait quoi? "(On) boycott, tout simplement." Ni plus, ni moins. Mais il prévient tout de même que "pour que cela fonctionne, il faut l'aval de tous les clubs et, pourquoi pas, le soutien de la LFB (...) dont Perpignan faisait partie la saison dernière. La fronde est en marche."
Le point de départ? La Bretagne, comme pour le projet d'Ecotaxe! Cette fois, c'est Marcel TANNE, co-président de Leon Tregor Basket, qui ouvre le feu dans Le Télégramme et en termes plutôt crus: "Cela fait des années que Perpignan triche et fait preuve d'arrogance. Par rapport aux clubs qui travaillent proprement, c'est de l'irrespect total envers les bénévoles." Pour lui, la raison est simple: "se sachant « persona non grata » dans l'élite, la SASP nouvellement créée a préféré demander son intégration en L2." Alors, on fait quoi? "(On) boycott, tout simplement." Ni plus, ni moins. Mais il prévient tout de même que "pour que cela fonctionne, il faut l'aval de tous les clubs et, pourquoi pas, le soutien de la LFB (...) dont Perpignan faisait partie la saison dernière. La fronde est en marche."
Dans un même ordre d'idée, l'EBPLO - Section Féminine embraye en soulevant également l'aspect pratique concernant d’éventuelles rencontres disputées en semaine (pur les 6 journées à rattraper). Je vous invite d'ailleurs à lire le billet d'humeur ci-dessous, Il présente en plus le grand avantage de faire un excellent résumé du caractère ubuesque de cette affaire.
On apprenait d'ailleurs dans la journée - lire par ici... - que Perpignan tentait de reprendre contact avec quelques unes de ses anciennes joueuses comme par exemple Ophélie BONNEAU ou Catarina DESIR, pourtant parties sous d'autres cieux depuis le début de la saison mais qui pourraient revenir dans le sud en cours de compétition!
Je ne prédis pas forcément un grand avenir à ce début de fronde car les intérêts partisans prennent souvent le pas sur l'intérêt général et quand on fait appel à la solidarité des autres clubs, on est souvent déçu. N'empêche que tout cela aura au moins le mérite de mettre en évidence l'amateurisme qui préside à certaines décisions. Rien que pour cela, j'adhère. Et vous?
Je ne prédis pas forcément un grand avenir à ce début de fronde car les intérêts partisans prennent souvent le pas sur l'intérêt général et quand on fait appel à la solidarité des autres clubs, on est souvent déçu. N'empêche que tout cela aura au moins le mérite de mettre en évidence l'amateurisme qui préside à certaines décisions. Rien que pour cela, j'adhère. Et vous?